samedi 6 novembre 2021

Gaétan tangue

 


Peu de gens s’en souviennent de nos jours, mais le docteur Gaétan Barrette est entré en politique par le biais de la Coalition avenir Québec (CAQ). 


Homme de conviction, quand il a constaté que le seul chemin vers le pouvoir passait par le Parti libéral du Québec (PLiQ), il a tourné casaque et est devenu un bon et inconditionnellement fidèle libéral.


Il ne serait pas impossible qu’il quitte la politique par le chemin qu’il a emprunté pour y accéder: passer de nouveau à la CAQ.


Comme je disais, c’est un homme habité par de profondes convictions.


vendredi 5 novembre 2021

Le Gault* en mozus



* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé (https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault).

 

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 Bar Lannuit


Dans une banlieue ouvrière d’une grande ville minière du nord de la France, une institution perdure malgré la grisaille qui, de jour en jour, se colle tant aux murs que sur les vies. Sous les pluies qui semblent tomber presque sans arrêt douze mois sur douze, un troquet, le bar Lannuit, accueille à toute heure ceux qui cherchent un asile afin d’oublier leur mal de vivre, ou de l’accentuer. Le bar est propriété d’Octave Lannuit, qui tenait l’établissement de son père, et qui, bien qu’imperméable à tout atavisme, tient à poursuivre une vocation familiale héritée autant des contraintes que d’une volonté consciente. Or, Octave Lannuit est maintenant veuf depuis plusieurs années, la providence l’ayant libéré juste à temps d’une union qui menait au désastre. À l’instar des fleurs qui prennent en beauté d’avoir crû sur un monceau de fumier, le mariage d’Octave Lannuit n’a produit qu’un seul enfant, une fille, mais d’une prodigieuse vénusté, prénommée Blanche. Les années ayant pris la mesure du colosse qu’était Octave, il se retire de plus en plus tôt maintenant, laissant les soucis et le service de son patrimoine à sa brune enfant qui, si elle ne possède pas le talent de son père pour ce qui est de servir les bières sans faux-col ni pour remplir les verres de gros rouge jusqu’à ras bord, arrive tout de même à attirer une clientèle tout aussi inconditionnelle que fidèle. Ainsi Blanche Lannuit étiole-t-elle sa jeunesse dans un milieu d’assommoir, à jouer du coude avec les buveurs avachis par l’alcool et ceux stimulés par l’espoir de la gaudriole. Le soir, après avoir fermé le bar et glissé entre les draps son corps d’albâtre fin qui luit dans les rais de lune, elle se laisse bercer par les rêves exotiques de pays lointains et de projets d’avenir, tous aussi improbables les uns que les autres. Une nuit, le quartier est réveillé par les sirènes des voitures de pompiers. Le lendemain, il faut se rendre à l’évidence : le bar Lannuit a été la proie des flammes. Pendant les semaines qui suivent, Blanche se prend à espérer que son père, avec l’argent de l’assurance, envisagera de prendre sa retraite et que, ce faisant, elle se retrouvera enfin libre de mener sa vie à sa guise. Mais elle doit déchanter vite. La compagnie d’assurance offre à Octave le choix entre une rondelette somme ou de payer la restauration du bar. Octave, en brillant homme d’affaires, préfère assurer l’avenir de sa fille en remettant l’institution familiale sur ses rails. Or, l’entrepreneur chargé des rénovations est un charmant jeune homme d’une trentaine d’années. Lorsqu’on trouve Octave, la nuque rompue après, semble-t-il, une malencontreuse chute dans l’escalier, les voisins commencent à remarquer que le jeune homme passe beaucoup de temps à rénover la chambre de Blanche.


 – Marc Hassain – 298 p. – 1990 – Malgré ses accents de tragédie et de désespoir, ce roman constitue un conte d’un charme tout empreint de pudeur. S’il se fonde sur les rêves brisés et les espoirs déçus, l’auteur parvient, non sans une forte dose d’ironie sous-jacente, à relativiser les aspirations humaines et, surtout, leur légitimité.

Marguerite plaie




La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Mme Marguerite Blais, est présentement en congé de maladie pour cause d’épuisement professionnel. La pauvre a travaillé tellement fort au cours des derniers mois, enfermée toute seule dans son bureau, que personne ne s’est rendu compte de la détérioration de son état. Tout cela avec le résultat qu’elle a dû laisser ses responsabilités, le temps qu’elle récupère. En conséquence, la rédaction de Buffet complet lui souhaite un prompt rétablissement.


