Photo: Eldorado Mining & Refining Ltd. (1930), via Wikipédia
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On peut toujours croire à l’émergence d’une civilisation stationnaire, sans progrès, ou rêver seulement à une mutation vers une humanité autosuffisante en énergie, gardant ses ressources fossiles pour les futures générations. Mais cela exigerait des changements technologiques et sociaux qui prennent des décennies... Le charbon, le gaz et le nucléaire seront donc à l’ordre du jour au moins pour les trois prochaines décennies, avec les risques que cela comporte. Et, parmi ces trois sources d’énergie, seul le nucléaire ne produit quasiment pas de CO2. [...]
Dans un monde aux frontières de plus en plus poreuses, chaque pays a le devoir de contribuer à la résolution des problèmes mondiaux, avec ses compétences, ses valeurs positives et ses ressources naturelles. Comme d’autres provinces du Canada, le Québec dispose d’un potentiel élevé en uranium, d’une stabilité politique et d’une population éduquée. La combinaison de ces trois paramètres en fait une terre d’avenir pour le nucléaire, un pays qui pourrait contribuer, quand le moment sera venu, à la satisfaction des besoins énergétiques de notre planète.
Michel Jébrak, Professeur, département des sciences de la Terre et de l’atmosphère, Université du Québec à Montréal
De Copenhague à Sept-Îles - Le Québec, terre d’avenir pour le nucléaire
Le Devoir, 29 décembre 2009
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