Contre «vérité»

Dans une entrevue accordée à l’émission Face the Nation du réseau CBS, le secrétaire d’État à la Défense des Stazunis, M. Leon Panetta – pas un deux-de-pique, tout de même – a reconnu que l’Iran ne cherchait pas présentement à développer l’arme nucléaire. C’est en toutes lettres au début du deuxième paragraphe de l’article qui résume ladite entrevue.

Après tout ce battage afin de rameuter la population occidentale, et pas seulement yankee, contre la «menace» nucléaire iranienne; après ces rodomontades qui laissent craindre le pire quant à une nouvelle guerre impérialiste au Moyen-Orient; après tous ces discours clamés depuis la Maison-Blanche, ou les tribunes occupées par ceux qui en rêvent, à l’effet qu’il faut contrer Téhéran à tout prix; après tous ces chèques en blanc remis au belliqueux pouvoir sioniste…

Eh bien voici que le chat sort du sac. En fait, l’Iran, de l’aveu même des dirigeants stazuniens, ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire. Ce qui nous amène à penser que, une fois de plus, le public est manipulé par ceux-là mêmes qui sont censés le servir. Et aussi qu’il ne faut plus croire un mot de ce qu’ils racontent.

Car comme disait si bien Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande de l’Allemagne nazie, un expert dans ce domaine: «Un mensonge répété un millier de fois reste mensonge. Un mensonge répété un million de fois devient vérité.» Dès lors, si vous voulez vous défendre contre le mensonge, croyez le contraire de ce que dit le gouvernement yankee.