samedi 4 août 2018

vendredi 3 août 2018

Tout vient à point à qui sait attendre



Hier, journée de commémoration du génocide des Romanichels, le gouvernement du CAnada, proactif comme c’est pas permis, a reconnu, par la bouche de Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine et du Multiculturalisme, ce génocide perpétré «par les nazis et leurs collaborateurs» au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

Il faut dire que, côté génocide, la scène est accaparée, depuis 1945, et que bien des exterminations ont été, sinon ignorées, tout au moins laissées dans l’ombre, la majeure partie du temps. C’est le cas des Roms, comme celui des homosexuels et des handicapés intellectuels, entre autres.

Certains génocides se sont imposés chiffres à l’appui. Cependant, le génocide le plus meurtrier imputable aux nazis – et à ces collaborateurs qu'il ne faut jamais oublier – a tout de même fait, selon les estimations plus conservatrices, 16,5 millions de victimes parmi les civils de l’URSS; sans compter les 8,6 millions de pertes militaires. Et pourtant, de ce génocide-là, on entend également peu parler.

Le musée de l’Holocauste, situé sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine, à Montréal, a signalé la journée du génocide des Roms.

jeudi 2 août 2018

mercredi 1 août 2018

Balle du Nouvel An



Le 31 décembre 2016, des policiers ont été appelés «dans un bâtiment» du centre-ville de Morial où «une bagarre aurait été signalée». Sur place des témoins auraient dit que «des coups de feu auraient été tirés». Dans le même temps, les policiers auraient remarqué, «sur un individu se dirigeant vers la sortie du bâtiment», la crosse d’une arme. Au cours de la poursuite qui s’en est suivie, l’individu en question «se serait retourné avec un objet noir dans la main», ce qui aurait provoqué le tir des policiers, l’individu étant atteint de 4 projectiles.

Sur la base de ce récit d’une limpidité cristalline et dont la crédibilité est au-dessus de toute suspicion, le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) a conclu que le suspect était effectivement armé et que, en conséquence, la réaction des policiers était tout à fait légitime. Ainsi, aucune accusation n’a été retenue contre ces derniers.

Pour ma part, je suis des plus satisfaits par cette enquête. En effet, ces conclusions du BEI, qu’elles soient correctes ou non, ont à tout le moins le mérite d’épargner au contribuable les frais de procédures subséquentes, dans le cas hypothétique où les policiers eussent encouru un blâme. De toute façon, quelle que soit leur responsabilité dans une telle affaire, ils ne sont d'ordinaire jamais sanctionnés, sinon par une mise à pied avec salaire. Bref, un congé semblable à celui du temps des fêtes, quoi.

Et encore, il faut qu’on les ait filmés pendant leur recours à une force abusive.



mardi 31 juillet 2018

lundi 30 juillet 2018

Le médium, c’est le message

En mars 2016, Allah est entré en communication avec Ayanle Hassan Ali, un jeune homme d’origine somalienne habitant Toronto. Le message était tout simple, ce cher Allah voulait que M. Ali aille dans un centre de recrutement de l’armée cAnadienne et qu’il y tue des gens. Le résultat fut que, le 14 mars de cette année-là, le jeune homme blessa ainsi deux militaires à coups de couteau avant d’être maîtrisé.

Déclaré «non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux» en mai 2018, il est maintenant question de le réintégrer en société, sous supervision bien entendu. Comme vous voyez, Allah n’est pas un ingrat. Vous faites ce qu’il demande, et il se charge de vous dédouaner auprès de la pâle justice humaine.

Par ailleurs, nous savons tous que les voies de l’au-delà sont impénétrables. Mais, tout de même, on est en droit de se demander ce qu’Allah peut bien avoir contre l’armée cAnadienne.

Après tout, il n’est pas québécois, que je sache…