mercredi 13 avril 2011

Portrait du Québec numérique

Les Québécois tardent à adopter le téléphone intelligent.
Photo via Wikimédia

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Plus nombreux, plus branchés, plus longtemps, mais pas trop par l’entremise d’un outil de communication portable. Les coûts élevés des forfaits d’accès à Internet mobile semblent limiter la multiplication des téléphones intelligents au Québec, dont le taux de pénétration est encore inférieur à la moyenne nord-américaine.

[...] En 2010, 64 % des Québécois étaient propriétaires d’un téléphone cellulaire. De ce nombre, 17.% ont opté pour un modèle dit «intelligent» permettant d’accéder à Internet et d’exploiter des milliers d’applications mobiles. C’est à peu près autant qu’en Grande-Bretagne, mais c’est 13.points de pourcentage de moins que dans le reste du Canada et des États-Unis, où ce type d’appareil s’est répandu l’an dernier dans un tiers de la population, selon eMarketer.

Autre constat: entre 2009 et 2010, le temps passé en ligne a connu une nette croissance. Il est désormais de 17,1.heures sur une base hebdomadaire, indique le CEFRIO. C’est trois heures de plus qu’un an plus tôt et l’équivalent de 38.jours dans le cyberespace en une année.

Un Québec numérique branché, mais timide devant la mobilité
Fabien Deglise, Le Devoir, 13 avril 2011

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