vendredi 8 juillet 2016

Le grave du problème



L'aspect le plus inquiétant de ce problème est d'abord et avant tout que le président des Stazunis semble totalement incapable d'imposer son autorité auprès de la force policière de son pays. C'est d'ailleurs assez formidable, compte tenu du fait qu'il est – en théorie – le commandant suprême des forces armées. Alors comment se fait-il qu'il ne parvient pas à tempérer l'enthousiasme débordant des flics dont, visiblement, la gâchette leur démange en permanence?

Remarquez, la vie humaine ne semble pas peser bien lourd aux yeux de mon vieux pote patraque Obama. Depuis le temps que son armée tire dans le tas sans faire le détail et que lui-même, personnellement, dresse ses listes rouges que les drones tiennent à jour depuis des années, on commence à penser qu'un type de plus ou de moins dans son pays – quelle que soit sa couleur de peau, même si c'est toujours la même – ne l'empêchera pas de dormir.

Et puis, c'est tellement bon marché de verser une larme ronde et salée du coin de sa patte-d'oie, en même temps qu'il débite, d'un ton grave et vachement pénétré, que ce genre de chose est problématique.

Il ne faut pas s'étonner si, après un moment, il y en a qui décident de tirer dans l'autre sens.

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