lundi 17 juin 2019

Rentrer dans l’Iran




Personne n’ignore que ça va mal, surtout les guerres. En effet, les Stazunis ont des bases militaires partout et entretiennent des conflits armés dans plusieurs pays (Afghanistan, Irak, Syrie, Yémen, etc.). Bien qu’ils aient la sagesse d’y envoyer le moins de troupes possible, le fait qu’ils paient de forts contingents de mercenaires plombe quand même leurs budgets militaires.

Or, toutes ces guerres censées leur assurer l’hégémonie mondiale n’aboutissent qu’à une chose: un phénoménal gaspillage d’argent, de ressources et de vies humaines. Quant aux objectifs avoués – toujours un peu flous, il faut bien le dire –, après 15 ans, ils demeurent hors de portée.

N’allez surtout pas penser que les Yankees n’en sont pas conscients. Devant l’échec de cette géopolitique belliqueuse, ils ont, dernièrement, recherché des solutions. Alors, comme leurs dirigeants sont des ignorants pas très fute-futes, et leurs commettants pas loin derrière, ils se sont rabattus sur un recours assez peu original: déclarer une autre guerre, à l’Iran cette fois, au nom de la sécurité. Toujours ce mot magique qui permet de faire gober n’importe quoi à n’importe qui.

Le procédé fait preuve d’une rigueur imparable, même si la logique sous-jacente reste plus que nébuleuse. Le prétexte à l’accroissement des tensions est le suivant. Afin d’empêcher l’Iran de disposer d’armes nucléaires, Washington a commencé par se soustraire à l’accord international qui empêchait Téhéran de développer des armes nucléaires.

Est-ce là de l’hypocrisie? Du cynisme? Du machiavélisme? Un cas extrême de Realpolitik?

Pour ma part, je m’en tiens à «pas très fute-futes».




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