vendredi 7 mars 2025

Surprise à Stanstead

 



Stanstead est une charmante communauté sise à la frontière entre le Québec et les Stazunis, juste à côté du lac Memphrémagog. Comme tant d'autres choses encore, le lieu est source d'agacement pour les autorités yankees. En effet, toujours aussi maniaques en ce qui a trait à leur territoire – tout en respectant assez peu celui d'autrui –, les services frontaliers stazuniens n’apprécient pas que les abonnés traversent librement la frontière afin de visiter la bibliothèque locale.

Oui, car l'établissement chevauche ladite frontière et la porte d'entrée se trouve du côté yankee. Ainsi, les abonnés commencent par passer au sud avant de revenir devant les rayons qui, bien souvent, se trouvent, eux, au Québec. Vous imaginez sans peine que des impérialistes comme en trouve présentement en poste à Washington goûtent assez peu qu'on entre dans leur pays comme on le ferait dans n'importe quel moulin. Et pour des livres, encore!

Ce qui ne fait qu'envenimer les choses, c'est que, en dépit du fait que la majeure partie de la bibliothèque se trouve aux Stazunis, les deux tiers de ses visiteurs arrivent du côté québécois.

Comme c'est surprenant…

 

 




jeudi 6 mars 2025

Plus franc que ça, tu meurs


 

Au port Tunis

 



Vénalie Joly, ministre des Affaires étrangères du CAnada, est devenue une experte en droits de douane. Rappelons pour mémoire que le Parti libéral ne la trouvait pas assez compétente pour diriger la ville de Montréal, à l'époque où il lui avait préféré Denis Coderre.

Toujours vite sur ses patins, elle avait trouvé moyen d'accrocher son char bringuebalant à la locomotive du fils de Pierre Elliott Trudeau. Bombardée ministre successivement au Patrimoine cAnadien, puis au Tourisme, entre autres fonctions où elle n'a jamais brillé, on l'a garée, en désespoir de cause, aux Affaires étrangères en 2021.

Maintenant que son ancien mentor s'apprête à quitter la scène par la petite porte, elle cherche à se rendre utile par n'importe quel moyen et semble avoir rejoint le camp de Mark Carné, candidat à la chefferie ayant présentement le vent dans les voiles.

Qui sait, elle qui a le don de se hisser d'un niveau d'incompétence au suivant, elle finira peut-être première ministre du 51e État.

 


 


mardi 4 mars 2025

Le sou-verain

 



* Au bénéfice de notre vaste lectorat à l'international, nous tenons à expliquer que l'expression typiquement québécoise «p'tit change» est un calque de l'anglais désignant la menue monnaie. Ici, l'affirmation est respectueuse du contexte, puisqu'elle est faite en présence du fils de Pierre Elliott Trudeau.




dimanche 2 mars 2025

Enfiler à l'anglaise

 


samedi 1 mars 2025

Martel en tête




Le cinéma à l'international, ça va le changer du théâtre au secondaire.

 

 


 

vendredi 28 février 2025

L'homme Éric du numérique

 


jeudi 27 février 2025

Prudence Guilbault

 


Mots dits

 

par le professeur Skannen


Si vous lisez l'actualité, vous savez que le président yankee, le quadruple «I» (ignare, imbécile, incompétent, impulsif) Donul Trompe a donné pour mandat à son pote Elon Mukus (alias Troudkus Maximus) de réduire les dépenses du gouvernement. Ainsi a été créé le DOGE (Department of Government Efficiency [département de l'Efficacité gouvernementale]). En clair, cela veut dire qu'il va mettre à pied autant d'employés qu'il peut. Il semble que, aux Stazunis, l'efficacité est synonyme de compression de la masse salariale, comme si les services gouvernementaux ne servaient strictement à rien.

Bien entendu, ces mises à pied sont exécutées, dans les services touchés, de manière sauvage. En conséquence, cela a instauré un climat extrêmement anxiogène au sein de l'administration, de sorte que, en attendant le couperet, les fonctionnaires se cherchent un emploi ailleurs, à commencer par les plus compétents. On comprend ainsi que les renvois massifs risquent fort d'aller à l'encontre de l'efficacité.

