Le «village» du Mont-Tremblant. Photo: Leslie Mateus, Wikimedia Commons
• • •
Ainsi, dans un contexte où la moyenne des ours est à même de se déplacer rapidement et de manière sécuritaire en visitant pour son loisir les endroits les plus reculés de la planète, le tourisme explose et les paysages deviennent, avec la complicité de l’art et de l’État, des marchandises; ils sont façonnés, reproduits, vendus, visités, rentabilisés. Et les ours prennent des photos de la place royale, de Mont-Tremblant et du village bûcheron de Grandes-Piles, promesses photographiques tenues et espaces vécus bazardés.
Essais québécois | Paysages à vendre
Dalie Giroux, Le Devoir, 29 août 2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire