mardi 12 mars 2019

Électricité contre pétrole

Caracas by night


Non, il ne s’agit pas d’une initiative environnementale, mais plutôt d’une nouvelle marche dans l’escalade qui oppose à l’heure actuelle les Stazunis et le Venezuela.

Ce dernier pays est plongé, depuis maintenant 4 jours, dans une crise énergétique d’envergure. En effet, en grande partie, il a été privé d’électricité, ce qui a paralysé totalement son économie déjà fortement malmenée.

Depuis Caracas, les accusations ont fusé, lesquelles affirment que cette panne de courant est en fait due à une cyberattaque lancée depuis les Stazunis. Est-ce vrai? Il est sans doute trop tôt pour le confirmer, mais le fait que certains législateurs yankees aient tweeté à propos de la panne à peine 3 minutes après son début laisse entendre que certains avaient su très – trop? – tôt ce qui se passait là-bas.

Ce qu’on sait, par contre, c’est que les Stazunis ont mis sur pied des programmes afin de pouvoir mener de telles attaques aux dépens de régimes considérés comme indésirables. Le coup d’envoi avait été donné sous le mandat d’un autre président crétin à la tête de l’État yankee. Ensuite, sous Barack Obama, un plan dirigé contre l’Iran avait été élaboré sous le nom de code «Nitro Zeus». Les Yankees ont toujours de l’inspiration quand vient le temps de donner des noms, surtout à leurs exactions.

Bref, le Venezuela est maintenant plongé dans une grave crise humanitaire, et cette fois c’est vrai. Jusqu’ici, il ne s’agissait que d’une exagération des médias, mais, désormais, grâce à l’interventionnisme yankee – si ces soupçons sont fondés –, la crise est bien réelle.

Cependant, on peut penser qu’il y a malgré tout un bon côté à toute cette affaire. S’il y a bien eu sabotage, il aurait été infiniment plus efficace si on l’avait conjugué à une agression armée. Or, il semblerait que l’intervention – encore une fois, si elle est bien réelle – est menée en lieu et place d’une solution militaire. En d’autres termes, les Yankees ont, dans les faits, jeté l’éponge sur la question de l’invasion.

Mais, évidemment, s’ils jettent l’éponge, il faut que ça éclabousse partout.

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