mardi 14 mai 2024

Tartine Biron

 



J'avoue mon étonnement lorsque j'ai appris que l'on prenait au sérieux le fait que le Québec a un ministère des Relations internationales. Si la chose est assez usuelle lorsqu'il s'agit d'une nation indépendante, il est plutôt abscons de constater l'existence d'un tel organisme au sein d'un simple petit gouvernement provincial. Encore faudrait-il à tout le moins que ledit ministère ait une ligne politique claire et, surtout, morale, puisque, de toute façon, il n'aura aucune influence sur le cours des événements.

Afin de prouver que le ministère québécois des Relations internationales n'est qu'un paravent décoratif, on a mis à sa tête nulle (!) autre que Mme Martine Biron. Alors que celle-ci annonçait dans sa circonscription des investissements routiers – tout à fait le domaine des relations internationales, n'est-ce pas? –, on lui a posé des questions au sujet du Bureau du Québec à Tel-Aviv. En particulier quant à son existence auprès d'une entité raciste.

Évasive et laconique, Martine a préféré éluder la question en affirmant qu'«on prépare l'après-guerre». Pas très fort pour une ministre des Relations internationales. N'importe quelle godiche sait que, depuis 1948, l'après-guerre dans cette région du monde n'est autre chose que l'avant-guerre suivante.


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