Mais ni Mukus ni Trompe n'en ont cure. Si le second est incapable de comprendre quoi que ce soit dans quelque domaine que ce soit, le premier, lui, s'en est pris aux instances gouvernementales qui scrutaient de près les procédés douteux au sein des sociétés qu'il possède. Bref, l'un est négligent et l'autre est intéressé.

Qu'importe, d'ailleurs. Dans la réalité des faits, il faut reconnaître que, à cause du DOGE, le gouvernement des Stazunis est en train de se dévorer de l'intérieur.

Qu'il prenne garde: le risque est grand qu'il subisse un sérieux empoisonnement.


mercredi 26 février 2025

Langue de bois et langue française

 



Comme c'est intéressant, ces débats entre libéraux. Puisque le fils de Pierre Elliott Trudeau, enfin au fait de sa totale incompétence en politique, comme en quantité d'autres choses par ailleurs, entend tirer sa révérence, il incombe de nommer  – pardon, je veux dire «élire» – quelqu'un d'autre à sa place.

On se demande un peu à quoi sert un débat dans les circonstances, puisque les quatre candidats ont passé la majeure partie des échanges à tomber d'accord, ce qui est rassurant pour l'avenir. Quel que soit le chef choisi, il n'y aura pas de cabale dans les rangs. Les longs couteaux ne volent pas entre libéraux, semble-t-il.

Preuve que les prétendants au titre suprême font preuve d'une belle unanimité, ils ont tous galéré dans au moins une des deux langues officielles cAnadiennes. Quant à l'autre, elle était de bois.


mardi 25 février 2025

Éternel cilice

 



Lorsqu'on nous dit que le gouvernement n'a pas d'argent ou que le déficit se creuse, cela est bien entendu un signe qu'il nous faudra se serrer la ceinture encore un peu plus.

En fait, c'est le discours dominant depuis, essentiellement, le début des années 1980. Sauf que – on le constate aujourd'hui – les sacrifices ne semblent devoir être consentis que par la population. Les dirigeants, eux, continuent d'agir comme si les fonds étaient illimités.

Combien de fois de grands projets ont-ils dépassé leurs budgets? Les exemples abondent et on ne prendra la peine de ne signaler que les hôpitaux universitaires, les réseaux de métros de banlieue ou les systèmes informatiques. Et encore, les dépassements budgétaires ont aussi un revers de médaille assez peu reluisant. Car si les coûts sont exorbitants, le résultat final est marqué par l'incompétence dans la menée des travaux.

Comment les décideurs font-ils pour se maintenir en selle après avoir fait preuve d'un tel laxisme couplé à une si profonde incompétence? C'est très simple; il y a deux solutions. Ou bien il incombe de trouver un coupable, un seul, et de le sanctionner sévèrement. Bref, trouver un bouc émissaire qui va payer pour tout le monde, et ce, bien au-delà de sa faute. Ou bien – et c'est la technique préférée – il suffit de noyer le poisson. Il n'y a qu'à faire en sorte que tant de mains ont pétri la mauvaise pâte qu'il devient impossible de désigner ne serait-ce qu'un seul responsable.

Lorsque l'heure de rendre des comptes sonne, on assiste alors à un jeu de patate chaude où les reproches sont tellement nombreux, et lancés dans toutes les directions, qu'ils tombent dans le vide. Comme ils n'ont atterri dans le giron de personne et qu'ils finissent par terre, il suffit alors de les balayer sous le tapis afin de les ajouter aux autres faux-fuyants que nos courageux politiciens tentent ainsi de soustraire à la mémoire collective.

Et surtout, n'oubliez pas un point essentiel du gaspillage institutionnel: continuez à vous serrer la ceinture.


dimanche 23 février 2025

Je n'en ai manucure

 



C'est rassurant de voir que le fils de Pierre Elliott Trudeau, malgré les divergences de vues, continue de faire son rapport à son supérieur immédiat.

