samedi 20 juin 2020

Hallali à la lie



vendredi 19 juin 2020

Vous saviez, vous?



Vous saviez, vous, qu’un triangle rouge inversé est un symbole nazi?

Moi, j’ignorais. Apparemment, il était utilisé pour désigner les prisonniers politiques (rouge parce qu’ils étaient de gauche, je suppose) dans les camps de concentration.

Il paraît que la campagne électorale de Donald Trompe utilise ce même symbole dans ses publicités afin de condamner l’«extrême gauche» aux Stazunis. Il y a motif à se demander si ce n’est là qu’une énorme bourde ou une allusion extrêmement inquiétante.

Dans un cas comme dans l’autre, Facebook a retiré les publicités en cause. Et n’allez surtout pas croire que j’écris ceci afin de critiquer la censure aux dépens de Donald Trompe. De prime abord, j’exècre tous ses points de vue. 

Néanmoins, où ce genre de censure s’arrête-t-elle? Ira-t-on jusqu’à interdire des symboles, assez innocents en soi, mais qui ont été malencontreusement utilisés par des régimes répréhensibles et répressifs? 

Soyez prévenus qu’il ne restera plus grand-chose.



jeudi 18 juin 2020

Montréal vue du sol



«Jagmeet signe persiste et Singh»*



Jagmeet Singh, le chef du Nouveau Démocratic Party du CAnada, avait présenté à la Chambre des communes une motion condamnant le racisme systémique au sein de la GRC (prononcer «GRRK!»). Afin que la motion passe vite fait bien fait – une fois n’étant pas coutume –, il fallait un vote unanime. Or le député du Bloc québécois Alain Therrien a refusé de donner son consentement, sans doute à la suite d’un quelconque calcul électoraliste, oubliant en cela que les partis «indépendantistes» au Québec avaient souffert plus que tout autre aux mains de la GRC.

En conséquence, M. Singh a fait ce que tout le monde fait lorsqu’il est question de s’en prendre à quelqu’un tandis qu'on est à court d'arguments: il l’a traité de raciste. C’est la nouvelle loi de Godwin où on remplace «nazi» par «raciste», ce qui – vous en conviendrez facilement – revient à peu près au même et n’est pas plus scrupuleux. La présidence de la Chambre l’a sommé de se rétracter et, devant son refus, il a été expulsé.

Quelle est la morale de cette histoire? C'est qu'il n’y a rien de mieux qu’un fanatique religieux pour reprocher aux autres leur intolérance.



*Citation approximative de La Presse




mercredi 17 juin 2020

Dernière heure



Œuf et Misme




Après les sanctions économiques, le blocus, l’appui aux forces anti-régime, le financement et l’armement des terroristes islamiques, l’occupation d’une partie de la Syrie, les bombardements aveugles, l’isolement diplomatique, l’encouragement à la Turquie pour l’invasion de son territoire, les menaces et les autres interventions illégales de toutes sortes, les Stazunis ont décidé de retirer leurs gants blancs et de jeter la petite cuillère dont ils se servaient. Cette fois, ils ont résolu, afin de faire plier le gouvernement de Bachar al-Assad, de déchaîner contre lui une «campagne de pression».

Bref, ils ont finalement décidé de jouer dur, comme un œuf.

Pipi quoi de neuf?




Une énième tentative afin d’alerter le public relativement à la question de la présence de produits chimiques dangereux dans l’environnement. Une quarantaine de personnalités ont été testées afin de vérifier si leur urine présentait des traces de glyphosate, un herbicide à la fois controversé et omniprésent dans la production alimentaire.

Il appert que 65% des échantillons en contenaient, ce qui s’avère assez troublant, étant donné que la plupart des sujets n’étaient en rien associés avec le domaine agricole. La prochaine étape, selon les organisateurs de cette étude «non scientifique», est de s’en remettre au gouvernement afin de régler ce problème menaçant.

Autrement dit, vous n’avez pas fini de trouver du poison dans votre bouffe. Et au cas où vous voudriez savoir si vous avez du glyphosate dans votre urine, c’est extrêmement facile. 

D’ordinaire, il lui donne un petit goût sucré.

Montréal vue du sol



mardi 16 juin 2020

Police à la carte



Montréal vue du sol



lundi 15 juin 2020

Montréal vue du sol



dimanche 14 juin 2020

Sporadique vs systémique



Le CAnada, qui est toujours si prompt à dénoncer le racisme systémique présent au Québec, est, fort heureusement, affranchi de cette tare organique. Tout au moins s’il faut l'en croire.

À preuve, il est le premier à dire qu’il ne pratique aucune forme de discrimination à l’endroit des gens de couleur, qu’ils soient d’origine africaine, sud-asiatique ou autre. En d’autres termes, est bien accueilli qui vient de loin, un sentiment tout à fait louable..

C’est faire peu de cas du sort des Autochtones qui vivent dans l’ouest ou dans l’est de ce pays. Ainsi, ces trois derniers mois, huit personnes ont été abattues par la police ou sont mortes peu de temps après une intervention policière, dont une adolescente de 16 ans.

Croyez-en la parole du CAnada, il n’y a pas de racisme systémique dans ce pays; nulle part.

Tout au plus un constant racisme sporadique.