J’avoue avoir eu l’impression, a priori, que la décision était due aux résultats de la dernière élection au CAnada. Évidemment, on ne se lance pas en politique sans avoir envie de saisir le pouvoir. Et si jamais, ad valorem, on y parvient, alors il y a toujours un danger que la corruption s’installe. Des années de règne libéral, ici et là, ont démontré cette propension-là.
Bien entendu, personne ne veut voir quelqu’un d’inexpérimenté, au pouvoir a fortiori. Aussi, certains qui se retrouvent quelque part dans la minorité doivent bien, en attendant de meilleurs jours en politique, ipso facto se faire la main.
Ce grand cAnadien dont tout le monde ressentira cruellement la perte, M. Andrew Scheer vient d’annoncer ex cathedra sa démission à la barre du Parti conservateur du CAnada. Non pas tant en conséquence de sa défaite électorale, nota bene. On a appris récemment que M. Scheer aurait payé une partie de l’éducation de ses enfants avec de l’argent tiré du Fonds du parti conservateur. On a constaté de visu que la révélation des relations élastiques entre les dépenses de M. Scheer et ledit Fonds fut grosso modo la goutte d’eau qui fit déborder le vase du désaveu.
On me permettra de conclure que le CAnada perd ainsi un personnage des plus éminents qui aura ad litteram marqué le monde politique avec ce grand respect, ex æquo de sa discrétion. Ses qualités auraient fait de lui un excellent premier ministre.
Ut dictum.
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