samedi 31 décembre 2016

A Canadian moment


Lors de ces festivités, surtout tenues dans une des langues officielles, on s'attendra à ce que vous vous amusiez bien, tandis qu'on vous enfoncera du chiffon bicolore dans les oreilles.

vendredi 30 décembre 2016

Salam, Salim



Salim Lamrani est un enseignant à l'université de La Réunion possédant un doctorat en études ibériques et latino-américaines. Il s'intéresse principalement à Cuba et à ses relations avec les Stazunis.

Dernièrement, il a publié un article des plus intéressants où il compare des rapports produits par Amnistie internationale concernant les droits de l'homme respectivement à Cuba, en France et aux Stazunis.

On sait à quel point les infractions commises aux dépens des droits de l'homme ont été sévèrement vilipendés, particulièrement à Paris et à Washington. Bon justif, le fils de Pierre Elliot Trudeau – et accessoirement premier ministre du CAnada – en avait même ajouté une couche de son cru à la mort de Fidel Castro en bêlant dans le même registre.

Or – et c'est là tout l'intérêt de l'article de M. Lamrani –, on constate à la lecture que, selon Amnistie internationale, qui n'est généralement pas plus tendre à l'endroit de Cuba sur cette question, les droits de l'homme sont plus souvent bafoués en France, et surtout aux Stazunis, qu'à Cuba.

Inutile de dire que l'article en question n'a pas fait les manchettes de la presse cAnadienne, et encore moins celles de La Presse qui l'est encore davantage.

jeudi 29 décembre 2016

Une victime de plus en Syrie



Aussi incroyable que cela puisse paraître, un accord de cessez-le-feu a été signé en Syrie. L'accord en question a été accepté autant par le régime de Bachar al-Assad que par la soi-disant «opposition modérée», mais néanmoins armée jusqu'aux dents, et il l'a été sous l'égide de la Russie, de la Turquie et de l'Iran.

Par ailleurs, la diplomatie russe a annoncé que, à Astana au Kazakhstan, des préparatifs de négociation de paix doivent être menés, toujours avec la participation des mêmes trois pays. Pour la première fois depuis le début de la guerre civile en Syrie, en 2011, on assiste à une volonté de mettre un terme à ce conflit qui a déjà fait un nombre incalculable de victimes.

Si la rencontre d'Astana devait être couronnée de succès, il est tout de même nécessaire de mentionner qu'elle produirait une victime de plus. En effet, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, nulle part il n'est fait mention d'une participation yankee au processus, ce qui revient à dire que la diplomatie stazunienne recevrait au passage une volée de plombs dans l'aile, elle qui a tout fait au fil des ans afin de jeter de l'huile sur le feu.

Parions que Washington fera tout pour saboter le processus. Préparez-vous: on va assister à une série d'attentats terroristes dans la région et ailleurs, sans compter les sanctions yankees de circonstance, afin de faire réfléchir les participants.

D'ailleurs, cela a déjà commencé ici et .

mercredi 28 décembre 2016

Stop! Et encore.


mardi 27 décembre 2016

lundi 26 décembre 2016

Bile et bilan

Voici venu ce moment de l'année où on a tous l'impression de se trouver dans une sorte de sas. C'est-à-dire qu'on se remet lentement du matraquage de Noël, en attendant d'en acquitter les dettes, et qu'on se prépare à l'autre fête, celle qui s'avoue d'entrée de jeu païenne, et qui marque le début de la nouvelle année.

Or qui dit début de la nouvelle dit également fin de l'ancienne. Évidemment, les médias de tout acabit vont se lancer dans le déballage de bilans afin de nous rappeler en quoi 2016 nous a marqués, processus qui incite inévitablement à espérer que 2017 nous épargne les mêmes affres.

Côté bilan, tout tient en trois mots: guerres, épidémies, catastrophes. Quant à ce dernier point, mentionnons tout de même que les catastrophes ont été de deux ordres: naturelles et anthropiques. Au nombre des premières, on peut compter par exemple les tremblements de terre. Les secondes comprennent, entre autres, l'arrivée au pouvoir de personnes ignorantes, incapables, narcissiques et imprévisibles, comme par exemple Donald Trompe aux Stazunis – tiens, quatre en un.

Oui, il faut souhaiter très fort que 2017 soit très différente de 2016. Mais, de vous à moi, croyez-vous sincèrement qu'il y a une toute petite chance pour ça?

N'y pensez pas trop pour le moment, Il sera toujours temps de se faire de la bile plus tard.


dimanche 25 décembre 2016

samedi 24 décembre 2016

Le fion de Sion



Pour une énième fois, les Nations unies ont approuvé une résolution blâmant Israël. Les motifs n'ont pas manqué au cours des ans, depuis les invasions de ses voisins jusqu'au traitement de la population palestinienne, en passant bien sûr – comme aujourd'hui – par les colonies illégales, tout y a passé.

Pensez-vous que cela a freiné l'expansion du sionisme dans la région? Pas une seconde. Cela n'a même pas empêché les dirigeants de dormir sur leurs deux oreilles, sachant qu'ils étaient pleinement appuyés en sous-main par l'omnipotence militaire des Stazunis.

