jeudi 7 mai 2009
Pierre marque
Pierre-Marc Johnson est devenu un incontournable de la scène publique du Québec. On a pu le voir briller de belle façon à la tête de la commission d’enquête sur l’effondrement du viaduc de la Concorde, de sinistre mémoire. Sa carrière en a été une marquée du sceau de la dualité.
Il est à la fois avocat et médecin.
Il a été ministre dans le gouvernement René Lévesque et premier ministre d’un autre gouvernement péquiste.
Il est resté farouchement souverainiste et il a appuyé la candidature de Raymond Bachand, l’actuel ministre des Finances libéral, lors de l’élection partielle de 2005 dans Outremont.
Il a été successeur immédiat de René Lévesque à la tête du Parti québécois et représentant personnel de John James Charest lors d’une mission commerciale en Chine, ce dernier étant malheureusement empêché par un contretemps électoral en 2008.
Bref, à la fois socialement distinct et confédéral (en un mot), il n’est personne de mieux pour incarner le Québec d’aujourd’hui. C’est pourquoi il a été choisi entre mille afin de représenter notre Belle Province à la ronde de négociations qui s’amorce afin de créer un espace de libre-échange entre le CAnada et l’Europe.
Pierre-Marc Johnson et le libre-échange… Comme nous avons si bien été servis par l’un et l’autre, nul doute que cette combinaison marquera des points à notre avantage.
Par ailleurs, c’est probablement son caractère dualiste qui fait que, lorsqu’il présente sa petite note, on a l’impression d’être facturés au double tarif.
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1 commentaire:
«Il est resté farouchement souvrainiste ...», j'espère que c'est de l'ironie car, depuis les années 90, les convictions souvrainiste de M. Johnson laisse à désirées.
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