Peut-on suggérer un soupçon d’équilibre dans un Tout le monde en parle à sens unique? Venu ploguer un show et un disque, le metteur en scène Serge Denoncourt est tombé à bras raccourcis sur le réalisateur Wajdi Mouawad, coupable de “l’affaire Cantat”. Le beau public de l’émission a ovationné. Une bande de comédiens venus ploguer, bobettes roses à l’appui, un spectacle où ils se dandinent la quéquette, étaient tous d’accord.
Denoncourt, qui se targue d’être une grande gueule, a mis les bouchées doubles. Sur un autre sujet, il a fustigé l’actrice Fanny Ardent, avec accent français ridicule et moqueur, la traitant de “maudite folle”. Tiens, c’est pas de la violence, ça? On aura rarement vu une émission où l’air était si empoisonné.
L’animateur Lepage, pourtant capable de serrer la vis à Gilles Duceppe, a laissé passer tous les dépassements. Quand c’est pas écrit sur ses ‘tits cartons, il fige. Lepage s’est contenté de répéter, souvent, que la directrice du TNM, Lorraine Pintal, avait refusé son invitation. Peut-être que Mme Pintal avait dit tout ce qu’elle avait à dire. Peut-être qu’elle ne voulait pas se soumettre aux exigences d’exclusivité de l’émission et l’interdiction de se montrer ailleurs pendant 5.jours. Ou peut-être qu’elle n’avait rien à ploguer.
Wajdi Muhawad, lui, s’est engagé à parler cette semaine à 24.Heures en 60.minutes. Ce sera sans doute intéressant, surtout dans le contexte d’une émission sérieuse où on ne plogue rien, mais quelqu’un devrait l’avertir qu’il a déjà été dénigré, goudronné et emplumé in absentia et que quoi qu’il dise, il a tort en partant.
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