jeudi 10 avril 2025
mardi 8 avril 2025
samedi 5 avril 2025
vendredi 4 avril 2025
Antinomie
Ce cher, bon, gros, vieux Donul Trompe a déclaré récemment qu'il ne changerait jamais de politique. Sans doute faisait-il allusion à sa décision d'imposer des tarifs douaniers à la majorité des pays.
Or, si on considère les aléas qui ont marqué son premier mandat, le fait pour lui de ne pas changer de politique est, en soi, un changement de politique. Comme contradiction, on ne fait pas mieux. Alors que faut-il croire?
Certainement pas lui.
P.S. N'allez pas penser que je suis opposé à la notion de protectionnisme. D'une part, cette politique est la marque des économies faibles ou faiblissantes. Dans le cas des Stazunis, il n'y a qu'à s'en féliciter. D'autre part, le protectionnisme marque la fin du libre-échange qui est le socle sur lequel s'est bâtie la mondialisation, avec son cortège de délocalisations, d'appauvrissement des travailleurs et de désintégration des services publics au bénéfice des intérêts privés. Alors…
mardi 1 avril 2025
Imbécile indocile
Le trait commun des imbéciles est que, lorsque tout le monde leur démontre que leur conduite est erronée, ils s'entêtent à poursuivre sur la mauvaise voie. Est-ce parce qu'ils sont sourds aux conseils? Parce qu'ils se méfient des avis divergents? Cherchent-ils à prouver la validité de leurs décisions malgré l'évidence? Préfèrent-ils la fuite en avant au devoir de réserve? Sont-ils persuadés de posséder la vérité en dépit de tout?
Non. Rien de tout cela. Pour expliquer le comportement délétère de l'imbécile, il ne faut pas perdre de vue un élément essentiel propre à sa manière d'être: c'est un imbécile.
lundi 31 mars 2025
samedi 29 mars 2025
Les rues de Montréal
J'aime les rues de Montréal
Pour moi, c'est un vrai dédale
Je crie, je rage
Cette vie méchante
Il y a partout des freins autour
À chanter sur l'air de Les nuits de Montréal
vendredi 28 mars 2025
jeudi 27 mars 2025
Sans
On sait que le métro de Montréal a expulsé les sans-abri. Mais il peut toujours accueillir les sans-dessein*.
* Au bénéfice de notre vaste lectorat à l'international, notons que l'expression «sans-dessein» est utilisée pour désigner une personne «peu brillante […], sans initiative», Larousse, dictionnaire des canadianismes.
mardi 25 mars 2025
Tonitruant Bas-Côté
Ce cher, bon, gros, vieux Mathieu Bas-Côté a pris la parole sur CNews, une émission d'information française comme son nom l'indique. Il a fait un retour des plus éloquents sur la crise de la Covid-19, de sinistre mémoire.
Pieux tout autant que ses vœux, il a admis que lui-même, comme tous les commentateurs de l'époque, devait faire son autocritique – sans doute préférerait-il dire son mea culpa. En effet, il regrette que cette période noire ait été marquée par une obéissance aveugle envers les diktats de gouvernements tous plus liberticides les uns que les autres, sous la botte de Big Pharma et avec la complicité des officines de santé publique tant nationales que mondiales. Cette obéissance a été encouragée par des commentateurs comme lui qui ont été trop dociles dans les circonstances, ce qui a amené des débordements.
À qui la faute, selon lui? Si j'ai bien compris ses entourloupes verbales – ce qui n'est pas toujours facile –, les abus commis durant cette période seraient notre faute. Oui, il semble que, si lui avait le droit d'être docile, nous avions tort d'être soumis. Tout au moins est-ce ce que j'ai compris; allez l'écouter et dites-moi si j'ai rêvé.
Promet-il d'être plus méfiant envers le pouvoir à l'avenir? Curieusement, ça, il n'en parle pas.
Au vrai, ses silences sont plus tonitruants que ses coups de gueule.
lundi 24 mars 2025
dimanche 23 mars 2025
Le billet du biais
Le juge Denis Gallant a été nommé président de la commission d'enquête sur le fiasco de SAAQ-clic, un autre projet foireux d'informatisation d'un service gouvernemental qui, malgré les quantités faramineuses de dollars jetées dans ce puits sans fond, n'a tout simplement pas fonctionné.
