Avec un peu de chance, vous avez conservé un cinq dollars avec un martin-pêcheur ou un vingt dollars avec un canard malard. Vous comprenez que les deux se sont noyés. Martin a laissé sa place à une gang de rue en train de jouer au hockey et le canard, à une étrange sculpture modelée par un inuit stoned.
Il reste quoi? Le vieux castor qui vaut cinq cents depuis les années 1920 (Il y a même pas de quoi pouvoir acheter une queue de castor avec ça); le caribou et son panache- 25 cents-; le canard huppé et sa houpe - une piastre-; l'ours mal léché -deux piastres.
Remarquez que l'on trouve des vaches sur toutes les coupures, sur toutes les pièces, ce qui fait passablement dévaluer notre fric mais ce serait un crime de lèse-majesté d'en parler. (Des dollars américains à l'effigie de Sarah Palin plutôt qu'à celle de ces barbus vieux de deux siècles; des piastres avec Julie Couillard plutôt qu'avec MacDonald... Ça ne ferait pas rouler l'économie, ça?)
Bref, toutes ces impertinences monétaires (qui en valent franchement bien d'autres) pour répondre à un commentaire qui m'a récemment été fait. La semaine dernière, je vous signalais la présence de pingouins sur la pièce de deux dollars. Vous ne les voyiez pas?
Voici la clé de l'énigme: prenez la pièce du côté «ours», mettez-la à l'envers et appliquez votre doigt pour couvrir l'ours à moitié (gardez ses pattes dégagées qui sont alors en l'air). Vous les voyez? Oui, oui: ils sont là! Une bande de 4 pingouins contemplatifs! Ça fait donc 50 cents le pingouins, ce qui est quand même dix fois plus élevé que le castor.
3 commentaires:
Et la vache? Faut-il la tourner à l'envers pour qu'elle vaille quelque chose?
— Nicolas Klass
Hum ! je ne vous le recommande pas car vous allez avoir les boeufs sur le dos.
C’est pas des pingouins, c’est des marmottes.
Un numismate zoologue
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