Aujourd’hui sur la place Syntagma à Athènes, en Grèce.
Photo: odysseasgr, via Flickr
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«Ce n’est pas une crise, c’est une escroquerie», disent les indignés espagnols. Ce mercredi, le Parlement grec vient d’adopter un nouveau plan d’austérité, symbole de l’invraisemblable escroquerie qui a cours actuellement en Europe.
Malgré l’injustice profonde des mesures de rigueur, qui visent à faire payer le peuple grec sans remettre en cause les politiques fiscales calamiteuses menées par les précédents gouvernements, les déséquilibres inhérents au fonctionnement de la zone Euro, ou encore les bénéfices grassement réalisés par les banques et autres spéculateurs sur le dos des finances publiques grecques;
Malgré la résistance du peuple grec, qui s’est levé dignement et occupe depuis près de trois semaines la principale place d’Athènes – où se situe le Parlement – pour contester, de manière pacifique et démocratique, ces choix imposés en dépit du bon sens;
Malgré l’inefficacité avérée des mesures d’austérité pour améliorer la situation des finances publiques, les députés grecs ont accepté de se soumettre au chantage de l’Union européenne, du FMI et de la Banque Centrale Européenne.
Ce n’est pas un sauvetage, c’est une escroquerie!
Attac France, 29 juin 2011
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