Sa Seigneurie Gallant jouit d'une réputation sans taches, à tel point que son choix a été entériné par le gouvernement en dépit du fait qu'il est une connaissance de longue date de la présidente du Conseil du trésor, organisme chargé d'éponger les extravagances usuelles.
Le magistrat a déclaré pour sa part qu'il n'entendait pas se récuser de cette nomination, mais qu'il entamerait son mandat en servant une «mise en garde». Ces instructions auront-elles pour objet les personnes mal avisées qui oseraient mettre en doute son impartialité ou celles qui tenteront de l'influencer? Pour l'heure, la réponse à cette question demeure en suspens.
Dès lors, n'en posons pas nous-mêmes, assurés que nous sommes que rien ni personne ne viendra entacher les procédures de la commission d'enquête par quelque biais que ce soit. Certes pas un biais en défaveur du gouvernement.
Là-dessus, je vous donne mon billet.
samedi 22 mars 2025
Fou
Enfin une bonne nouvelle! En effet, officiellement, Donul Trompe, le président des Stazunis, veut désormais établir une relation de confiance avec l'Iran. Vous savez, ce pays avec lequel Washington avait négocié un traité sur l'usage de l'énergie nucléaire, traité que M. Trompe avait déchiré par la suite sans raison valable, apparemment sous le coup d'une lubie.
En bref, le président yankee avait fait un fou de lui – comme le veut une expression québécoise qui ne nécessite aucune explication – sur la scène internationale, mettant ainsi en évidence son impulsivité et sa courte vue en toutes choses.
Il est difficile à ce point-ci de savoir quelle sera la réaction dans le contexte tendu qui prévaut au Moyen-Orient. Compte tenu du fait que le caractère imprévisible de l'occupant de la Maison-Blanche restera sans doute dans la mémoire iranienne, on peut facilement imaginer ce que doivent dire les dirigeants là-bas: «Un fou dans une poche!» Et cette expression-là a grand-besoin d'une explication*.
* Un fou dans une poche!, selon le Larousse dictionnaire des canadianismes, est «une phrase que lance à la figure de son interlocuteur celui que l'on semble prendre pour un imbécile.»
** Équivalent de «jouer au con», Le Robert.
jeudi 20 mars 2025
À vous revoir, M. GND
C'est avec tristesse que nous avons appris la décision de M. Gabriel Nadeau-Dubois de quitter, pour un temps tout au moins, la vie politique. En effet, celui-ci a annoncé qu'il ne se représenterait pas aux prochaines élections provinciales, bien qu'il entende terminer son mandat, respectant ainsi la volonté populaire qui lui avait accordé sa confiance.
Nous espérons le revoir à l'avenir, quel que soit le rôle qu'il projette de remplir dans le domaine politique; commentateur, journaliste ou autre.
Évidemment, il existe d'autres partis politiques, nouveaux et démocratiques, où il pourrait faire valoir ses talents. Dès lors, considérons ce départ non comme un adieu, mais bien plutôt comme un au revoir.
mardi 18 mars 2025
Œuf et misme
S'appelle-t-il Monsieur Misme celui qui désigne la présence des sans-abri dans le métro de Montréal de «flânage»? Qu'il se rassure, d'ailleurs, cette belle époque où les «flâneurs» venaient s'abriter du froid glacial – et potentiellement mortel – dans la chaleur du métro est maintenant révolue.
En effet, la Société de Transport de Montréal (STM) a désormais interdit ce qu'elle nomme, sans doute par pudeur, «flânage» et qui n'est en fait qu'un mode de survie en hiver.
Le recours à cette forme de litote s'applique-t-il en d'autres circonstances? Finira-t-on par accuser celui qui fouille les poubelles pour se nourrir de «gourmandise»?
Mots dits
par le professeur Skannen
L'attitude yankee actuelle est généralement imputée à l'incompétence patente du président Donul Trompe. Or, ce serait inexact de faire porter le blâme uniquement par ce pantin ridicule.
