Photo Marc Larouche
Victor Lévy L'Éthiopien: «Je touche ce que l'on appelle l'Afrique noire équatoriale, du Gabon jusqu'à L'Éthiopie. Je voulais dénoncer la situation désolante et terrifiante qui prévaut encore. C'est le continent le plus exploité par le grand capitalisme. Les anciens empires colonialistes, que ce soit la France ou l'Angleterre, y sont toujours, mais de façon insidieuse et sournoise. L'Afrique est une vache à lait pour le monde, alors que ses propres habitants n'ont même pas de lait pour se nourrir. En 10.ans, les investissements chinois sont passés de 5 à 50.milliards.$. Ils construisent des infrastructures en échange de ressources naturelles africaines, bois, métaux, etc. Il y a 50.ans, 95.% de la superficie du Kenya était boisée. Il n'en reste que 7.%. Comme québécois, il faut savoir ces choses-là. C'est quand même tout un continent qui est menacé. On vide ce pays de l'intérieur en laissant les populations dans l'état où elles sont, c'est à dire de plus en plus pauvres».
Didier Fessou de la Capitale Nationale: «Qu'il aille donc y vivre, en Ethiopie. Et qu'il nous foute la paix avec ses bouffonneries et son ego démesuré».
Didier Fessou, Le Soleil, 1 novembre 2009
3 commentaires:
On dirait que Monsieur Fessou a compris la différence entre un écrivain et un journaliste: le journaliste ne cherche pas à provoquer.
Bien vu, Lou!
Mais pourquoi criez-vous au Lou?
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