En fait – et si vous me passez l'expression assez vulgaire –, ils se sont torchés avec chacune des résolutions défavorables que l'ONU a bien voulu leur jeter dans les pattes. Suprême indifférence qui ne fut suivie par aucune sanction quelle qu'elle soit, et ce, en aucune circonstance alors que certains pays subissent les foudres internationales simplement en se conformant avec une mauvaise grâce trop évidente à ce genre de remontrances.

Mais pas Israël qui est le pays élu, non par dieu, mais par les Yankees, afin de garantir à ces derniers suffisamment de déstabilisation dans la région du pétrole afin de pouvoir y maintenir leur mainmise quasi totale.

En attendant, et pour un avenir encore lointain, chaque fois que le concert des nations aura quoi que ce soit à reprocher à à l'État sioniste, il ne recevra comme accusé de réception qu'un fion de plus.

jeudi 22 décembre 2016

Le zélateur quadrumane



Des «papiers d'identité» ont été retrouvés dans le camion qui, lundi soir, a foncé dans la foule sur le site d'un marché de Noël berlinois. Le conducteur ayant réussi à s'enfuir, la police allemande est présentement à sa recherche.

Fort heureusement pour elle, le suspect – un Tunisien, paraîtrait-il – a eu l'étourderie d'oublier dans la cabine du camion une preuve d'identité. Comme, d'une part, l'attentat meurtrier a été revendiqué par Daech mardi soir, et que, de l'autre, la Tunisie fournit quantité de combattants à l'État islamique au Levant, il devenait évident qu'il s'agissait d'un attentat de la part des islamistes radicaux contre lesquels tout l'Occident se bat, mais que seuls les Syriens parviennent à vaincre.

Décidément, ces terroristes sont des personnes bien négligentes. À New York, en 2001, n'avait-on pas retrouvé un passeport dans les ruines encore fumantes du World Trade Center? Curieux que l'une des seules choses provenant des avions n'ayant pas été incinéré fût un document en papier.

À Paris, en 2015, même scénario. On retrouve par bonheur un passeport dans une voiture qui aurait été utilisée par les agresseurs du Charlie Hebdo, ce qui permettra à la police française – pas n'importe laquelle, tout de même – de traquer les terroristes.

À Berlin, en 2016, toujours la même histoire. Pas un passeport, cette fois, mais «un papier permettant d'identifier le suspect» retrouvé sous le siège du conducteur. Alors, le terroriste n'est pas seulement négligent de laisser ce genre de document derrière, mais en plus c'est un maladroit qui échappe ses affaires un peu partout. On se demande, dans de telles circonstances, comment il a fait pour filer en douce après avoir commis son forfait.

On se demande aussi comment il a pu faire pour trouver son chemin jusqu'au marché de Noël sans percuter une façade tandis qu'il conduisait à deux mains et qu'il tripotait ses papiers d'identité de l'autre avant de les échapper sans s'en apercevoir.

Au fond, pas besoin de papiers d'identité. On n'a qu'à rechercher un distrait un peu hagard qui a trois ou quatre mains.

mercredi 21 décembre 2016

Les beaux yeux d'Simone

1920-2016


mardi 20 décembre 2016

… Lagarde ira à toi!



En 2007, alors qu'elle occupait le poste de ministre de l'Économie sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Mme Christine Lagarde, la dirigeante actuelle du Fonds monétaire international, décide de recourir à un arbitrage privé dans le dossier de la vente d'Adidas au Crédit Lyonnais. Le vendeur, Bernard Tapie – ou est-ce «Tapin»? – s'estimait alors floué. Pas pour longtemps, puisque l'arbitrage en question, lequel s'avérera frauduleux, accordera une compensation de 404 millions d'euros (560 M$) versée à partir des finances publiques, de surcroît.

Par la suite, la justice française a estimé que Mme Lagarde avait fait preuve de négligence dans l'affaire. Aujourd'hui, des années plus tard, la responsabilité de l'ex-ministre a été reconnue et celle-ci a été déclarée coupable. Mais, eu égard à la «personnalité» de Mme Lagarde et à sa «réputation internationale», la justice française a estimé qu'il était préférable de la «dispenser de peine».

En d'autres termes, si vous êtes disposé à tremper dans les magouilles pourries et à entuber la totalité de la planète, vous ne risquez pas grand-chose. On frémit à la pensée que, si elle avait volé un pain, elle serait probablement au bagne, en ce moment.

Quoi qu'il en soit, le FMI s'est empressé de la confirmer dans ses fonctions, comme si de rien n'était. À 60 ans, cette chère et ravissante Christine a encore de belles années devant elle. On n'a pas fini de la voir; et elle, de nous en faire voir.

Décidément, elle est plus teigneuse que Lagardère dont elle pourrait adopter le cri de guerre: «Si tu ne viens pas à Lagarde…»

lundi 19 décembre 2016

Sous le sapin


Ne vous en faites pas avec le «Volume III», ça fait trois ans que c'est le même disque. Quand c'est une question de fric, faut surtout pas changer les choses.

Joyeux Noël!

dimanche 18 décembre 2016

Drone d'histoire


Tweet et twit



Déjà qu'on s'était aperçu que Donald Trompe ne savait pas parler, voilà qu'on apprend – sans surprise du reste – qu'il ne sait pas écrire non plus.

Jeudi dernier, paraîtrait-il, la marine chinoise a intercepté et capturé un drone sous-marin yankee au large des Philippines, là où les tensions montent en ce moment entre le Japon, le Vietnam, les Stazunis et, évidemment, la Chine elle-même.

Hier matin, vers 7 h 30, le futur président yankee a tweeté son mécontentement en commettant une lourde coquille dans son message lequel, pourtant très court, aurait dû faire l'objet d'une relecture un tant soit peu attentive. Plutôt que d'employer le terme unprecedented act («geste sans précédent»), M. Trompe a écrit unpresident act (néologisme pouvant signifier «geste sans président»).

Mis à part le côté prévisionnel de l'impair, il a fait l'objet de railleries, aux Stazunis tout au moins. Accourus à sa défense – ils doivent commencer à montrer des signes d'essoufflement –, ses partisans ont fait valoir que, plutôt que de s'intéresser aux petites erreurs de M. Trompe, ses adversaires devraient s'intéresser aux vrais problèmes. Sans doute faisaient-ils allusion à son entrée en fonctions, le 20 janvier 2017.

N'empêche qu'il est rassurant de voir qu'il n'y a pas qu'au CAnada qu'on porte des nullités (twit) au pouvoir…


samedi 17 décembre 2016

Poutine râpé


vendredi 16 décembre 2016

Le camarade Legault perd-il la carte?



Le 13 décembre dernier, le camarade François Legault, chef de ma CAQ (Coalition avenir [sic] Québec), affirmait en entrevue qu'il était sensible au «ressentiment que les plus pauvres éprouvent face aux plus riches». En conséquence, et afin de réduire les tensions que cela entraînait au sein de la société, il avait laissé clairement entendre qu'il semblait logique de faire payer davantage aux nantis de notre société. Ainsi, ses commentaires laissaient croire qu'il exécutait un surprenant virage à gauche

Comme ma CAQ est un petit parti populiste de droite dont la clientèle se trouve surtout dans la région de Québec, c'est de là qu'ont surgi les commentaires les plus défavorables. Pour faire bonne mesure, ses adversaires l'ont également éreinté sur cette question. En politique, voyez-vous, il ne faut jamais laisser passer l'occasion lorsque quelqu'un se met les pieds dans le plat de cette manière.

L'ex-camarade Legault s'est empressé, depuis, de faire marche arrière sur sa page Facebook, visiblement embarrassé par son impair qu'il a préféré faire oublier à l'aide d'une boutade dans laquelle il disait «laisser leur programme [de gauche] à Québec solidaire et au Parti québécois».

Décidément, ces pirouettes dorsales tiennent plus du tour de passe-passe que de la politique.

jeudi 15 décembre 2016

La main de dieu

Il existe une constante entre toutes les religions révélées. Comme le nom l'indique, ces croyances ayant été «données» aux humains par un dieu quelconque, les fidèles ont fini par se persuader que rien n'existait avant la révélation. Bref, que ce type de religion est littéralement – et sans jeu de mots – tombée du ciel.

Or, les historiens un tant soit peu sérieux parviennent aujourd'hui à démontrer de la manière la plus convaincante que judaïsme, christianisme ou islam plongent tous leurs racines dans un paganisme ancien et aussi dans quantité de récits et de légendes profanes développés par l'imaginaire humain au fil des siècles.

Le problème, c'est que la foi est génératrice en même temps d'intolérance et d'ignorance. Ainsi, les croyants, quelle que soit leur superstition, s'amusent à détruire ce qui existait auparavant et qui a le malheur de leur déplaire ou de contredire par son existence même les certitudes de leur foi. Le travail est si bien fait, d'ordinaire, que les exemples manquent de nos jours pour dénoncer les abus du genre commis par le suppôts du judaïsme et du christianisme. Fort heureusement, les intégristes musulmans nous en donnent un exemple en ce moment même. Insistons sur le fait que l'islam, sur ce chapitre, n'est pas la seule religion à avoir agi de cette manière ni probablement la pire; mais il faut bien reconnaître qu'elle ne fait pas mieux non plus.

Au Moyen-Orient, le berceau de l'humanité, nous avons assisté ces derniers temps à deux catastrophes archéologiques majeures. Le site de Palmyre, en Syrie, a été saccagé par le groupe État islamique tandis qu'il occupait cette région; notons que Daech y a effectué un retour et que, selon toute vraisemblance, ce qui a été épargné risque fort de disparaître prochainement. De même, le site de Nimroud, près de Mossoul en Irak, a été pratiquement détruit; des archéologues ont estimé que 60% y est «une perte totale».

Remarquez que l'Occident a agi de manière semblable. Pensons seulement à l'inexplicable (?) indifférence des forces d'occupation yankees, en 2003, lors de la chute de Bagdad, alors que l'armée d'invasion, pendant des jours, est restée l'arme au pied tandis que des «inconnus» pillaient allègrement le musée archéologique de Bagdad.

Alors, lequel des deux est la pire calamité pour le genre humain, la religion ou l'impérialisme? Difficile à dire. La seule certitude, c'est que les deux marchent toujours main dans la main.

mardi 13 décembre 2016

Tillerson Rex



Afin sans doute de rompre définitivement avec la politique étrangère de ses prédécesseurs, Donald Trompe a décidé de nommer au poste de secrétaire d'État, l'équivalent de ministre des Affaires étrangères, Rex Tillerson, le P.-D.G. d'ExxonMobil.

On se souviendra que, de George W. Bush à Barack Hussein Obama, les Stazunis avaient été accusés de mener exclusivement leur politique étrangère en fonction du contrôle de la ressource pétrolière, ce qui expliquait leur obsession à vouloir modifier la carte du Moyen-Orient. Tout avait découlé de cela: l'appui inconditionnel au sionisme, l'invasion de l'Irak, la guerre civile en Syrie, la politique agressive à l'endroit de l'Iran, etc.

Heureusement, cette attitude rétrograde est maintenant chose du passé. Avec un magnat du pétrole comme chef de la diplomatie yankee et un président qui doute fortement de la réalité du réchauffement climatique, une nouvelle ère s'ouvre pour l'humanité, en espérant que, avec de pareils dinosaures à la tête de l'hyper-puissance stazunienne, elle ne connaîtra pas un sort analogue.

Ça a l'air minimum



Comme lorsqu'il a été question de mettre sur pied n'importe lequel des programmes sociaux – assurance-chômage, bien-être social, assurance maladie, etc. –, l'instauration d'un salaire minimum avait été accueillie avec une froideur non dissimulée par le patronat. En effet, en établissant une valeur plancher au travail, cela limitait le pouvoir absolu de la bourgeoisie dans le domaine, ce qui lui semblait une atteinte inqualifiable à ses droits et libertés; lesquels, est-il besoin de le préciser, n'ont jamais fonctionné qu'à sens unique.

Elle avait alors saisi l'excuse qu'une telle réglementation allait provoquer des faillites en série, augmentant ainsi le chômage, et desservant en bout de ligne les travailleurs encore plus que la bienveillante exploitation de la part des nantis, fût-elle éhontée. Néanmoins, le salaire minimum – qui méritait pleinement ce qualificatif – fut mis sur pied et l'on constata que le chômage n'en fut pas accru significativement, pas plus qu'il ne l'était sur une base régulière par les mises à pied sauvages dues à la classe possédante.

De nos jours, la notion de salaire minimum elle-même n'est plus remise en question. Cependant, le montant plancher fait maintenant l'objet de nouvelles revendications alors que des groupes de pression réclament, face à la spirale du coût de la vie, que le salaire minimum passe de 10,75 $ à 15 $ l'heure.

Levée de boucliers au Conseil du patronat qui bat le rappel de toutes ses forces vives afin de combattre une telle aberration. La dernière initiative du genre en date consiste en l'intervention du Conseil québécois du commerce du détail (CQCD) – eh oui, les possédants ont besoin de beaucoup de Conseils – lequel affirme sans ambages ni preuves qu'une telle augmentation provoquerait en fin de compte la fermeture de 9000 entreprises commerciales, soit le quart de celles existant à l'heure actuelle à l'échelle du Québec.

Mais que le CQCD se rassure tout de suite. Les propriétaires de ces commerces forcés de fermer, lorsqu'ils retourneront sur le marché du travail, pourront au moins compter sur un salaire minimum à peu près décent.

lundi 12 décembre 2016

Paranocratie


Comme on sait, le conspirationnisme est très populaire aux Stazunis. Par exemple, l'assassinat de John F. Kennedy, l'incident du golfe du Tonkin, le 11 septembre 2001, le bizarre Pizzagate ou le soutien aux groupes islamistes ont fait couler un flot d'octets sur le Web de la part de gens dénonçant des conspirations, lesquelles n'étaient pas toutes – et de loin – aberrantes.

Cependant, jusqu'à maintenant, les théories conspirationnistes émanaient d'individus, bien souvent anonymes, et non d'entités reconnues. Or voici que la dernière en date provient du Washington Post. Y a-t-elle été imaginée ou l'auguste publication a-t-elle simplement accepté d'en être à la fois la courroie de transmission et la caution morale? On ne peut y répondre pour l'instant.

Mais le fait est que le quotidien yankee a publié un article dans lequel on affirme que la Russie a aidé à l'élection de Donald Trump en «fuitant» des courriels de Hillary Clinton – ceux-là mêmes qui se sont avérés irréprochables – au bénéfice du site WikiLeaks.

Est-il besoin de préciser que ces accusations reposent sur des affirmations provenant de la CIA et que – ô surprise! – celle-ci admet n'avoir aucune preuve de ce qu'elle avance. Elle persiste pourtant en affirmant que «des personnes liées à Moscou» (sic) ont fourni à WikiLeaks ces fameux courriels.

Si la chose était vraie, avouez qu'il y aurait de quoi faire réfléchir. Cela signifierait que la Russie serait donc en mesure de faire élire qui elle veut, n'importe où dans le monde. Car si la présidence des Stazunis paraît à son tableau de chasse, qui pourrait lui résister désormais?

