Photo: Forum économique mondial, Wikimedia
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À 78 ans, Rupert Murdoch s’est imposé comme l’empereur incontesté des médias. Il domine un empire qui couvre les domaines du cinéma (Twentieth Century Fox), de la télévision (Fox, Sky), de l’Internet (MySpace) et de la presse écrite. Dans ce dernier secteur, il possède plus de cent journaux, parmi lesquels certains des titres les plus respectés du monde (The Wall Street Journal, The Times…) et certains des plus populaires (The Sun). Ce qui en fait un homme d’affaires particulièrement puissant et un leader d’opinion avec lequel les gouvernements des pays où ses journaux sont distribués doivent compter. En conséquence, quand le patron australo-américain de NewsCorp adopte une nouvelle stratégie, le reste du monde des médias prend note. Et, très souvent, suit son exemple.
Aussi a-t-il créé le choc quand il a récemment décidé de faire payer, à partir de l’année prochaine, l’accès au contenu des sites en ligne de ses journaux britanniques – The Times, The Sun et leurs éditions du dimanche, The Sunday Times et News of the World. A suivi, deux semaines plus tard, l’annonce de la fermeture de son quotidien londonien gratuit, The London Paper.
Murdoch fait la guerre au gratuit
Frédérique Andréani, Écrans, Libération, 31 août 2009
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