Pour comprendre, il faut creuser davantage. Tout d'abord, avec les délocalisations et la désindustrialisation des Stazunis, cela a développé un problème que personne n'a pu – ou voulu – voir. Afin de comprimer le plus possible la masse salariale, les capitalistes yankees ont expédié outre-frontière une bonne partie de leur production. Ainsi, les biens de consommation ont dû être importés de plus en plus, ce qui eut pour effet de plomber la balance commerciale (1). Depuis des années, cette dernière est déficitaire et l'écart n'a fait que s'accélérer avec le temps.
Ensuite, le déficit budgétaire a démesurément crû au cours de cette période. À tel point que le service de la dette yankee est sur le point de dépasser le budget de la défense. Advenant que les Stazunis se retrouvent en défaut de paiement, cela pourrait se traduire par une catastrophe financière mondiale. Seule solution pour eux, le recours à la force politico-militaire pour obliger certains pays, comme le Japon entre autres, à acheter de la dette yankee en échange de la protection US.
C'est dans cette optique que le gouvernement stazunien entend élever des barrières tarifaires afin de rapatrier la production à l'intérieur de ses frontières. Cependant, la manœuvre n'a eu pour effet jusqu'à maintenant que de braquer ses partenaires contre lui. Au surplus, en agissant ainsi, l'État yankee place la charrue devant les bœufs. Avant de fermer ses frontières aux biens étrangers, il faudrait avoir rétabli la production chez lui, ce qui n'est pas le cas.
Sans doute afin de relancer les exportations et d'atténuer le déficit de la balance commerciale, Washington a décidé d'imposer à ses alliés de l'OTAN de consacrer 3% – quand ce ne sera pas plus – de leur PIB aux budgets militaires, quitte à sabrer à l'aveugle les programmes sociaux, à la Musk. Bien entendu, les armes devront être achetées avant tout aux multinationales du meurtre stazuniennes (2).
Rééquilibrage de la balance commerciale et réduction de la dette sont les deux facettes de la même médaille, avec la vente d'armes et l'imposition de tarifs comme moyen pour y parvenir. Le tout n'a qu'un but: tenter de contrecarrer la montée en puissance autant économique que militaire de la Chine.
Ce que les Yankees ne comprennent pas, c'est qu'à force de combattre un ennemi, ils vont s'en mettre d'autres à dos.
(1) https://les7duquebec.net/archives/298541
(2) Pour la période 2019-2023, 55% des importations d'armes par les pays européens provenaient des Stazunis (Le Monde diplomatique, mars 2025, p. 3)
lundi 17 mars 2025
samedi 15 mars 2025
vendredi 14 mars 2025
jeudi 13 mars 2025
Fixe gibbon
Le renommé Pierre Fitzgibbon, ancien ministre de l'Économie et porte-étendard du projet Northvolt, est de retour dans l'actualité, en ce moment.
Fixé au micro de Patrick Lagacé – lieu de mise en confiance, s'il en est, pour les fédéralistes – il a expliqué que la «filière batterie» – il n'ose plus l'appeler le projet Northvolt, lui – va inévitablement se concrétiser, malgré tout bon sens. Il faut dire que l'annonce récente de la faillite de l'entreprise Northvolt en Europe a pratiquement donné un coup de grâce au projet d'usine de batterie de Saint-Basile-le-Grand.
Il a insisté pour dire que la fameuse «filière» allait représenter des investissements de plusieurs milliards. Le tout étant de savoir qui allait investir cette somme; un fabricant de batteries ou la population du Québec?
Mais cela n'est pas la raison pour laquelle M. Fitzgibbon est de retour dans l'actualité. En fait, nous sommes heureux d'annoncer qu'il vient de décrocher un poste de conseiller chez Ariane Phosphate, promoteur d'un projet de fabrication d'un composé destiné aux batteries lithium-ion.
Ici, la conscience m'impose de signifier une mise en garde aux dirigeants d'Ariane Phosphate. Leur nouveau conseiller a, par le passé, coûté au moins 200 millions de dollars à son employeur précédent. Relativisons tout de même: ce n'étaient là que des fonds publics, alors…
mercredi 12 mars 2025
mardi 11 mars 2025
Étapisme
Le départ du fils de Pierre Elliott Trudeau s'est déroulé en suivant une mauvaise mise en scène qui aurait bien pu être de son propre cru.