En tout cas, moi, je ne tergiverse pas. En prévision des prochaines élections au CAnada et au Québec, je vais écrire à Vladimir Poutine.

Peu importe qui il choisira, ça ne pourra être pire.






samedi 10 décembre 2016

Incroyable, mais vrai!




Le parlement sud-coréen a destitué la présidente Park Geun-Hye en transférant provisoirement ses pouvoirs au premier ministre. Cette décision exceptionnelle a été prise à la suite d'un énorme scandale de corruption ayant ruiné quantité de gens et paralysé l'action du gouvernement.

Il fallait à la chambre une majorité des deux tiers afin d'officialiser la destitution. Plus de 230 députés ont voté pour, avec seulement 56 voix contre.

Tout de même, démettre une personnalité politique de premier plan, démocratiquement élue de surcroît, pour de simples affaires de corruption, de collusion ou autres malversations…

En tout cas, c'est pas au Québec qu'on verrait une affaire de même!


vendredi 9 décembre 2016

Gros BoJo



Boris Johnson, le ministre des Affaires étrangères britannique n'en finit plus de faire des siennes. En fait, ses incartades irritent sérieusement ses vis-à-vis étrangers, tout comme elles commencent à embarrasser son propre gouvernement.

Sa méconnaissance des principes fondateurs de l'Union européenne – je sais bien que les Royaux-Munis tentent d'en sortir, mais quand même… –, ainsi que ses faux-pas envers l'Italie, la Turquie et l'Arabie saoudite, entre autres, ont fortement miné sa crédibilité. Malgré son visible manque de compétence la première ministre, Mme Theresa May, n'ose pas s'en départir puisqu'il a l'appui des «purs et durs» du Brexit sur son aile droite.

Que de concessions ne fait-on pas aux crypto-fascistes par les temps qui courent…

En attendant, le flegme et l'ultracorrection britanniques doivent prendre leur mal en patience, le temps que «BoJo», comme l'ont surnommé les médias, l'ex-maire de Londres, n'ait plus d'utilité politique.

Bref, il n'y a pas qu'en Amérique du Nord – souvent très près de chez nous – où des abrutis, petits et gros, sont élus à la mairie.

Le problème, c'est qu'ils dépassent largement leur seuil d'incompétence...

jeudi 8 décembre 2016

Gentleman Trump

Mardi soir, entre deux bouteilles de scotch, M. Brian Mulroney – vous savez le président du conseil d'administration de PKP – était l'invité de l'ambassade de France. En effet, tandis qu'il lui reste encore un peu de temps pour distribuer des cadeaux à ses potes sur le bras des contribuables, le – bientôt ex – président François Hollande a attribué à M. Mulroney les insignes de Commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur. Bien entendu, on se demande un peu pourquoi; on le comprendra peut-être un jour.

Quoi qu'il en soit, ce genre de cérémonie n'est apparemment pas assez pénible en l'état. Il a donc fallu y ajouter la rencontre avec les médias, ce qui a produit le point le plus intéressant de la soirée. C'est tout dire…

À cette occasion, M. Mulroney, le principal défenseur de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) à l'époque, a déclaré que le futur président des Stazunis, M. Donald Trump – lequel a répudié ledit accord à maintes reprises –, était un «gentleman». L'affirmation laisse un peu perplexe, le terme étant assez rarement associé au sexisme, au fascisme et au racisme.

Remarquez, Brian avait dit la même chose de Ronald Reagan.

Visiblement, ses problèmes ne datent pas d'hier…



mercredi 7 décembre 2016

Regrets papaux


mardi 6 décembre 2016

Le caribou? Ah! la vache!



Le Comité sur la situation des espèces en péril du CAnada (Cosepac), a déposé un rapport alarmant, dernièrement. On y apprend, entre autres, que le papillon monarque a été classé par cet organisme en tant qu'espèce en voie de disparition.

Plus inquiétant encore est le sort anticipé du caribou, lequel a atteint des niveaux historiquement bas et est lui aussi considéré en voie de disparition. En effet, comme l'a noté le Fonds mondial pour la nature, certaines hardes ont vu leur population s'effondrer de 95 % et même plus. Il semblerait que les empiétements des humains sur l'habitat, ainsi que le réchauffement climatique, soient au nombre des causes de ce désastre annoncé.

Les conséquences environnementales sont facilement prévisibles. Mais, en plus, d'autres effets seront à prévoir. Ainsi, l'hôtel de la monnaie devra redessiner ses pièces de 25 ¢ au revers desquelles figure justement un caribou. Une fois l'espèce disparue, il faudra peut-être trouver un autre ruminant afin de remplacer l'effigie. Un animal représentatif de l'industrieux CAnada serait de mise sur ladite pièce; une vache, tiens, pourquoi pas?

Ça en fera deux.

dimanche 4 décembre 2016

Adieu Marcel...



Marcel Gotlib
1934-2016


samedi 3 décembre 2016

Fausseté attestée



Je ne sais si, hier, vous avez entendu le «tap! tap!» des tapes dans le dos, dont la rumeur provenait de l'autre rive de la rivière Outaouais. Oui, car Statistique (une seule?) CAnada a publié ses chiffres les plus récents sur le chômage au pays; et aussi au Québec, bien sûr.

