jeudi 5 mars 2009

Trou story

En Amérique du Nord, c’est au Québec que les contraintes exigées des compagnies minières sont les plus minimales. C’est aussi l’avis même de l’Association de l’exploration minière. On le perçoit clairement aujourd’hui en Abitibi où le boum de l’or excite à tel point qu’on rêve d’arracher l’écorce terrestre sur tout l’axe routier entre Val d’Or et Rouyn-Noranda – une centaine de kilomètres – pour exploiter «à ciel ouvert».

Or c’est le long de cette route que vivent la majorité des Abitibiens, grands serviteurs historiques de cette industrie. Ils doivent tous cohabiter avec des parcs à résidus miniers souvent toxiques qui eux, déprécient pour vrai la «qualité des propriétés», et de la vie.

«Trou Story»: pouf environnemental contre boum minier
Richard Desjardins, Vice-président, Action boréale de l’Abitibi-Témiscamingue, Opinion, Le Devoir, 5 mars 2009

Malartic - Bon nombre de gens perdent leur vie à la gagner, une malédiction liée apparemment à l’espèce. Il arrive plus rarement qu’une ville se phagocyte elle-même pour assurer la pitance de ses enfants. Pas moins de 200 maisons et cinq institutions, parmi lesquelles deux écoles, au total un cinquième des bâtisses de Malartic en Abitibi feront place ces prochaines semaines au gisement Canadian Malartic.

Malartic, la mine Minotaure
Camille Beaulieu, L’aut’journal, 5 mars 2009

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