mardi 25 mars 2025

Tonitruant Bas-Côté

 



Ce cher, bon, gros, vieux Mathieu Bas-Côté a pris la parole sur CNews, une émission d'information française comme son nom l'indique. Il a fait un retour des plus éloquents sur la crise de la Covid-19, de sinistre mémoire.

Pieux tout autant que ses vœux, il a admis que lui-même, comme tous les commentateurs de l'époque, devait faire son autocritique – sans doute préférerait-il dire son mea culpa. En effet, il regrette que cette période noire ait été marquée par une obéissance aveugle envers les diktats de gouvernements tous plus liberticides les uns que les autres, sous la botte de Big Pharma et avec la complicité des officines de santé publique tant nationales que mondiales. Cette obéissance a été encouragée par des commentateurs comme lui qui ont été trop dociles dans les circonstances, ce qui a amené des débordements.

À qui la faute, selon lui? Si j'ai bien compris ses entourloupes verbales – ce qui n'est pas toujours facile –, les abus commis durant cette période seraient notre faute. Oui, il semble que, si lui avait le droit d'être docile, nous avions tort d'être soumis. Tout au moins est-ce ce que j'ai compris; allez l'écouter et dites-moi si j'ai rêvé.

Promet-il d'être plus méfiant envers le pouvoir à l'avenir? Curieusement, ça, il n'en parle pas.

Au vrai, ses silences sont plus tonitruants que ses coups de gueule.



lundi 24 mars 2025

Ou ça, Usha?

 


dimanche 23 mars 2025

Le billet du biais

 



Le juge Denis Gallant a été nommé président de la commission d'enquête sur le fiasco de SAAQ-clic, un autre projet foireux d'informatisation d'un service gouvernemental qui, malgré les quantités faramineuses de dollars jetées dans ce puits sans fond, n'a tout simplement pas fonctionné.

Sa Seigneurie Gallant jouit d'une réputation sans taches, à tel point que son choix a été entériné par le gouvernement en dépit du fait qu'il est une connaissance de longue date de la présidente du Conseil du trésor, organisme chargé d'éponger les extravagances usuelles.

Le magistrat a déclaré pour sa part qu'il n'entendait pas se récuser de cette nomination, mais qu'il entamerait son mandat en servant une «mise en garde». Ces instructions auront-elles pour objet les personnes mal avisées qui oseraient mettre en doute son impartialité ou celles qui tenteront de l'influencer? Pour l'heure, la réponse à cette question demeure en suspens.

Dès lors, n'en posons pas nous-mêmes, assurés que nous sommes que rien ni personne ne viendra entacher les procédures de la commission d'enquête par quelque biais que ce soit. Certes pas un biais en défaveur du gouvernement.

Là-dessus, je vous donne mon billet.


samedi 22 mars 2025

Fou

 



Enfin une bonne nouvelle! En effet, officiellement, Donul Trompe, le président des Stazunis, veut désormais établir une relation de confiance avec l'Iran. Vous savez, ce pays avec lequel Washington avait négocié un traité sur l'usage de l'énergie nucléaire, traité que M. Trompe avait déchiré par la suite sans raison valable, apparemment sous le coup d'une lubie.

En bref, le président yankee avait fait un fou de lui – comme le veut une expression québécoise qui ne nécessite aucune explication – sur la scène internationale, mettant ainsi en évidence son impulsivité et sa courte vue en toutes choses.

Il est difficile à ce point-ci de savoir quelle sera la réaction dans le contexte tendu qui prévaut au Moyen-Orient. Compte tenu du fait que le caractère imprévisible de l'occupant de la Maison-Blanche restera sans doute dans la mémoire iranienne, on peut facilement imaginer ce que doivent dire les dirigeants là-bas: «Un fou dans une poche!» Et cette expression-là a grand-besoin d'une explication*.




* Un fou dans une poche!, selon le Larousse dictionnaire des canadianismes, est «une phrase que lance à la figure de son interlocuteur celui que l'on semble prendre pour un imbécile.»