Quant  cette dernière province, voici qu'on apprend qu'il – le chômage, pas le pays, quoique... – est à son plus bas depuis 1976, soit à 6,8 %, une baisse de 0,2 points de pourcentage (oh! comme c'est excitant!). La nouvelle ne pouvait mieux tomber pour un gouvernement dirigé par le fils de Pierre Elliott Trudeau dont les armoiries ont commencé à perdre un peu de leur dorure, dernièrement. Je n'ose parler «d'usure du pouvoir», puisque, comme le prince de Talleyrand l'a si bien expliqué: «Le pouvoir n'use que ceux qui ne l'exercent pas.»

On est à deux pas de se faire reparler de cette mystérieuse et évanescente entité nommée «reprise économique».

Mais il faut être sérieux, quand même, et cesser de se foutre de la gueule du peuple. D'abord, commencer par se demander ce qu'est un chômeur. Contrairement à une idée fausse, ce n'est pas une personne sans travail. Un chômeur, selon la définition de Statistique CAnada, c'est une personne qui perçoit des prestation d'assurance-emploi (tu parles d'un contresens!). Voilà des décennies que le gouvernement fédéral a resserré les critères d'accessibilité à ce programme. Belle façon, d'ailleurs de réduire le chômage: acculer plus de gens à la misère.

Car si on a l'honnêteté aussi bien intellectuelle que morale de compter, en plus, ceux* qui ont été refoulés de l'assurance-emploi, ceux qui se retrouvent sur l'aide sociale et, aussi, ceux qui galèrent dans des emplois précaires payés au – et parfois sous le – salaire minimum, on se retrouve avec des chiffres complètement différents, car tout ça finit par faire beaucoup de monde.

Nous vivons dans une société riche… en faussetés.


*Afin de faciliter la lecture, le masculin désigne ici également le féminin.

vendredi 2 décembre 2016

Rambobinez




Ce n'est pas sans une certaine surprise que nous apprenons que M. Bernard Gauthier, syndicaliste bien connu, entend faire son entrée sur la scène politique. Son intention était arrêtée au point où il était activement à la recherche d'un parti prêt à l'accueillir. Or, comme on connaît les formations politiques actuellement actives au Québec, on se demande un peu laquelle serait prête à lui dérouler le tapis rouge. 

On rigole un bon coup à la pensée qu'il pourrait s'agir de Québec solidaire, ce refuge inexpugnable de la bien-pensance aseptisée, où M. Gauthier, avec son style à l'emporte-pièce, débaroulerait comme un chien dans un jeu de quilles.

Quant au Parti québécois qui se cherche par les temps qui courent, on doute que son nouveau chef aux dehors aristocratiques veuille ajouter à ses problèmes internes en prenant sous son aile un rebelle de ce genre, et opiniâtrement revendicateur de surcroît.

Le Parti libéral du Québec (PLiQ)? Douteux, compte tenu des prises de bec que M. Gauthier a eues avec ce dernier au cours des ans, surtout sous l'égide de John James Charest, l'ancienne enveloppe charnelle de l’actuel premier ministre Philippe Couillard (le nom est marrant).

Il reste, bien sûr, ma CAQ. Mais, alors, je tiens à mettre en garde M. Gauthier. Il risque de se faire payer en monnaie de singe...

jeudi 1 décembre 2016

Pyong-yin et Pyongyang



De précédentes résolutions de l'ONU avaient interdit les essais d'armes nucléaires à la vaillante République démocratique populaire de Corée (RDPC). Cependant, le régime de Pyongyang a défié lesdites résolutions en menant, le 9 septembre dernier, un autre essai nucléaire souterrain, le plus puissant à date. Et ce, sans compter les tirs de missiles balistiques

Le secrétaire général, M. Ban Ki-moon, originaire de Corée du Sud où il envisage – dit-on – une carrière politique après son service auprès de l'ONU, a voulu envoyer un message sans équivoque à la Corée du Nord en rapport à ce dossier. Alors, on a fait passer ce petit pays comme une menace majeure pour la paix et la sécurité mondiale, contrairement aux Stazunis, malgré les 4 guerres qu'ils mènent de front, et on a durci les sanctions économiques à ses dépens.

Tout ce qu'on a trouvé, ce fut de plafonner les exportations de charbon que la RDPC destine à la Chine. Connaissant son esprit farouchement indépendant, il est douteux que cela change quoi que ce soit à la donne. Tout au plus, l'initiative permettra-t-elle de réduire très légèrement le dégagement de gaz à effet de serre.

Soyons sûrs que, dans un proche avenir, la RDPC poursuivra son programme militaire sans se laisser bousculer outre mesure par les sanctions onusiennes, ce qui aura l'heur d'indigner la communauté internationale davantage, avec les conséquences qu'on imagine.

Curieusement, lorsque c'est Israël qui jette au panier les résolutions de l'ONU contre ses exactions, cela n'empêche personne de dormir. Il est vrai qu'Israël compte plus d'indéfectibles alliés au sein du Conseil de sécurité de l'ONU que la RDPC n'en a dans le monde entier.

mercredi 30 novembre 2016

Ton beau tombeau

De l'avis de plusieurs experts, l'intervention de l'armée rouge en Afghanistan fut le premier pas vers la désintégration de l'Union soviétique, qui fut officialisée en décembre 1991.