Professionnel jusqu'au bout des ongles.


samedi 22 février 2025

Efface de cas REM

 


vendredi 21 février 2025

Coup de pompes

 



Celle-là, je ne l'avais pas vue venir. Figurez-vous que not' bon premier ministre, M. François le Gault*, a trouvé un nouveau moyen de contrer les fameux tarifs de Donul Trompe. En effet, son idée géniale consiste à imposer de nouveaux tarifs douaniers à – tenez-vous bien – la Chine…

Bref, il s'imagine que, si son CAnada fait comme les Stazunis, ces derniers seront plus gentils envers lui. Non seulement fait-il ainsi preuve d'un excellent léchage de pompes, mais en outre il est complètement à côté des siennes.

Tout d'abord, la reconnaissance est une vertu, une disposition des plus rares au sud de la frontière. Ensuite, ce n'est pas en proposant des solutions aussi stupides que celles proférées par le président stazunien qu'on se prémunira contre les accès de connerie de ce dernier. Bien au contraire, ça ne fera que l'encourager.

J'ai l'impression que M. le Gault a en ce moment un coup de pompe. En tout cas, c'est ce qu'il fait avec notre air.

 




* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)

jeudi 20 février 2025

TGV vs PDG

 


Les droits dans l'engrenage

 



Il y a presque 55 ans, nos droits ont commencé à passer à la moulinette. Pourquoi 55 ans? Parce que, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1970, sans raison valable, les droits des citoyens québécois ont été abolis d'un seul coup de crayon. Comme quoi, ils ne tenaient pas à grand-chose… Bien sûr, il furent plus ou moins rétablis par la suite, mais, depuis, ils n'ont cessé d'être battus en brèche.

Au fil du temps, plutôt que de les effacer tous d'un coup, ils sont rognés petit à petit, un domaine d'application à la fois. Chaque année, l'un ou l'autre palier de gouvernement donne un coup de manivelle et l'un de nos droits s'estompe un peu plus. Peu importe lequel, d'ailleurs, puisqu'ils devront tous y passer éventuellement.

Fort heureusement, tous ces droits, fragile espèce en voie de disparition, sont systématiquement remplacés par nombre de devoirs. Et s'il en est un de ces derniers qu'il ne faut jamais utiliser pour changer la tendance, c'est bien celui de l'électeur.

Le temps passé à l'attendre

 

 

Nous avons un excellent premier ministre qui, fort heureusement, a une deuxième joue et qui n'hésite jamais quand vient le temps de la tendre.

mercredi 19 février 2025

Héritage trudesque*

 



* Ou est-ce «trudien», «trudique», «trudéen», «trudieux», «trudal»? J'ai un trude mémoire.

Ave Kekius Maximus! (bis)

 


* Kekius

mardi 18 février 2025

The show Musk goes on

 


Qui votera verra

 



Croyez-vous que les gens de Québec en ont plein la soupière des conneries concernant l'ineffable «troisième lien»*?

Je me demande…

Bah, on verra bien aux prochaines élections, pas vrai?


* Sans doute que ça fonctionnera à merveille, du premier coup et à tous les coups, comme le REM à Montréal.

lundi 17 février 2025

dimanche 16 février 2025

Discrimination

 



Un des faux-semblants invoqués par l'administration yankee afin d'imposer des droits de douane, et d'en revenir par le fait même au protectionnisme, est d'inciter le CAnada à mieux contrôler le trafic de fentanyl. Notons qu'il se fabrique certainement plus de fentanyl aux USA qu'au CanAda. Mais passons.

Qui se souvient – qui a jamais su? – que la CIA fut le principal promoteur de la culture du pavot au temps de la guerre afghane contre l'URSS? En effet, les seigneurs de la guerre se sont servis de cette ressource afin de se financer avec l'appui tacite du gouvernement yankee qui s'est débrouillé pour écouler la production d'héroïne sur le marché européen. Rien de bien nouveau là-dedans, puisque la CIA avait mené, au Laos, le même genre d'opération au temps de la guerre du Vietnam.

D'ailleurs, le trafic de drogue avait déjà, dans un passé plus lointain, été au cœur d'autres conflits. Pensons seulement aux guerres de l'opium menées contre la Chine par le Royaume-Uni; avec la complicité de la France et des Stazunis – déjà –, il va sans dire.

