mardi 22 septembre 2020

Lettre du vecteur



La dernière «pourrite» du gouvernement du gars Legault – que certains de ses plus fervents admirateurs nomment maintenant Monsieur Ratapo – est due au très cher ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge. En effet, sur la fameuse question des activités parascolaires, ledit ministre a expliqué par écrit, devant la résurgence de la contagion, qu’il n’était pas nécessaire de surseoir au rétablissement des activités parascolaires «considérant que les écoles ne semblent pas un vecteur de propagation du virus».


Elle est bonne, celle-là! Personne n’a donc remarqué que l’augmentation de la contagion coïncide justement avec le retour en classe? Il me semble un peu hâtif d’affirmer qu’il n’y a là aucune causalité. Mais bon, je ne suis pas un esprit chagrin et je ne soulignerai pas la chose.


Par contre, son assertion vient apporter un espoir inattendu dans le domaine de la prévention. Il suffit que l’ensemble de la population retourne en classe afin d’éradiquer la contagion.






Et j’ai une autre solution à proposer, puisque nous dissertons sur la question. Comme vous savez, notre distingué directeur national de la santé publique, M. Horatio Arruda, a été reconduit dans ses fonctions dernièrement par la signature d’un contrat de 3 ans où il devrait empocher plus de 300 000$ par année. Ce que je suggère, c’est que, chaque fois que quelqu’un décède de la Covid-19, on déduise son salaire annuel de 1000$.


Quelque chose me dit qu’on cessera alors de parler de contamination en moins de deux.


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