Avec un nom prédestiné, le nouvel astronaute typiquement cAnadien – mais aussi très québécois dans son amour du CAnada – David Saint-Jacques est véritablement à deux doigts de la béatification.
Combien de fois l’a-t-on honoré avant même qu’il prenne le départ de son aventure spatiale – enfin, «orbitale» serait plus juste? Et encore maintenant, il ne se passe pas une semaine, alors qu’il n’en est qu’au début de ladite «odyssée», sans qu’on ne nous le mette à l’avant-scène de l’actualité. C’est surtout vrai quand il n’a rien à dire. On a tellement moussé sa renommée qu’il n’a besoin, pour sa célébrité, ni d’une moustache ni d’une guitare. Grâce à lui, les petits Québécois peuvent rêver du jour où ils auront eux aussi un beau drapeau du CAnada cousu sur leur poitrine.
Ainsi, éventuellement, au terme de son parcours sanctifié, David Saint-Jacques sera-t-il peut-être à son tour un ministre fédéral incompétent ou un gouverneur général au caractère atrabilaire.
Saint David, priez pour nous.
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