** Équivalent de «jouer au con», Le Robert.

jeudi 20 mars 2025

À vous revoir, M. GND

 



C'est avec tristesse que nous avons appris la décision de M. Gabriel Nadeau-Dubois de quitter, pour un temps tout au moins, la vie politique. En effet, celui-ci  a annoncé qu'il ne se représenterait pas aux prochaines élections provinciales, bien qu'il entende terminer son mandat, respectant ainsi la volonté populaire qui lui avait accordé sa confiance.

Nous espérons le revoir à l'avenir, quel que soit le rôle qu'il projette de remplir dans le domaine politique; commentateur, journaliste ou autre.

Évidemment, il existe d'autres partis politiques, nouveaux et démocratiques, où il pourrait faire valoir ses talents. Dès lors, considérons ce départ non comme un adieu, mais bien plutôt comme un au revoir.



mardi 18 mars 2025

Œuf et misme

 



S'appelle-t-il Monsieur Misme celui qui désigne la présence des sans-abri dans le métro de Montréal de «flânage»? Qu'il se rassure, d'ailleurs, cette belle époque où les «flâneurs» venaient s'abriter du froid glacial – et potentiellement mortel – dans la chaleur du métro est maintenant révolue.

En effet, la Société de Transport de Montréal (STM) a désormais interdit ce qu'elle nomme, sans doute par pudeur, «flânage» et qui n'est en fait qu'un mode de survie en hiver.

Le recours à cette forme de litote s'applique-t-il en d'autres circonstances? Finira-t-on par accuser celui qui fouille les poubelles pour se nourrir de «gourmandise»?


Mots dits

 

par le professeur Skannen



L'attitude yankee actuelle est généralement imputée à l'incompétence patente du président Donul Trompe. Or, ce serait inexact de faire porter le blâme uniquement par ce pantin ridicule.

Pour comprendre, il faut creuser davantage. Tout d'abord, avec les délocalisations et la désindustrialisation des Stazunis, cela a développé un problème que personne n'a pu – ou voulu – voir. Afin de comprimer le plus possible la masse salariale, les capitalistes yankees ont expédié outre-frontière une bonne partie de leur production. Ainsi, les biens de consommation ont dû être importés de plus en plus, ce qui eut pour effet de plomber la balance commerciale (1). Depuis des années, cette dernière est déficitaire et l'écart n'a fait que s'accélérer avec le temps.

Ensuite, le déficit budgétaire a démesurément crû au cours de cette période. À tel point que le service de la dette yankee est sur le point de dépasser le budget de la défense. Advenant que les Stazunis se retrouvent en défaut de paiement, cela pourrait se traduire par une catastrophe financière mondiale. Seule solution pour eux, le recours à la force politico-militaire pour obliger certains pays, comme le Japon entre autres, à acheter de la dette yankee en échange de la protection US.

C'est dans cette optique que le gouvernement stazunien entend élever des barrières tarifaires afin de rapatrier la production à l'intérieur de ses frontières. Cependant, la manœuvre n'a eu pour effet jusqu'à maintenant que de braquer ses partenaires contre lui. Au surplus, en agissant ainsi, l'État yankee place la charrue devant les bœufs. Avant de fermer ses frontières aux biens étrangers, il faudrait avoir rétabli la production chez lui, ce qui n'est pas le cas.

Sans doute afin de relancer les exportations et d'atténuer le déficit de la balance commerciale, Washington a décidé d'imposer à ses alliés de l'OTAN de consacrer 3% – quand ce ne sera pas plus – de leur PIB aux budgets militaires, quitte à sabrer à l'aveugle les programmes sociaux, à la Musk. Bien entendu, les armes devront être achetées avant tout aux multinationales du meurtre stazuniennes (2).

Rééquilibrage de la balance commerciale et réduction de la dette sont les deux facettes de la même médaille, avec la vente d'armes et l'imposition de tarifs comme moyen pour y parvenir. Le tout n'a qu'un but: tenter de contrecarrer la montée en puissance autant économique que militaire de la Chine.

Ce que les Yankees ne comprennent pas, c'est qu'à force de combattre un ennemi, ils vont s'en mettre d'autres à dos.




