Un article du Asia Times énumère les motifs qui ont déclenché l’intervention de l’OTAN en Libye.
Oui, car on est en droit de se demander pourquoi, alors que plein de dictatures ou autres monarchies arabes reçoivent inconditionnellement l’appui des Occidentaux, celle de Mouammar Kadhafi a reçu, elle, des bombes humanitaires plein la gueule.
D’abord, selon la publication, il faut souligner que l’initiative de l’intervention appartient à la France, les Royaux-Munis et les Stazunis n’occupant – pour une fois – qu’un rôle de second plan.
Ensuite, notre bon ami Nicolas Sarkozy avait appris que la Libye ne comptait pas acquérir d’avions militaires Rafale, pas plus qu’elle ne voulait engager des experts français afin de faire construire une nouvelle centrale nucléaire. Savez-vous ce que Kadhafi voulait faire avec l’argent de ces projets, ce salaud-là? Il voulait l’investir dans des services sociaux!
Enfin, comme si ça ne suffisait pas, les banques françaises avaient avisé pour leur part que Tripoli voulait transférer en Chine les milliards placés chez elles. Déjà que les pauvres étaient plombées par les dettes grecques qu’elles avaient achetées en masse, s’il fallait que le pognon libyen leur échappe en plus, elles auraient passé un mauvais quart d’heure et, à travers elles, toute l’économie française, et peut-être même européenne, risquant ainsi d’amoindrir le pouvoir d’achat de la pension présidentielle.
Bref, le sang altruiste de Sarko ne fit qu’un tour et, dès lors, l’intervention fut décidée à l’Élysée et «vendue» dans les autres capitales.
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