En 2010, les Stazunis ouvraient une enquête pénale contre le journaliste Julian Assange. Tout avait commencé quand Chelsea Manning avait détourné des documents confidentiels de l’armée yankee faisant état de crimes de guerre commis en Irak et en Afghanistan. Ces documents avaient ensuite été publiés par WikiLeaks, dirigée alors par Assange.
On connaît la suite, le journaliste a été traqué par la puissance impérialiste afin de lui faire payer sa décision de dévoiler la vérité. Harcelé, il avait dû trouver refuge à l’ambassade d’Équateur à Londres où il a vécu plus comme un prisonnier que comme un réfugié pendant cinq longues années, jusqu’à ce que, trahi par le gouvernement Moreno nouvellement arrivé au pouvoir, il soit chassé de l’ambassade en avril 2019. Depuis, il croupit dans une prison britannique attendant de savoir si on l’extradera vers les Stazunis où il risque de finir ses jours en prison.
Au bout de 10 ans, quelle conclusion tirer de cette abracadabrante histoire?
C’est pourtant simple: ce sont les Stazunis qui ont commis des crimes et c’est Assange qui a été puni à leur place ou, comme on dit dans le milieu: qui a «fait leur temps».
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