On se souviendra que, en 1980, les Soviétiques avaient envoyé des troupes dans le pays à la demande du gouvernement communiste afghan de l'époque, lequel faisait face à une rébellion armée. À la suite de cette intervention, les Stazunis se sont empressés d'apporter leur aide aux révoltés, de sorte que le conflit s'est rapidement enlisé dans une guérilla qui finit par user les forces d'occupation au point où celles-ci durent quitter le pays en 1989. Par la suite, les Yankees ont longtemps fait des gorges chaudes devant ce qu'ils considéraient comme une victoire à leur actif, leur première depuis la Deuxième guerre mondiale, après une campagne vietnamienne particulièrement humiliante.

En 2001, à la suite du fameux – autant que nébuleux – 11 septembre, les Stazunis décident de s'en prendre à l'Afghanistan – il paraît que ça avait un rapport avec les tours jumelles –, entraînant à leur suite la servile OTAN, dans ce qui prenait tous les airs d'une opération punitive. À cette époque, les Russes, qui n'étaient plus et pas encore des ennemis, avaient mis en garde les Occidentaux devant une telle entreprise. La suffisance de l'hyper-puissance yankee avait balayé du revers de la main l'avertissement avant de se lancer tête baissée dans le piège.

C'était il y a 16 ans et, depuis, les choses ne se sont pas améliorées. Au contraire, en ce moment même, les Talibans, ceux que l'on voulait chasser du pouvoir en 2001, sont en train de reconquérir des portions importantes de territoire. Selon le New York Times, ils en ont même reconquis plus au cours de l'année écoulée que pendant la totalité des 15 années précédentes!

Alors, si la défaite devant la résistance afghane a été le début de la fin pour l'Union soviétique, qu'en est-il des Stazunis? Il est vrai que les Yankees cherchent une manière de jeter l'éponge dans cette partie du monde, mais ce n'est plus possible; tout comme il n'est plus possible de gagner la guerre. Et avec le grand talent qui s'apprête à entrer à la Maison-Blanche, on est en droit de douter que la question soit résolue de sitôt.

On a déjà dit que l'Afghanistan était le tombeau des empires. Il reste à espérer que ce soit vrai.

mardi 29 novembre 2016

dimanche 27 novembre 2016

Fidel Castro répond au fils de Pierre Elliott Trudeau




« Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis « de gauche » en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum. »


samedi 26 novembre 2016

Hasta la victoria siempre!

1926-2016

La Presse dans tous ses états



Un article «exclusif» du quotidien La Presse a été publié, hier. Quoique le texte ne le mentionne pas expressément, on sent bien que le pupitre a une montée d'adrénaline en constatant que certains conducteurs d'autobus municipaux, entre autres employés, gagnent 100 000 $ par année.

Bien que la chose s'explique facilement par le recours habituel aux heures supplémentaires – lesquelles, dans un milieu de travail adéquatement administré, c'est bien connu, ne sont pas rémunérées à leur juste valeur –, on sent que La Presse se scandalise de voir des travailleurs gagner honnêtement leur vie.

Il est vrai que son équipe éditoriale a plutôt l'habitude d'encenser une autre catégorie de citoyens.

vendredi 25 novembre 2016

Pot problème



Croyez-le ou non, mais c'est archi-vrai.

Le gouvernement fédéral, dans le cadre du dépôt de son projet de loi légalisant le cannabis, a accordé à un universitaire un contrat de 74 000 $ afin de connaître le prix du «pot»!

Je viens d'écrire aux autorités responsables pour leur offrir mes services à un prix des plus concurrentiels afin de leur fournir l'information dont elles ont besoin. Je n'ai qu'à prendre le téléphone et à demander à Ti-Guy combien il m'en coûterait pour un gramme. Et il livre, en plus!

«Pot problème», je ferais ça pour un petit 50 000 $. Pas davantage, garanti.

C'est ma manière de contribuer à l'austérité.


jeudi 24 novembre 2016

Soirée bonne!



Dans un article récent publié sur le site de L'Actualité, Alec Castonguay souligne de manière assez critique la tendance au sein du Parti libéral du CAnada (PLiC) de littéralement «vendre» la présence de ministres à des soirées. Ainsi, les invités ont accès à un élu, en échange d'un don fait au parti. M. Castonguay précise que le fils de Pierre Elliott Trudeau lui-même s'est ainsi prêté à cet exercice de lobbying clandestin plutôt discutable.

Enfin, quand je dis «discutable», il faut s'entendre.

L'idée n'est pas entièrement mauvaise. Tenez, par exemple, je me demande combien le PLiC me prendrait pour pouvoir asséner à son chef un solide coup de pied au cul. Je dis bien «au cul» et non dans les parties!


Je ne suis pas Pierre Elliott Trudeau, moi, quand même...


mardi 22 novembre 2016

Mili-taire



Le futur président des Stazunis, Donald Trump, dit «le canard» (ou est-ce avec un «o»?) avait, au cours de la campagne électorale, vertement fustigé les autres pays membres de l'OTAN. En effet, selon lui, ces derniers n'en faisaient pas assez sur le plan des budgets militaires, comparativement aux Yankees qui dépensent actuellement, à eux seuls, plus de la moitié de l'enveloppe planétaire consacrée aux armements.

