On le sait peut-être peu, mais une guerre larvée se livre en ce moment entre deux empires médiatiques au Québec.
Depuis que les acquisitions, fusions et autres prises de contrôle ont fait de Quebecor un géant de la convergence made in Qwebeck, les autres médias ont dû se serrer les coudes afin de survivre. Nombre d’entre eux ont d’ailleurs noué des alliances stratégiques et ont décidé de résister le mieux possible à l’empire du camarade Péladeau; le dominion du camarade Desmarais est de ceux-là.
En plus de la lutte sur les marchés – celui de la publicité, entre autres –, la bagarre a débordé sur la place publique, comme une vulgaire rixe de boui-boui. Désormais, ce sont par chroniques, éditoriaux et lettres ouvertes interposés que se collètent nos médias format géant. Parfois sous la plume du grand patron Pierre-Karl, qui doit tout de même charger un scribe de crayonner à sa place, parfois avec la signature d’un sous-fifre, comme l’a fait M. André Pratte, le 14 février dernier, dans La Presse.
En attendant que le brasse-camarade se termine, on peut toujours se demander pourquoi ces gens cherchent tant à contrôler l’information.
Peut-être pour que ce soit l’information qui nous contrôle…
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