Première étape, son annonce en janvier dernier qu'il renonçait à rester en poste en tant que premier ministre du CAnada. Évidemment, la nouvelle fut accueillie avec consternation par tout le monde. Les quelques fidèles qui lui restaient déploraient ce départ, tandis que la majorité se demandait pourquoi il avait fallu l'attendre si longtemps.
Deuxième étape, la course à la chefferie pour lui trouver un remplaçant. Comment se fait-il qu'il fallût tant de temps pour combler un tel vide? C'est un mystère que seuls d'honnêtes (sic) libéraux peuvent peut-être élucider.
Troisième étape, le cirque de son départ au terme de sa dernière réunion auprès de ses députés. Pour donner toute sa mesure, il a tiré la langue dans une ultime grimace de cabotin, tout en volant une chaise de la Chambre des communes.
Quatrième étape, son passage prochain auprès de la très bilingue gouverneure générale du CAnadae afin de lui annoncer officiellement son départ et, sans doute, pour la prévenir dans sa langue maternelle qu'elle devrait recevoir tout de suite après la visite de son remplaçant. Ce dernier, d'ailleurs, selon toute apparence retournera la voir d'ici quelques semaines – sinon quelques jours – pour lui demander de bien vouloir dissoudre la Chambre.
Cinquième étape, l'entrefilet annonçant qu'il s'est trouvé une nouvelle job quelque part, ce qui marquera sans doute l'actualité, car dépourvu d'expérience, qui voudra bien de lui? Peut-être comme idiot utile...
Combien de temps avant qu'il ne tombe dans l'oubli? Difficile à dire. À une autre époque, il avait déclaré à Patrick Lagacé en 2010: «La vie est trop importante pour être prise au sérieux.»
Et lui, pas assez.
lundi 10 mars 2025
dimanche 9 mars 2025
vendredi 7 mars 2025
Surprise à Stanstead
Stanstead est une charmante communauté sise à la frontière entre le Québec et les Stazunis, juste à côté du lac Memphrémagog. Comme tant d'autres choses encore, le lieu est source d'agacement pour les autorités yankees. En effet, toujours aussi maniaques en ce qui a trait à leur territoire – tout en respectant assez peu celui d'autrui –, les services frontaliers stazuniens n’apprécient pas que les abonnés traversent librement la frontière afin de visiter la bibliothèque locale.
Oui, car l'établissement chevauche ladite frontière et la porte d'entrée se trouve du côté yankee. Ainsi, les abonnés commencent par passer au sud avant de revenir devant les rayons qui, bien souvent, se trouvent, eux, au Québec. Vous imaginez sans peine que des impérialistes comme en trouve présentement en poste à Washington goûtent assez peu qu'on entre dans leur pays comme on le ferait dans n'importe quel moulin. Et pour des livres, encore!
Ce qui ne fait qu'envenimer les choses, c'est que, en dépit du fait que la majeure partie de la bibliothèque se trouve aux Stazunis, les deux tiers de ses visiteurs arrivent du côté québécois.
Comme c'est surprenant…
jeudi 6 mars 2025
Au port Tunis
Vénalie Joly, ministre des Affaires étrangères du CAnada, est devenue une experte en droits de douane. Rappelons pour mémoire que le Parti libéral ne la trouvait pas assez compétente pour diriger la ville de Montréal, à l'époque où il lui avait préféré Denis Coderre.
Toujours vite sur ses patins, elle avait trouvé moyen d'accrocher son char bringuebalant à la locomotive du fils de Pierre Elliott Trudeau. Bombardée ministre successivement au Patrimoine cAnadien, puis au Tourisme, entre autres fonctions où elle n'a jamais brillé, on l'a garée, en désespoir de cause, aux Affaires étrangères en 2021.
Maintenant que son ancien mentor s'apprête à quitter la scène par la petite porte, elle cherche à se rendre utile par n'importe quel moyen et semble avoir rejoint le camp de Mark Carné, candidat à la chefferie ayant présentement le vent dans les voiles.
