mardi 18 avril 2017

Trompe de guerre et «Obamacare»



Donald Trompe, le président des Stazunis, a vu sa cote de popularité grimper en flèche depuis qu'il a décidé de bombarder la Syrie et qu'il s'est mis en tête de «mater» la Corée du Nord.

On se souvient que, vers la fin mars, ses appuis au sein de la population avaient chuté à environ 35 %; du jamais vu si tôt dans un mandat présidentiel. Cependant, le goût de la guerre est tellement profondément ancré dans ce pays qu'il a suffi de faire exploser quelques ogives conventionnelles et de menacer l'Orient d'une conflagration nucléaire pour que le public yankee retrouve confiance en son président dont la cote a grimpé à 50 % d'approbation, depuis.

Décidément, il faudrait que le peuple stazunien se sorte la tête de ses westerns pour finir par comprendre que tout ne peut se régler à coups de flingue et que le fait de se balader avec des armes n'apporte pas la paix, bien au contraire. On pourrait cependant conserver en mémoire l'allégorie du western pour faire remarquer aux ignares des Stazunis que ce n'est jamais le «bon» qui dégaine en premier. Mais à vrai dire, je ne suis pas vraiment étonné que ce même public yankee n'arrive pas à comprendre la symbolique primaire de son propre folklore.

C'est pourquoi je ne suis pas vraiment étonné non plus de constater qu'il ne comprend pas davantage que les vents dominants, au-dessus de l'océan Pacifique, vont d'ouest en est; et que, si l'Orient se couvre de champignons atomiques, les radiations vont finir par se déposer gentiment sur la bordure ouest du continent nord-américain.

Là, les gros ignares auront vraiment besoin de leur «Obamacare»!

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