En moyenne, depuis 1987 (43 victimes de 1987 à 2008), le Service de police de la ville de Montréal, tue deux personnes par année. Sans porter de jugement sur la nature des interventions policières qui entraînent la mort de citoyens – pas tous criminels endurcis, il faut bien le reconnaître –, il est intéressant de se livrer à un exercice d’arithmétique.
Le SPVM comprend 4 600 agents, selon les chiffres de 2011. La région de Montréal compte environ 1,9 million d’habitants. Si ledit Service comptait autant d’agents qu’il y a de citoyens à Montréal, et en tenant compte de sa moyenne de 2 victimes pas toujours coupables par année, on en arriverait à un nombre de morts violentes dépassant les 400 personnes, à tous les ans!
Peut-être qu’on devrait laisser le crime organisé faire respecter l’ordre. Son approche est 10 fois plus mesurée, on dirait.
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