Par ailleurs, passons rapidement sur la tolérance dont Washington a fait preuve dans le passé à l'égard des narcotrafiquants. Quand ils étaient colombiens, ils contribuaient à déstabiliser le Venezuela et à combattre les forces armées révolutionnaires en Colombie même. Quand ils étaient mexicains, ils représentaient une clientèle importante pour les fabricants d'armes stazuniens.

Alors, tout ce battage au sujet du fentanyl cAnadien, qui serait si dangereux pour les Yankees, ne peut être qu'une vaste hypocrisie. S'il est sincère, alors ce n'est rien d'autre que de la discrimination.

Mais comme ce sont les Yankees, ça peut être les deux.





samedi 15 février 2025

État-providence providentiel

 



Ce n'est pas d'hier qu'il est question d'abolir «l'État-providence» québécois. Mais, avant de l'abolir, encore faudrait-il définir exactement ce qu'est cet élusif «État-providence».

Dans l'esprit de certains, assez fortunés d'ailleurs, ce serait une forme de socialisme où la population, de la première à la dernière personne, serait prise en charge par l'État pour la doter de tout ce dont elle aurait besoin afin de s'épanouir.

Ainsi, l'État-providence assurerait à chacun une éducation universelle, gratuite et de qualité à tous les niveaux académiques. Il garantirait à chacun un emploi dont le salaire permettrait de vivre décemment. Il fournirait à l'ensemble de la population un logement convenable et salubre, et ce, à un prix raisonnable. Il élaborerait des services de santé ponctuels et rapides dans toutes les régions. Il offrirait des infrastructures solides et rigoureusement entretenues, surtout en matière de transport, qu'il soit public ou privé.

Ce ne sont là que quelques exemples de ce que l'on peut considérer comme les caractéristiques d'un État-providence. Est-ce ce que l'on constate au Québec? Oh! que non! Alors d'où vient cette notion étrange selon laquelle nous vivons aux crochets d'un État-providence?

L'appellation n'est véritablement utilisée, à intervalles réguliers, que par les possédants – et leurs laquais – qui trouvent que trop peu d'argent public est transféré dans la sphère privée, en dépit des sacrifices que l'austérité impose aux gens. En effet, dès lors que certains des revenus de l'État échappent au contrôle des prévaricateurs et des concussionnaires qui se targuent de mener la barque de l'économie d'une crise à l'autre, il s'agit d'une extravagance que le Québec n'a pas les moyens de se payer; sans jeu de mots.

Finalement, ce mythique État-providence est d'abord et avant tout un État providentiel pour des truands qui sont de toute façon couverts par les lois qu'ils nous imposent.


vendredi 14 février 2025

V'là autre chose

 



Combien de gens se sont réjouis, aux Stazunis, de l'élection de Donal' Trompe?  Et combien d'autres, un peu partout dans le monde ? Enfin, s'est-on dit, la prétendue démocratie yankee jetait une seconde fois – la bonne – le masque et se révélait pour ce qu'elle est depuis la fin de la guerre froide: une dictature renouvelable aux quatre ans.

Ainsi, ce cher, gros, vieux Don-don, une fois son ample postérieur bien posé à la Maison-Blanche, s'est-il lancé dans une présidence consistant en l'émission d'une suite de décrets, impulsés par ses conseillers, des proches plus véreux les uns que les autres, sans passer par les instances législatives censées donner une légitimité aux lois.

Ses chauds partisans étaient dès lors en droit d'espérer que, enfin, on allait pouvoir fouler aux pieds les principes légalistes induits par la Constitution yankee. Leur but semblait atteint; au moins, le pensaient-ils.

Or, il n'en est rien.

C'est avec regret que nous devons constater qu'il subsiste encore des obstacles aux pouvoirs étendus du président autocrate en la personne du système judiciaire. En effet, la consternation nous gagne lorsqu'on découvre qu'il a suffi d'un jugement pour retarder de trois mois le gel du fonds d'aide humanitaire yankee. C'est regrettable, car, sans cette aide, il y aura de plus en plus de pays déstabilisés et hostiles aux Stazunis.

