jeudi 13 août 2009

Que Régis rugisse


Ah! je suis bien content de vous voir! Oui, parce que j’ai vraiment besoin qu’on m’explique cette grand-messe des kermesses avec laquelle on nous rebat les oreilles présentement. Vraiment une tempête dans un verre de bière en plastique vendu à un prix exorbitant et qu’on ne peut emporter hors du site.

Deux festivals pratiquement pareils, à tel point qu’ils invitent souvent les mêmes artistes. L’un est à Montréal; l’autre, à Québec. Celui de Montréal (actuellement tenu fin juillet-début août) a décidé de déplacer sa «case horaire» – si j’ose dire – en juin (du 9 au 19 juin 2010). Celui de Québec se tient traditionnellement en juillet (8 au 18 juillet 2010).

Le maire Labeaume, ce grand homme de foire, a aussitôt déchiré sa chemise sur la place publique, affirmant haut et (surtout) fort que ce changement à l’horaire allait faire ombrage à «son» festival.

Avec un mois de décalage?

Il n’y a personne qui lui a expliqué que le temps des diligences est révolu et que les artistes – comme le public – peuvent couvrir la distance entre les deux villes en moins de trois heures? Quant aux publicitaires, j’ai remarqué que, juin ou juillet, ils cherchent toujours à fourguer leur camelote.

Alors, pourquoi fallait-il que Régis rugisse?

Entre-temps, la Caisse de dépôt et de placement, avec son nouveau chef Michael Sabia et son traditionnel manque de compétence, a réussi à nous dépouiller d’un autre 6 milliards $

Miaou…

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