mardi 5 mai 2015

Convergence, mais pas d'idées



P.K. Péladeau, le futur chef du Parti québécois, et accessoirement obéissant premier ministre idoine, s'est ouvert quant à ses projets d'avenir pour la Belle Province.

En effet, il a déclaré dernièrement qu'il envisageait appliquer à son éventuel gouvernement la même recette qu'il a utilisée pour son conglomérat de presse. Faisons l'impasse sur le fait que sa gestion, au moins une fois, a frisé la faillite et que c'est grâce à l'intervention de la Caisse de dépôt et placement qu'il s'est maintenu comme grand bourgeois. Mais passons.

Son idée est de faire de la convergence, comme pour ses feuilles de chou et sa télé-corbeille («poubelle» serait tout de même un peu fort). En d'autres termes, faire en sorte que les divers secteurs de l'économie – pas question de politique ou de société, ici – soient mieux intégrés afin qu'ils se renforcent mutuellement.

Bête comme je suis, j'avais pris pour acquis, avant de lire l'article, qu'il entendait s'acharner contre les syndicats, saper les conditions de travail, ignorer les programmes sociaux et envoyer les finances de l'État dans des paradis fiscaux.

Décidément, j'ai l'esprit bien mal tourné.

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