Qui d'entre vous se souvient qu'en juin 2012 commençait à s'élever une montagne qui allait accoucher d'une souris, dans la discorde couvant entre ses présidents, la si bien nommée Commission Charbonneau? Bien peu de gens, s'il faut en croire le résultat des dernières élections provinciales.
Qui se souvient, en outre, de la première personne à avoir témoigné devant ladite Commission? Pas grand monde non plus.
Avec votre permission, je me permettrai de vous rappeler que le premier témoin était nul autre que le bien connu Jacques Duchesneau, ex-chef de police de Morial, ex-politicien municipal, ex-candidat ayant berdulé pour ma CAQ.
Le Concombre masqué et les berduleux |
M. Duchesneau, en dépit de sa série d'allégeances, avait hérité d'une réputation d'intégrité. C'est peut-être ce qui lui a valu de disparaître de la scène politique provinciale assez rapidement.
En juin 2012, il avait révélé devant la Commission le nom de certaines firmes ayant eu un comportement douteux sur le plan du financement de partis politiques. Il était même allé jusqu'à affirmer que cet argent sale avait permis auparavant de remporter des élections.
Comme si l'argent pouvait modifier l'issue d'un scrutin...
Quant au reste de son témoignage, il avait souligné avec une certaine insistance le comportement douteux du ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation de l'époque, un certain Samer Hamad-Allah; Sam Hamad, pour les intimes.
On voit aujourd'hui que ce pauvre M. Duchesneau racontait n'importe quoi!
«Lemmy... Pour les dames.» |
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