vendredi 30 mars 2018

Pôpa…



Preuve du dynamisme pastoral de l’Église catholique sous le mandat de son nouveau chef, Frenchie Ier, on annonce aujourd’hui que la prière Notre père sera modifiée afin de la mettre au goût du jour. En tout cas, il n’y a pas à dire, ce nouveau pape est vraiment en train de réformer l’Église en profondeur. Moins ce qui se passe dans les sacristies, toutefois.

Mais revenons à nos moutons, sans mauvais jeu de mots.

La fin de cette prière emblématique des catholiques se récitait ainsi: «Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.»

Déjà, il est d’un goût douteux qu’on en vienne à tutoyer le créateur de l’Univers et de la Ligue nationale de hockey, mais passons. Ensuite, certains croyants, et pas seulement les moins futés, demandaient comment il se faisait que, selon cette formule consacrée, le dieu tout-puissant pût être source de la tentation menant au mal.

Alors, sans doute après avoir reçu une révélation divine, l’Église va modifier la formule. Et non, bande de petits impies, il n’est pas question de remplacer le passage par «abracadabra», mais bien par: «Ne nous laisse pas entrer en tentation, et délivre-nous du mal.»

Voilà une bonne chose de faite, mais le travail n’est accompli qu’à moitié. En effet, le début de la prière pourrait être grandement amélioré. Ainsi, il se lit comme suit: «Notre père, qui es au cieux, que ton nom soit sanctifié.» Il y aurait lieu, dans un contexte de foi éclairée et conséquente, que la première partie du Notre père se lise de la façon suivante: «Notre père qui es aux cieux, restes-y!»

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