Parlant d’épuisement professionnel, il est rassurant de constater que la seule personne à en souffrir est la détentrice du poste de ministre. Le reste des gens qui se consacrent aux soins envers les personnes âgées sont sans doute encore frais comme des gardons.


Entre-temps, Mme Blais a été convoquée par le Bureau du coroner afin de témoigner au palais de Justice de Québec concernant la situation qu’ont connue les milieux d’hébergement pour aînés au cours de l’épidémie de Covid-19. Ainsi, il est maintenant incertain si elle pourra répondre ou non à ladite convocation.


Décidément, cet épuisement professionnel ne pouvait tomber à un pire moment...


jeudi 4 novembre 2021

Fini la procrastination!

 

L'article ici



Pendant des décennies, les conférences relatives à la protection de l’environnement n’avaient accouché que de vœux pieux sans avancer la moindre mesure concrète. 


Fort heureusement, la COP26 a rompu avec ce coupable laxisme des institutions et gouvernements en mettant en place des mécanismes permettant de réduire de manière significative l’utilisation de sources d’énergie qui, jusqu’à maintenant, pesaient de tout leur poids dans la détérioration de l’environnement. 


Plutôt que d’imposer le recours à des énergies renouvelables, la Commission européenne a décidé d’étiqueter comme vertes des ressources qui ne le sont pas.


Il est certain que la planète ne s’en portera que mieux.


Un petit pipeline avec ça?



mercredi 3 novembre 2021

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L’avaleur ajouté


Dans l’Europe de l’après-guerre, Konrad, un ancien clown, tente de gagner sa vie comme avaleur de sabres. Les bombardements qui ont ravagé l’Allemagne et leurs séquelles ayant forcé la dissolution du cirque pour lequel il travaillait, il a donc décidé de faire cavalier seul. Entraîné par un ami, il réussit, au hasard d’une expédition de pillage dans les ruines de Francfort, à dénicher une voiture. Donnant d’abord ses spectacles aux forces d’occupation, il réussit à obtenir l’essence dont il a besoin pour partir en tournée. Cette tournée, qui n’est qu’une forme intéressée d’errance, le mène de ville en village où, sur les places, dans des théâtres ravagés, il donne ses spectacles à des foules le plus souvent blasées et muettes. Témoin jovial de la déconfiture de son pays, Konrad est recruté par un de ses contacts au sein des forces d’occupation britanniques qu’il retrouve par hasard. Désormais, ses spectacles se donnent avec l’assentiment de l’envahisseur conformément à la propagande officielle. Konrad, non plus dans son costume de clown mais dans celui d’un personnage effrayant incarne « l’homme au couteau entre les dents », sinistre évocation du péril rouge. Indifférent à cette récupération de son numéro, il apprécie le confort relatif qui est le sien à partir de ce moment. Aux avantages matériels s’ajoutent ceux de la renommée. Désormais connu et reconnu, Konrad possède une notoriété à laquelle il n’avait jamais aspiré auparavant. Au sommet de sa popularité, sa félicité semble totale. Cependant, des troubles de santé viennent assombrir le tableau. De plus en plus inquiété par des maux d’estomac, il apprend du médecin militaire qu’il souffre d’ulcères et que son spectacle ne peut en rien l’aider à guérir. Renvoyé par le service de propagande qui l’employait, il se retrouve totalement démuni et sans recours. Obligé de gagner sa vie, il n’a d’autre choix que de reprendre son habit de clown et de continuer ses représentations, mais cela ne fait qu’aggraver son état de santé. Déçu et révolté de l’attitude hautaine et méprisante de l’occupant à son égard, il adopte, dans le cadre de son numéro, des positions de plus en plus hostiles à l’ordre établi. Désormais suspecté de collusion avec les Soviétiques, il se voit interdit de se produire en public, entre autres tracasseries. Acculé à la misère, Konrad ne survit plus que grâce à la charité de certains de ses anciens admirateurs, dont une énigmatique jeune femme qui lui rend visite par moments. Leur relation trouble se développe jusqu’à ce que celle-ci offre à Konrad de passer à l’Est. Devant le refus de ce dernier, elle n’a d’autre choix que de lui révéler un troublant secret.