Qui sait, elle qui a le don de se hisser d'un niveau d'incompétence au suivant, elle finira peut-être première ministre du 51e État.
mardi 4 mars 2025
Le sou-verain
* Au bénéfice de notre vaste lectorat à l'international, nous tenons à expliquer que l'expression typiquement québécoise «p'tit change» est un calque de l'anglais désignant la menue monnaie. Ici, l'affirmation est respectueuse du contexte, puisqu'elle est faite en présence du fils de Pierre Elliott Trudeau.
dimanche 2 mars 2025
samedi 1 mars 2025
vendredi 28 février 2025
jeudi 27 février 2025
Mots dits
par le professeur Skannen
Si vous lisez l'actualité, vous savez que le président yankee, le quadruple «I» (ignare, imbécile, incompétent, impulsif) Donul Trompe a donné pour mandat à son pote Elon Mukus (alias Troudkus Maximus) de réduire les dépenses du gouvernement. Ainsi a été créé le DOGE (Department of Government Efficiency [département de l'Efficacité gouvernementale]). En clair, cela veut dire qu'il va mettre à pied autant d'employés qu'il peut. Il semble que, aux Stazunis, l'efficacité est synonyme de compression de la masse salariale, comme si les services gouvernementaux ne servaient strictement à rien.
Bien entendu, ces mises à pied sont exécutées, dans les services touchés, de manière sauvage. En conséquence, cela a instauré un climat extrêmement anxiogène au sein de l'administration, de sorte que, en attendant le couperet, les fonctionnaires se cherchent un emploi ailleurs, à commencer par les plus compétents. On comprend ainsi que les renvois massifs risquent fort d'aller à l'encontre de l'efficacité.
Mais ni Mukus ni Trompe n'en ont cure. Si le second est incapable de comprendre quoi que ce soit dans quelque domaine que ce soit, le premier, lui, s'en est pris aux instances gouvernementales qui scrutaient de près les procédés douteux au sein des sociétés qu'il possède. Bref, l'un est négligent et l'autre est intéressé.
Qu'importe, d'ailleurs. Dans la réalité des faits, il faut reconnaître que, à cause du DOGE, le gouvernement des Stazunis est en train de se dévorer de l'intérieur.
Qu'il prenne garde: le risque est grand qu'il subisse un sérieux empoisonnement.
mercredi 26 février 2025
Langue de bois et langue française
Comme c'est intéressant, ces débats entre libéraux. Puisque le fils de Pierre Elliott Trudeau, enfin au fait de sa totale incompétence en politique, comme en quantité d'autres choses par ailleurs, entend tirer sa révérence, il incombe de nommer – pardon, je veux dire «élire» – quelqu'un d'autre à sa place.
On se demande un peu à quoi sert un débat dans les circonstances, puisque les quatre candidats ont passé la majeure partie des échanges à tomber d'accord, ce qui est rassurant pour l'avenir. Quel que soit le chef choisi, il n'y aura pas de cabale dans les rangs. Les longs couteaux ne volent pas entre libéraux, semble-t-il.
Preuve que les prétendants au titre suprême font preuve d'une belle unanimité, ils ont tous galéré dans au moins une des deux langues officielles cAnadiennes. Quant à l'autre, elle était de bois.
mardi 25 février 2025
Éternel cilice
Lorsqu'on nous dit que le gouvernement n'a pas d'argent ou que le déficit se creuse, cela est bien entendu un signe qu'il nous faudra se serrer la ceinture encore un peu plus.
En fait, c'est le discours dominant depuis, essentiellement, le début des années 1980. Sauf que – on le constate aujourd'hui – les sacrifices ne semblent devoir être consentis que par la population. Les dirigeants, eux, continuent d'agir comme si les fonds étaient illimités.
Combien de fois de grands projets ont-ils dépassé leurs budgets? Les exemples abondent et on ne prendra la peine de ne signaler que les hôpitaux universitaires, les réseaux de métros de banlieue ou les systèmes informatiques. Et encore, les dépassements budgétaires ont aussi un revers de médaille assez peu reluisant. Car si les coûts sont exorbitants, le résultat final est marqué par l'incompétence dans la menée des travaux.
