samedi 27 janvier 2018

Sois coi, quoi


Décidément, l'ex-maire Denis «de poule» Coderre est comme la mouche du coche: pas moyen de s'en débarrasser.

Quand je pense que tant d'autres maires ont quitté l'hôtel de ville de Montréal dans des relents de malversations, en faisant tout par la suite pour se faire oublier. C'est-à-dire en restant cois, quoi.

Vivement qu'il se trouve un nouveau râtelier, aussi distant que possible.

Dans son cas, ce ne sera pas plus loin qu'Ottawa, hélas.

Gare Davos!



C’est amusant de voir comment les médias présentent les choses. Loin de moi l’idée d’accorder crédit aux élucubrations du président des Stazunis, un certain Donald J. Trompe, paraît-il, mais il faut bien admettre que nous sommes trop souvent inondés de fausses nouvelles.

La dernière en date est que la présence dudit Trompe est l’équivalent pour lui de se précipiter dans «la gueule du loup» parce qu’il se rend au sommet de Davos. Pourquoi dit-on cela? Parce que M. Trompe aurait exprimé certaines réserves quant aux préceptes de la mondialisation et qu’il serait un défenseur d’une forme de protectionnisme au profit de son pays. De là à en faire un adversaire des participants au sommet de Davos, il y a quand même de la marge.

Qui sont, précisément, ces participants? Mis à part les chefs de gouvernement ou d’État du monde occidental, on y retrouve tout le gratin des ploutocrates de la planète, desquels fait justement partie le président yankee, puisque c’est un exploiteur plein aux as. Il n’y qu’à voir comment il a traité ses employés et fournisseurs dans le passé.

Bref, M. Trompe n’est pas du tout dans la «gueule du loup» à Davos. Au contraire, il est en famille, et il a toute la planète des possédants dans sa poche.

Enfin, s’ils peuvent se faire une petite place entre les gros billets.

vendredi 26 janvier 2018

Soros, le snoreau


Au sommet de Davos, le milliardaire – et donc pas philanthrope pour deux sous – George Soros n'a pu s'empêcher de se faire aller le clapet. Comme d'habitude, ce n'était pas à notre avantage. Bref, amusez-vous à le lire.

Avec sa jolie petite gueule, ce n'était pas non plus rassurant.

mercredi 24 janvier 2018

Montréal radin


lundi 22 janvier 2018

Entregent et argent

Philippe en Arabie saoudite


Le premier ministre du Québec, le droit et équitable Philippe Couillard (le nom est marrant), est présentement en visite en Chine. Diplomate comme pas un, et intensément soucieux de justice et de liberté, il s’est toujours gardé dans le passé de critiquer ouvertement les pays qui ne respectent pas entièrement les droits de la personne. C’est, à ses yeux, une attitude non seulement impropre, mais également risquant de nuire à l’économie. Or, les libéraux dans son genre – on le sait! – en connaissent un bout en matière d’économie. Tout au moins est-ce ce qu’ils disent; quant à le prouver…

Toujours est-il que ce cher, bon, gros, vieux Philippe, avec tout l’entregent qu’on lui connaît, a prévenu les journalistes qu’il n’avait pas du tout l’intention de saboter la mission d’affaires québécoise en Orient par des commentaires désobligeants portant sur la question des droits humains. Il ne faut surtout pas le lui reprocher. Le fait-il lorsqu’il va en visite aux Stazunis? Non, jamais un mot à propos des prisons secrètes, du bagne de Guantanamo, de la torture que les Yankees pratiquent ou du déni absolu des principes élémentaires de l’habeas corpus là-bas.

Bref, on ne va pas lui reprocher de rester fidèle à lui-même, en bon affairiste qu’il est, simplement parce qu’il va en Chine. Et si des gens se font matraquer ou emprisonner pour des motifs politiques et économiques – car l’un ne va pas sans l’autre –, c’est bien fait pour leur gueule!

Ça leur apprendra à se placer entre le libéral et son argent.

dimanche 21 janvier 2018

Tuyautage