 – Ava Kellaye – 396 p. – 1992 – De son propre aveu, l’auteure est fascinée par la notion de la destinée humaine. C’est avec cette symbolique en tête que le lecteur se doit d’aborder cette oeuvre riche et dense afin d’en tirer le meilleur.

Denis nie

 


mardi 2 novembre 2021

Guilbeault parleur

 


Sacré Steven Guilbeault! 


Je me demande quelle est sa politique concernant les pipelines.


lundi 1 novembre 2021

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Asselin et l’assassin


Enquêteur de troisième ordre dans une petite ville de province, l’inspecteur Asselin, personnage assez fade, mène une vie morne avec pour seul souci et seul but dans la vie d’atteindre l’âge de la retraite sans encombre. Soucieux de plaire à ses chefs, il se retrouve d’ordinaire à mener les dossiers dont aucun de ses collègues ne veut. Un jour, on lui confie une enquête concernant le meurtre crapuleux d’une jeune femme. Passant de la scène du crime au domicile, puis au lieu de travail de la victime, l’inspecteur croise à quelques reprises sur son chemin une femme aux yeux troublants qui le fascine tant par sa beauté que par l’aura qu’elle dégage. Délaissant l’enquête qui, de toute façon, ne semble mener nulle part, l’inspecteur utilise les ressources de son service afin de retracer cette femme troublante dont le souvenir l’obsède littéralement. Dérouté par cette attirance soudaine et imprévue envers une personne qui n’a qu’une fraction de son âge, il sombre de plus en plus dans les tourments de l’état amoureux, ce qui ravive en lui des souvenirs difficiles qui ne réussissent pourtant pas à atténuer la passion qui naît en lui. Ses supérieurs constatent sans surprise que l’enquête n’avance guère, habitués qu’ils sont à l’efficacité relative de leur subordonné. Cependant, à la suite d’un concours de circonstances à caractère administratif, ils découvrent que l’inspecteur Asselin traque littéralement la jeune femme du préfet, ce qui leur plaît beaucoup moins. L’enquêteur est alors convoqué à une réunion où on lui passe un savon hors de proportion avec la gravité de sa faute. Intrigué, il fait mine de reprendre l’enquête, mais tente de savoir ce qui, en coulisse, a pu provoquer une telle réaction. Dans le même temps, des incidents étranges commencent à se produire dans son entourage : disparition de son courrier, vol de sa voiture, appels anonymes à son bureau. Lorsqu’il découvre que la femme du préfet est à l’origine de ces interventions, il possède enfin le moyen de la faire parler. Il la convoque péremptoirement à un rendez-vous secret. Se croyant le suspect principal dans l’affaire du meurtre, elle avait tenté de juguler la menace en attirant l’attention du commissaire sur le travail de l’inspecteur. Elle parvient à convaincre l’inspecteur de son innocence. Cependant, après que l’amant de la jeune femme a été soupçonné du meurtre et arrêté, l’inspecteur Asselin découvre que la jeune victime, une mineure, était la maîtresse du préfet. Ce dernier, acculé devant les preuves que l’inspecteur a accumulées, n’a d’autre choix que d’avouer qu’il a fait assassiner celle qui menaçait de devenir un redoutable maître chanteur. Ce n’est qu’une fois le dossier clos que l’inspecteur découvre, par hasard, que la personne ayant exécuté le meurtre n’est nulle autre que l’épouse du préfet.


 – Luc Surieult – 270 p. – 1995 – Classique du polar « à la française », ce roman, qui n’a connu qu’une brève carrière en Europe, a joui d’un large succès d’estime au Québec pour sa facture contemporaine et sa justesse de ton.


Ça sent la COP

 



La Conférence des parties (COP, en anglais) s’est ouverte à Glasgow, en Écosse, hier. Il s’agit de la 26e du genre portant sur le climat et – j’en suis intimement persuadé – il y en aura bien d’autres, des années après que l’environnement se sera définitivement dégradé.


Cependant, je suis très optimiste pour cette énième mouture de la dernière chance. En effet, j’ai bon espoir que, cette fois-ci, le fils de Pierre Elliott Trudeau se retiendra de se déguiser comme un connard.


dimanche 31 octobre 2021

Régis, ami fidèle