lundi 5 janvier 2015

Dame-jeanne




L'élection de Michaelle Jean à la présidence de la Francophonie a fait couler beaucoup d'encre. Curieusement, ce sont surtout les opposants à cette candidature qui se sont fait entendre. Ceux qui l'ont appuyée – pour ne pas dire «propulsée» – sont demeurés étrangement silencieux. Peut-être était-il préférable pour garantir le succès de la manœuvre qu'ils demeurassent méconnus. Qui sait?

Les principales réserves tiennent aux compétences de Mme Jean relativement aux fonctions qu'elle devra occuper. Or, je ne vois pas là un motif d'inquiétude, bien au contraire. Depuis des décennies, les têtes dirigeantes de la Francophonie n'ont jamais eu qu'un rôle protocolaire et, à ma connaissance, n'ont jamais levé le petit doigt afin d'encourager ou d'appuyer l'usage du français où que ce soit, même pas au sein d'un des pays membres de leur organisation.

Bref, que ceux qui ont remis en question la compétence de Mme Jean dans le cadre des fonctions rattachées à ce poste se rassurent: il n'en faut aucune. Autrement dit, la charge ira comme un gant à la principale intéressée.

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