Comment les décideurs font-ils pour se maintenir en selle après avoir fait preuve d'un tel laxisme couplé à une si profonde incompétence? C'est très simple; il y a deux solutions. Ou bien il incombe de trouver un coupable, un seul, et de le sanctionner sévèrement. Bref, trouver un bouc émissaire qui va payer pour tout le monde, et ce, bien au-delà de sa faute. Ou bien – et c'est la technique préférée – il suffit de noyer le poisson. Il n'y a qu'à faire en sorte que tant de mains ont pétri la mauvaise pâte qu'il devient impossible de désigner ne serait-ce qu'un seul responsable.
Lorsque l'heure de rendre des comptes sonne, on assiste alors à un jeu de patate chaude où les reproches sont tellement nombreux, et lancés dans toutes les directions, qu'ils tombent dans le vide. Comme ils n'ont atterri dans le giron de personne et qu'ils finissent par terre, il suffit alors de les balayer sous le tapis afin de les ajouter aux autres faux-fuyants que nos courageux politiciens tentent ainsi de soustraire à la mémoire collective.
Et surtout, n'oubliez pas un point essentiel du gaspillage institutionnel: continuez à vous serrer la ceinture.
dimanche 23 février 2025
Je n'en ai manucure
C'est rassurant de voir que le fils de Pierre Elliott Trudeau, malgré les divergences de vues, continue de faire son rapport à son supérieur immédiat.
Professionnel jusqu'au bout des ongles.
samedi 22 février 2025
vendredi 21 février 2025
Coup de pompes
Celle-là, je ne l'avais pas vue venir. Figurez-vous que not' bon premier ministre, M. François le Gault*, a trouvé un nouveau moyen de contrer les fameux tarifs de Donul Trompe. En effet, son idée géniale consiste à imposer de nouveaux tarifs douaniers à – tenez-vous bien – la Chine…
Bref, il s'imagine que, si son CAnada fait comme les Stazunis, ces derniers seront plus gentils envers lui. Non seulement fait-il ainsi preuve d'un excellent léchage de pompes, mais en outre il est complètement à côté des siennes.
Tout d'abord, la reconnaissance est une vertu, une disposition des plus rares au sud de la frontière. Ensuite, ce n'est pas en proposant des solutions aussi stupides que celles proférées par le président stazunien qu'on se prémunira contre les accès de connerie de ce dernier. Bien au contraire, ça ne fera que l'encourager.
J'ai l'impression que M. le Gault a en ce moment un coup de pompe. En tout cas, c'est ce qu'il fait avec notre air.
* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)
jeudi 20 février 2025
Les droits dans l'engrenage
Il y a presque 55 ans, nos droits ont commencé à passer à la moulinette. Pourquoi 55 ans? Parce que, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1970, sans raison valable, les droits des citoyens québécois ont été abolis d'un seul coup de crayon. Comme quoi, ils ne tenaient pas à grand-chose… Bien sûr, il furent plus ou moins rétablis par la suite, mais, depuis, ils n'ont cessé d'être battus en brèche.
Au fil du temps, plutôt que de les effacer tous d'un coup, ils sont rognés petit à petit, un domaine d'application à la fois. Chaque année, l'un ou l'autre palier de gouvernement donne un coup de manivelle et l'un de nos droits s'estompe un peu plus. Peu importe lequel, d'ailleurs, puisqu'ils devront tous y passer éventuellement.
Fort heureusement, tous ces droits, fragile espèce en voie de disparition, sont systématiquement remplacés par nombre de devoirs. Et s'il en est un de ces derniers qu'il ne faut jamais utiliser pour changer la tendance, c'est bien celui de l'électeur.
Le temps passé à l'attendre
Nous avons un excellent premier ministre qui, fort heureusement, a une deuxième joue et qui n'hésite jamais quand vient le temps de la tendre.
mercredi 19 février 2025
mardi 18 février 2025
Qui votera verra
Croyez-vous que les gens de Québec en ont plein la soupière des conneries concernant l'ineffable «troisième lien»*?
Je me demande…
Bah, on verra bien aux prochaines élections, pas vrai?
* Sans doute que ça fonctionnera à merveille, du premier coup et à tous les coups, comme le REM à Montréal.