mardi 5 juin 2018

Net fric



La pauvre petite ministre du Patrimoine cAnadien, Mme Mélanie Joly, qui essuie le feu roulant des critiques depuis pas mal tout le temps, a décidé de revenir à l’avant-scène. En effet, elle a affirmé sa volonté de mettre un terme au «régime à deux vitesses» dans le domaine des nouveaux médias. Par nouveaux médias, on entend en règle générale ceux qui sont diffusés grâce à Internet. Ainsi, toute la saga de Netflix est un bon exemple de cette seconde vitesse, c’est-à-dire que certains médias – en particulier ceux qui sont d’ici – paient des taxes et d’autres pas.

Ce qu’il y a d’amusant dans tout ça, c’est qu’on ne remet nullement en question les ententes passées, pas plus qu’on prévoit, à ce stade-ci, proposer quelque réglementation que ce soit. Bref, la petite bonde, fidèle à sa coloration, veut plein de trucs, sauf les mesures qui vont avec. Du bon, gros, vieux libéralisme pur jus, quoi.

Des cyniques ayant un penchant envers la mécanique automobile, au nombre desquels je ne compte pas par le plus grand des bonheurs, diraient que ce n’est pas avec une marche arrière qu’on abolit la seconde vitesse.

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