Photo: Library of Congress, via Wikimedia Commons
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«Beaucoup de personnages dans [les films québécois] semblent à la dérive, sans les les ressources spirituelles et émotionnelles nécessaires pour connecter aux autres. En conséquence, ils font face à la mort, à l’alcoolisme, aux abus sexuels, au suicide et à la maladie; leur douleur amplifiée par leur solitude.»
Patricia Bailey, CBC
«Plus je voyage, plus j’observe que le Québec est refermé sur lui-même. C’est ce qui nous rend intéressant, mais je crois que parce qu’on est entouré d’anglophones, nous avons une peur de l’Autre. Nous sommes obsédés par l’idée que nous allons être envahis par des étrangers. C’est ce qui nous rend peut-être craintifs du monde extérieur.»
Denis Côté, cinéaste
«Pourquoi la détresse? Pourquoi le cinéma québécois tire plus souvent vers le gris d’un Kaurismäki que vers le rouge écarlate d’un Almodovar? Pour toutes sortes de raisons, qui tiennent autant à notre histoire (entre autres cinématographique) qu’à notre situation géographique et géopolitique. Le Québec, toutes proportions gardées, n’est pas une terre de grands bouleversements sociopolitiques. Et reste l’un des endroits où le taux de suicide est le plus élevé.»
Marc Cassivi, La Presse
Cinéma québécois, cinéma de la misère…
Josef Siroka, Cyberpresse, 21 octobre 2010
1 commentaire:
Message à Denis Côté, cinéaste: nous avons été envahis par des étrangers. Ça s'est appelé la Conquête.
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