mercredi 2 octobre 2013

Thérapie de choque




Hier à l’Assemblée nationale, des activistes femens se sont dévêtues afin de protester contre la présence du crucifix au Salon bleu.

A priori, cela semble un appui tacite au principe de la laïcité de l’État, ce qui doit conforter le (soi-disant) gouvernement Marois et sa «Charte de valeur» (c’est ben de valeur qu’on ne parle que de ça par les temps qui courent!).

Notons que je me suis personnellement dressé, moi aussi, contre la présence de ce symbole de fermeture et de répression qu’est le crucifix dans l’enceinte où débattent nos parlementaires. D’une part, qu’est-ce qu’une croix, sinon une potence servant à supplicier des humains? Et d’autre part, n’est-ce pas ce même crucifix qui a servi d’avant-garde à des légions de tortionnaires sur tous les continents et sous toutes les latitudes?

Bref, il semble que les femens soient disposées à protester ainsi contre la présence du crucifix. À l’inverse, je suppose qu’elles n’auront plus besoin de recourir à ce moyen de pression pour le moins choquant – selon leur propre expression – si on retire ce symbole répugnant du christianisme de toutes les instances gouvernementales et étatiques. Elles pourront désormais rester vêtues.

Raison de plus pour supprimer tous les signes religieux.

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