Image via Matthew’s Island of Misfit Toys
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La plus prestigieuse revue scientifique, Nature, a publié la semaine dernière un virulent éditorial condamnant, avec raison, les «comportements atterrants» des conservateurs qui font obstacle à «la libre circulation des connaissances».
Bien que la science soit une entreprise humaine fondamentale, le gouvernement fédéral a en effet érigé en système le bâillonnement des chercheurs à son emploi, les empêchant de faire rayonner les fruits de leur travail.
Ce musellement politique, qui a toutes les apparences d’un musellement idéologique, se traduit par une interdiction formelle de s’adresser directement aux journalistes, et donc au grand public qui finance pourtant leurs recherches.
La censure
François Cardinal, La Presse, 10 mars 2012
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