samedi 19 octobre 2019

Petite balance



Ce n'était pas le titre de l'article original, mais comme le père du fils de Pierre Elliott Trudeau avait déjà dit aux Gars de Lapalme, dans le temps, de «manger d'la marde», il me semblait que cette altération était de mise.

Un retour de balancier, en quelque sorte...



jeudi 17 octobre 2019

mercredi 16 octobre 2019

Berger Obama




Combien il est rassurant de constater qu’il n’y a plus de problèmes à régler aux Stazunis, que ce soit dans le domaine de la santé, des infrastructures, de l’immigration ou même de la politique, par exemple. 

C’est à tel point qu’un ex-président, qui n’a rien réglé du temps où il était le tout-puissant maître du monde occidental, va au CAnada pour se mêler de choses qui ne le concernent en aucune manière. Du moins en théorie, car nous savons tous que les CAnadiens ne sont rien de plus que les sous-fifres des Yankees, avec lesquels ils partagent une seule et même culture; si on peut appeler ça comme ça. Mais on se souviendra tout de même que le père du fils de Pierre Elliott Trudeau avait fait semblant que son pays était une société distincte. 

C’était sans doute trop de travail, de sorte que sa progéniture ne s’en donne même plus la peine. Voici qu’un Yankee décide qui devrait être le prochain premier ministre.

Décidément, il n’y a pas qu’au Québec que l’animal fétiche est un mouton…


«Yémen fous» ou «On n’en a kurde»




L’offensive turque dans le nord-est de la Syrie a pris les milices kurdes qui occupaient cette région illégalement à contre-pied. En effet, lesdites milices ont dû refluer devant la pression exercée par les envahisseurs et les bombardements qui s’abattent sur la population civile.

Cette avancée des troupes d’Ankara a fait pratiquement consensus contre elle. Depuis les Stazunis jusqu’à l’Europe, les blâmes fusent de toutes parts; sauf, peut-être, de l’OTAN. Est-il besoin de préciser que le CAnada fait partie des contempteurs? Quelle que soit son opinion véritable relativement à cette crise, comme les Yankees ont déjà signifié leur désapprobation, Ottawa n’avait d’autre choix que de bêler dans l’habituel registre.

À ce propos, il n’est pas superflu de préciser que, si l’armée US n’avait pas été retirée de la zone, les Turcs n’auraient pas osé attaquer, de sorte que l’outrage yankee sonne ici assez faux.

Pour en revenir au CAnada, citons une partie du communiqué de son ministère des Affaires étrangères: «Cette action unilatérale risque de miner la stabilité dans cette région déjà fragile, exacerbant la situation humanitaire.» En conséquence, le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau a annoncé la suspension des livraisons d’armes à la Turquie.

Voilà enfin une initiative digne de mention. Va-t-il, ce gouvernement, suspendre les livraisons d’armes à l’Arabie saoudite qui bombarde la population civile au Yémen? 

Ah, mais non; car qui se passe au Yémen est une crise humanitaire tout à fait différente.



mardi 15 octobre 2019

Tapin tory




À vent et après


La pensée du fils de Pierre Elliott Trudeau est tellement progressiste qu'elle s'adapte au vent qu'il fait. Et, en ce moment, le vent a commencé à tourner.



C'est au fruit qu'on reconnaît l'arbre




lundi 14 octobre 2019

Go-gauche à gogo





Franchement Franco




Vous vous rappellerez sûrement que, en 2017, les Catalans avaient lancé un processus référendaire visant à réaliser l’indépendance de ce qui n’était jusque-là qu’une province espagnole. 

Malgré que le référendum ait été massivement approuvé par la population, le soi-disant gouvernement démocratique de Madrid avait non seulement ignoré ce résultat, il avait également déchaîné sa police pour mater les manifestants. Comme si cela ne suffisait pas, il a aussi emprisonné, puis traîné en justice, les artisans de l’indépendance catalane. Leur procès vient de se terminer avec des sentences de prison allant jusqu’à 13 ans.

Treize ans de prison simplement pour avoir voulu être libres!

Ça leur apprendra à respecter la loi.



dimanche 13 octobre 2019

Qui l'a cru s'y fie




Effet FMI

L'article est ici.



Tout a commencé parce que l’Équateur était très endetté. Le pays s’est alors tourné vers le Fonds monétaire international (FMI) afin de contracter un prêt pour rembourser ses créanciers. Personnellement, je ne vois guère en quoi le fait de contracter de nouvelles dettes est avantageux afin de régler les anciennes; mais bon, je ne suis pas un économiste de haut niveau. 

Au final, le FMI a consenti un prêt de 4,2 milliards de dollars aux conditions usuelles, c’est-à-dire des mises à pied massives parmi les fonctionnaires, des réductions de salaires, des privatisations, dont celle des fonds de retraite, et une augmentation phénoménale du prix des carburants. Il y eut, en plus une petite condition yankee qui fut exigée de l’Équateur: qu’elle cesse sa protection de Julian Assange, de sorte que ce dernier pût être chassé de l’ambassade londonienne.

Du jour au lendemain, l’Équateur s’est trouvé plongé dans la misère. La colère populaire a pris les rues d’assaut et, le 7 octobre, le gouvernement a dû fuir la capitale. Depuis vendredi, un couvre-feu a été instauré pour deux mois, dans l’espoir de restaurer l’ordre. Mais uniquement l’ordre néolibéral.

Bref, jusqu’à tout récemment, l’Équateur était dans les dettes, comme tout le monde; maintenant, il est dans la merde.

Merci, FMI!