(1) https://les7duquebec.net/archives/298541

(2) Pour la période 2019-2023, 55% des importations d'armes par les pays européens provenaient des Stazunis (Le Monde diplomatique, mars 2025, p. 3)

lundi 17 mars 2025

Montréal vue du sol

 

 

Toilette à l'étage.

Un tabarnak de bon monarque!

 


samedi 15 mars 2025

L'anti-Trudeau

 


vendredi 14 mars 2025

Poisson de mars

 


jeudi 13 mars 2025

Fixe gibbon



Le renommé Pierre Fitzgibbon, ancien ministre de l'Économie et porte-étendard du projet Northvolt, est de retour dans l'actualité, en ce moment.

Fixé au micro de Patrick Lagacé – lieu de mise en confiance, s'il en est, pour les fédéralistes – il a expliqué que la «filière batterie» – il n'ose plus l'appeler le projet Northvolt, lui – va inévitablement se concrétiser, malgré tout bon sens. Il faut dire que l'annonce récente de la faillite de l'entreprise Northvolt en Europe a pratiquement donné un coup de grâce au projet d'usine de batterie de Saint-Basile-le-Grand.

Il a insisté pour dire que la fameuse «filière» allait représenter des investissements de plusieurs milliards. Le tout étant de savoir qui allait investir cette somme; un fabricant de batteries ou la population du Québec?

Mais cela n'est pas la raison pour laquelle M. Fitzgibbon est de retour dans l'actualité. En fait, nous sommes heureux d'annoncer qu'il vient de décrocher un poste de conseiller chez Ariane Phosphate, promoteur d'un projet de fabrication d'un composé destiné aux batteries lithium-ion.

Ici, la conscience m'impose de signifier une mise en garde aux dirigeants d'Ariane Phosphate. Leur nouveau conseiller a, par le passé, coûté au moins 200 millions de dollars à son employeur précédent. Relativisons tout de même: ce n'étaient là que des fonds publics, alors…

 

mercredi 12 mars 2025

Ouinnnn!

 


mardi 11 mars 2025

Écran de fumée

 


Étapisme

 



Le départ du fils de Pierre Elliott Trudeau s'est déroulé en suivant une mauvaise mise en scène qui aurait bien pu être de son propre cru.

Première étape, son annonce en janvier dernier qu'il renonçait à rester en poste en tant que premier ministre du CAnada. Évidemment, la nouvelle fut accueillie avec consternation par tout le monde. Les quelques fidèles qui lui restaient déploraient ce départ, tandis que la majorité se demandait pourquoi il avait fallu l'attendre si longtemps.

Deuxième étape, la course à la chefferie pour lui trouver un remplaçant. Comment se fait-il qu'il fallût tant de temps pour combler un tel vide? C'est un mystère que seuls d'honnêtes (sic) libéraux peuvent peut-être élucider.

Troisième étape, le cirque de son départ au terme de sa dernière réunion auprès de ses députés. Pour donner toute sa mesure, il a tiré la langue dans une ultime grimace de cabotin, tout en volant une chaise de la Chambre des communes.

Quatrième étape, son passage prochain auprès de la très bilingue gouverneure générale du CAnadae afin de lui annoncer officiellement son départ et, sans doute, pour la prévenir dans sa langue maternelle qu'elle devrait recevoir tout de suite après la visite de son remplaçant. Ce dernier, d'ailleurs, selon toute apparence retournera la voir d'ici quelques semaines – sinon quelques jours – pour lui demander de bien vouloir dissoudre la Chambre.

Cinquième étape, l'entrefilet annonçant qu'il s'est trouvé une nouvelle job quelque part, ce qui marquera sans doute l'actualité, car dépourvu d'expérience, qui  voudra bien de lui? Peut-être comme idiot utile...

Combien de temps avant qu'il ne tombe dans l'oubli? Difficile à dire. À une autre époque, il avait déclaré à Patrick Lagacé en 2010: «La vie est trop importante pour être prise au sérieux.»

Et lui, pas assez.

lundi 10 mars 2025

L'Hudson du glas

 


dimanche 9 mars 2025

À vos crayons de cire!