Ce n'est jamais une bonne idée d'ôter aux pauvres, qu'ils soient des communautés ou des individus, le peu qu'on leur laissait. Ça, ils risquent de mal le prendre, en attendant de décider de prendre autre chose…

mercredi 12 février 2025

Déni Coderre

 


La preuve par 2400

 


mardi 11 février 2025

À voir son voyage

 


lundi 10 février 2025

Mots dits

 

Par le Professeur Skannen

 

En 1980 apparaissait dans les quotidiens nord-américains une bande dessinée intitulée Calvin and Hobbes. Imaginés par Bill Watterson, les deux principaux personnages étaient Calvin, un petit garçon à la fois hyperactif, espiègle et doté d'une imagination débordante, et son tigre en peluche Hobbes qui, dans l'esprit de Calvin, était un personnage réel et tout à fait vivant.


À la fois drôle et intelligente, la BD connut un succès immense jusqu'en 1995, année où Watterson en cessa la publication. Entre-temps, et afin de préserver son intégrité artistique, il avait refusé qu'on commercialise le fruit de son travail, contrairement à quantité d'autres personnages de bande dessinée ou d'animation, sous forme de vêtements, de figurines ou autres pacotilles idoines.

Ainsi, d'une part, il s'est coupé d'une colossale source de revenus et, en plus, ses œuvres furent parfois utilisées en dehors de son consentement, et ce, sans que l'auteur eût les moyens d'en interdire la diffusion. L'exemple le plus fréquent fut cette interprétation abusive de Calvin en train de faire pipi et qui fut utilisée largement afin de dénigrer à peu près tout et son contraire.

Dans le contexte actuel qui prévaut, surtout quant aux relations entre le CAnada, le Québec et les Stazunis, il me semble que cette leçon devrait nous interpeller. Certes, il se peut que, parfois, nous ayons à consentir quelque sacrifice, mais qu'est-ce que c'est en comparaison du prix de notre dignité?

Oui, le CAnada et le Québec risquent de perdre certains revenus dans cette guerre tarifaire qui prend de l'ampleur. Mais, une fois que la poussière sera retombée, et avec elle les abusives prétentions yankees, au moins aurons-nous retiré de l'aventure autre chose que le goût amer de l'abjecte sujétion.

 


 


Solde d'après-Noël?


 

dimanche 9 février 2025

Par the fransseyz


 

Et encore moins à l'heure de la quête

 


samedi 8 février 2025

Denis Coderre connaît la musique

 








L'effoiré* du hockey

 

* Nous avons pris la liberté, pour le bénéfice de nos chers lecteurs étrangers, d'apporter ici une définition de ce terme; prière de bien la lire jusqu'à la fin. Le terme se rapproche du qualificatif «foireux».

vendredi 7 février 2025

Trudeau su'l piton*

 

 

* Au bénéfice de notre vaste lectorat à l'international, mentionnons que l'expression «être su'l (sur le) piton» signifie assurer comme une bête. Dans ce cas-ci, la référence au mot «bête» serait peut-être plus appropriée.

J'aime pas mon public!

 



Il faut comprendre les jeunes médecins, aussi.

Le public a payé une bonne partie de leur formation; le public les a financés avec des bourses et des prêts étudiants; le public leur garantit des postes; le public leur verse des honoraires très avantageux; le public leur assure un grand pouvoir au sein du réseau de la santé.

Alors, vous comprenez qu'ils aimeraient que le public leur fiche un peu la paix.


mercredi 5 février 2025

«Mots dits» par le Professeur Skannen

 

Rififi d'tarifs

Cela a commencé, mes chers petits enfants, avec Cuba. Ce pays que Joe Bidon, pour emmerder Donal' Trompe, avait finalement retiré de la liste des nations encourageant le terrorisme. La semaine même de son entrée en dysfonction, le nouveau président remettait Cuba sur ladite liste. Pas eu l'air malin. Déjà que sa ribambelle de nominations n'était pas au-dessus de toute critique.

Puis, pas longtemps après, il y a eu, parallèlement, l'interminable histoire des tarifs douaniers avec le CanAda et le Mexique, d'un côté, et la totale – pour ne pas dire totalitaire – abjection des déportations de sans-papiers, menottes au poing dans des avions-cargos militaires, de l'autre. Dans les deux cas, les protestations se sont élevées sans que la Maison-Blanche n’en eût cure. Éventuellement, ce ballon-sonde commencera à se dégonfler; jusqu'à quel point, c'est ce que nous saurons dans un mois.

