lundi 26 septembre 2011

La fabrique de l’homme endetté

«Le bloc de pouvoir néolibéral ne peut pas et ne veut pas “réguler” les “excès” de la finance, parce que son programme politique est toujours celui représenté par les choix et les décisions qui nous ont conduits à la dernière crise financière. Au contraire, avec le chantage à la faillite de la dette souveraine, il veut mener jusqu’au bout ce programme dont il fantasme, depuis les années 1970, l’application intégrale: réduire les salaires au niveau minimum, couper les services sociaux pour mettre l’État-providence au service des nouveaux “assistés” (les entreprises et les riches) et tout privatiser.»

Maurizio Lazzarato
La Fabrique de l’homme endetté, essai sur la condition néolibérale.
Éditions Amsterdam, 2011

Le silence qui parle, 26 septembre 2011
Via Rezo.net

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