samedi 18 avril 2020

Vrai faux jeton



Hier, sous des dehors humbles qui lui ont donné l’occasion de faire une sorte de mea culpa, le premier ministre du Québec, le gars Legault, a donné sa pleine mesure.

Il a commencé par prendre une part des responsabilités dans la totale impréparation de son gouvernement face à l’épidémie actuelle. Remarquez, il n’était pas – et de loin – le seul à avoir fait preuve d’une totale inconscience et d’une négligence extrêmement coupable.

Il n’empêche, après cette brève scène où il répandit de touchantes larmes de crocodile, il est tout de suite passé à l’offensive en blâmant les syndicats de leur intransigeance sur les questions salariales, ce qui aurait amené – s’il faut l’en croire – un manque de personnel dans le réseau de la santé. Et cela venant du chef d’un gouvernement qui, tout récemment, parlait de rémunérer des médecins spécialistes 2500 $ par jour, en plus de leur salaire normal, simplement pour faire leur boulot de soignants.

Oui, cela avait une saveur particulière venant de l’un de ceux qui ont passé une bonne part de leur carrière politique à encourager les compressions brutales dans les services de santé en reprochant aux syndicats leur entêtement à vouloir servir le public le mieux possible.

Quand je dis qu’il a eu l’air d’un faux jeton, je tente de rester poli. Autrement, j’eus été tenté d’évoquer un certain orifice que la décence m’interdit de nommer ici.

Et, en plus, je ne veux pas être aussi vulgaire que lui.

Dolce vita

Ancona, 2019


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

vendredi 17 avril 2020

En tenir une Kushner




Dolce vita

Prato, 2018


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

jeudi 16 avril 2020

Abnéga$$ion



Bin, à 2 500 $ par jour, rien que pour respecter le serment d’Hippocrate, y aurait beau voir…

Covid-2.0



Alors que la Covid-19 n’en finit plus de déferler et que les progrès contre la maladie restent quasi imperceptibles, les pays en sont déjà à planifier le prochain déconfinement.

Quoique l’Organisation mondiale de la santé appelle à la prudence, les gouvernements – en particulier dans les pays les plus touchés – ébauchent des plans très poussés pour relancer leurs économies respectives.

Quel dommage qu’un tel degré de préparation n’ait pas été mis en place pour prévenir les épidémies, plutôt que de leur donner prématurément un second souffle.

J'aurais don', Hajdu, fermer ma gran' yeule







Dolce vita

Pompéi, 2018


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

mercredi 15 avril 2020

Dolce vita

Arezzo, 2018


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

mardi 14 avril 2020

Corononovirus


Dolce vita

Tarquinia, 2017


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

lundi 13 avril 2020

La lumière au bout du tunnel



Ce n’est encore qu’une petite lueur, mais elle point dans l’obscurité où nous macérons depuis des semaines. En effet, dès lors qu’on commence à parler du coût anticipé d’une crise, c’est déjà que son terme apparaît progressivement aux yeux de tous.

Ainsi, on commence à compter les sous que la Covid-19 nous aura fait dépenser. Après qu’on nous eut rendus malades, après qu’on nous eut mal soignés, après que nous avons fait l’essentiel des efforts pour limiter la pandémie, voici qu’on nous prépare collectivement et mentalement au coup de Jarnac consistant à nous refiler la facture de l’incompétence gouvernementale.

Songez seulement à tous les malheurs apportés par l’austérité qui nous a écrasés pendant tant d’années, alors que, au fond, tout allait bien. Imaginez ce que vont nous raconter les gouvernements futurs pour nous faire avaler les prochaines compressions dans les dépenses publiques. Imaginez à quoi ressembleront les CHSLD privés dans quelques années…

En fait, la lueur anémique que l’on perçoit présentement, ce n’est peut-être que le reflet mesuré de nos brillants décideurs conjugué à la flageolante efficacité des privatisations. Ce n’est que la flamme d’une petite bougie qui vacille dangereusement chaque fois qu’un filet d’air traverse notre pièce obscure.

Bref, cette petite lueur dans le tunnel, c’est un train de mesures qui fonce vers nous.

Dolce vita

Spello, 2017


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.

dimanche 12 avril 2020

Un don de la Providence



Quand je pense que de mauvaises langues prétendent que l’Église ne donne jamais rien… Mais c’est totalement faux!

Bien au contraire, elle donne généreusement.

Seulement des leçons, par contre.

Dolce vita

Vienne*, 2016


Parlons d’autre chose. Une image vaut mille mots, dit-on. En voici donc plusieurs glanées au fil de pérégrinations lors de temps heureux. C’est une sorte de vernissage virtuel auquel je vous convie, un cliché à la fois.



* Non, pas cette Vienne-là. Ici, c'est de la Vienne française qu'il est question.