Et puis maintenant, comme l'entrepreneur véreux qu'il est, présentant le projet de développement d'un quartier redondant au conseil municipal, le président yankee envisage le nettoyage ethnique de la bande de Gaza. Sans doute songe-t-il déjà au beau terrain de golf qu'il pourrait y ouvrir.

Tout ça, dans l'espace de quelques semaines; c'est à se demander si don Donald pourra garder la cadence encore longtemps comme ça. Toute la planète en parle, en tout cas, comme sans doute l'ont fait les villageois dans l'histoire du petit garçon qui criait au loup. Sauf qu'ici, il s'agit d'un gros bonhomme en salopette orange, ombrageux et constamment le fusil à portée de la main, au cas où les enfants d'à côté viendraient voler ses pommes.



mardi 4 février 2025

Le ridicule mue

 


En arrière, toute!

 



Ainsi, Donal' Trompe a encore déployé ses effets de manche pour rien. Pendant des jours et des semaines, il a été question de barrières tarifaires et de protectionnisme à outrance. Comme d'habitude, il a parlé à tort et à travers jusqu'à ce qu'il s'avère trop fatiguant pour lui de faire quelque chose.

Certains racontent que c'est le talent du fils de Pierre Elliott Trudeau qui a évité les mesures yankees. Du talent de sa part? Mieux vaut tard que jamais… Allons, soyons sérieux. Sans doute, en coulisse, quantité de conseillers ont expliqué au président stazunien que ces mesures seraient contre-productives sur le plan économique.

Ou peut-être n'avait-il tout simplement pas d'intention véritable de s'en prendre commercialement à ses voisins. Comme sa lubie d'annexion du CAnada ou d'achat du Groenland ou de conquête de Panama, tout cela semble maintenant n'être que du vent afin d'occuper l'avant-scène une nouvelle fois, car son ego si fragile ne peut supporter de ne pas occuper constamment à lui seul les feux de la rampe.

Et puisqu'il est question de tarifs douaniers, je vous encourage à regarder l'extrait ci-dessous d'une conférence de l'historien Henri Guillemin qui résume, à partir de 13 minutes 30 secondes, à quoi se réduit le protectionnisme à outrance et à qui il profite réellement.

Vendrais-je la mèche en disant que ce n'est pas à vous? Pas plus que le libre-échange, d'ailleurs.







lundi 3 février 2025

Lèche faire

 



Dans le contexte actuel de crise quant aux relations entre les Stazunis et le CAnada, le discours est en train de changer. Et nulle part mieux que dans le quotidien La Presse on remarque une nouvelle attitude qui point à Ottawa où on annonce d'éventuelles mesures de rétorsion aux dépens du voisin du sud et un durcissement des politiques à son égard. Bref, comme l'indique le titre ci-dessus, c'est la fin du «CAnada gentil».

Autrefois, il était lèche-cul et, désormais, il ne sera que lèche-bottes.

samedi 1 février 2025

Barbarie



Le ministre de l'Intérieur de France, M. Bruno Retailleau, n'a pas mâché ses mots au sujet du saccage de la tombe de Jean-Marie Le Pen, l'ancien chef de l'extrême droite. En effet, des inconnus ont endommagé, à coups de masse, le monument funéraire. Le ministre a parlé d'une «abjection absolue», soulignant que «le respect des morts est ce qui distingue la civilisation de la barbarie».

Nous ne pouvons que souscrire à de telles paroles qui défendent ainsi la mémoire d'un homme qui a su si bien démontrer, au cours de sa carrière militaire, que le respect des morts est infiniment plus important que le respect des vivants.


 

vendredi 31 janvier 2025

Servage

 

 

À quoi sert le service du serf, ce semi-esclave féodal, cet inféodé à la servitude? Mais au servage, voyons; l'éternelle disponibilité de celui chez qui toute la force tient dans son impuissance.

mercredi 29 janvier 2025

Sevrage

 


Question ambiguë

 


mardi 28 janvier 2025

Enfin, la reprise parlementaire!