Comme la réunion automnale de l'organisme doit se tenir bientôt, on prépare le terrain pour faire avaler aux populations concernées un accroissement des budgets militaires afin, entre autres, de pouvoir lâcher des bombes là où les combattants de Daesch ne se trouvent pas et de contrer l'avancée russe en Europe, laquelle – curieusement – se fait à reculons depuis 25 ans.

Prenons l'exemple du CAnada qui consacre 1 % de son produit intérieur brut aux dépenses militaires, mais n'arrive qu'au 20e rang des 28 pays membres de l'OTAN dans ce domaine. S'il fallait que le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau suive le troupeau – ce qu'il fera immanquablement – où croyez-vous qu'il prendra l'argent? Dans d'autres budgets, bien entendu. Vous savez, dans des trucs futiles, comme l'éducation, la santé et l'aide aux personnes dans le besoin, par exemple.

Et surtout que je n'entende personne se récrier! Souvenons-nous quelle est la fonction première de l'OTAN: servir de bras séculier à la politique impérialiste yankee.

Alors quoi de plus normal que d'autres qu'eux paient la note?

lundi 21 novembre 2016

Montréal vue du sol


dimanche 20 novembre 2016

Chance à lier


samedi 19 novembre 2016

Richard en rit moins



Nous avons appris pas plus tard qu'hier en quoi consistait la sentence de Richard Henry Bain, le tueur et incendiaire du Métropolis, en septembre 2012.

On se souviendra qu'un commentateur au cynisme grinçant était persuadé que la condamnation de M. Bain serait relativement légère, compte tenu que la défense avait invoqué les problèmes de santé mentale de l'accusé. Ce commentateur avait même laissé entendre que la sentence ne dépasserait pas les 10 ans de prison*.

Eh bien, il s'est gouré une fois de plus, car le juge Guy Cournoyer a décidé que M. Bain devrait purger 20 ans derrière les barreaux avant d'être admissible à une liberté conditionnelle. On peut penser, au rythme où vont les choses, que, dans 20 ans, le Parti libéral du Québec (PLiQ) sera toujours au pouvoir et que, conséquemment, la libération de M. Bain ne posera alors aucun danger pour la société.


* Notons tout de même que ledit commentateur n'écarte pas l'éventualité que M. Bain en appelle de la sentence, laquelle pourrait alors être allégée par une cour d'instance supérieure. Il s'en passe des choses en 20 ans…

vendredi 18 novembre 2016

jeudi 17 novembre 2016

Autre temps

Au CAnada, on a fait tout un battage avec la visite du fils de Pierre Elliott Trudeau à Cuba, quelque 40 ans après celle qu'y a effectuée son père. On y a même entretenu le suspense de savoir si le visiteur de seconde génération allait obtenir le privilège de rencontrer le Lider Maximo, Fidel Castro lui-même, après avoir été reçu par Raul, le président du conseil d'État de Cuba.

Finalement, pour autant que l'on sache, Fiston Ier a poursuivi son chemin vers les Amériques, apparemment sans avoir rencontré Fidel. J'imagine que si ladite rencontre avait eu lieu, elle aurait été étalée à la une des journaux.

Parlant de une, il n'y a qu'à consulter celle de la version électronique du journal officiel de Cuba, Granma, pour se rendre compte du peu qu'il a été fait de la visite officielle du premier ministre cAnadien dans l'île. On y mentionne davantage celle du président de la république vietnamienne.

D'aucuns pourraient s'en étonner. En effet, ne nous a-t-on pas rebattu les oreilles à propos de l'amitié étroite unissant Fidel et Pierre Elliott Trudeau? On aurait été en droit de s'attendre à ce que l'auguste vieillard voulût faire plus ample connaissance avec ce cher petit qu'il a peut-être pris sur ses genoux, autrefois.

Ou alors peut-être qu'il le connaît déjà assez.






mercredi 16 novembre 2016

mardi 15 novembre 2016

Lucide Lucien lucifuge



Lucien Bouchard, qui fut tour à tour fédéraliste conservateur, souverainiste bloquiste et péquiste, avocat très patronal et aujourd'hui écrivain dilettante, en a lancé deux bien bonnes, hier.

D'abord, ce grand moralisateur qui incite toujours les gens à «travailler davantage», tandis qu'il encourage les mises à pied de la part de ses clients, a assisté au lancement d'un ouvrage intitulé Bâtisseurs d'Amérique – des cAnadiens français qui ont fait l'histoire. Il paraît qu'il y a quelques lignes là-dedans qui sont de sa plume. On espère toutefois qu'il l'a trempée sept fois dans son encrier avant de la laisser riper sur le papier.

Alors que les journalistes l'entouraient comme un essaim de mouches, il s'est livré au monologue d'usage au cours duquel il a déploré que la politique actuelle manque de contenu. Heureusement, il n'a pas recommandé aux députés de travailler davantage afin de corriger le problème.

Ils nous en font bien assez comme ça...