samedi 14 janvier 2017

vendredi 13 janvier 2017

jeudi 12 janvier 2017

Pauv' Ti-Pou



Rendons hommage à M. Donald Trompe et à l'absence totale de son sens de l'ironie. Après avoir insulté les latino-américains, les immigrants, les minorités, les handicapés, les vétérans, les journalistes, la gauche – même caviar –, les femmes et, dernièrement, les services de renseignement, entre autres, v'là-t-y pas qu'il se plaint du traitement qu'on lui réserve et des mensonges qu'on diffuse à ses dépens.

Pour quelqu'un qui habite dans un gratte-ciel de 58 étages, il devrait pourtant être habitué aux retours d'ascenseur...

Quoi qu'il en soit, dans cette ambiance délétère de la passation des pouvoirs entre un président sortant de droite, inféodé à Wall Street, et un narcissique déjanté élu de droite, inféodé à Wall Street, où toutes les rumeurs et fausses révélations – entre autres quant au piratage russe des élections – font la une à répétition, un rebondissement s'est produit dernièrement. En effet, une autre nouvelle, probablement aussi fausse que les autres, est tombée sur la place publique. Selon elle, les services de renseignement russes – décidément, il n'y en a que pour eux! – auraient amassé des informations compromettantes sur la personne du futur président des Stazunis.

Vive réaction du principal intéressé sur Twitter, seule émanation provenant de sa tour d'ivoire de la 5e avenue à New York. M. Trompe s'est récrié vertement contre toute accusation à l'effet qu'il aurait subi des pressions – pour ne pas dire du chantage – de la part de Moscou. Son indignation fut à la mesure de ses outrances habituelles interpellant l'internaute en demandant: «Vivons-nous en Allemagne nazie?»

De une, mon Donald, le nazisme n'est pas exclusivement allemand. Il peut très bien émerger dans un autre pays; aux Stazunis, par exemple.

De deux, pas avant le 20 janvier.

mercredi 11 janvier 2017

Mirmi Dion



L'Ukraine, ça vous dit quelque chose? Oui, c'est un pays d'Europe orientale, mais c'est aussi – et surtout – une guerre qui a fêté un anniversaire important, le 8 décembre dernier. En effet, à cette date, il y avait 1000 jours que la guerre y faisait rage.

Afin de souligner l'événement, les militaires ukrainiens – ceux du gouvernement fasciste en place à Kiev – ont monté un raid dans le village de Kourakhovo en République populaire du Donetsk (RPD), la partie indépendantiste de l'Ukraine, Ils y ont raflé des civils qu'ils ont emmenés de force et menottés.

Évidemment, ce crime de guerre a été vigoureusement dénoncé par la RPD et, tout aussi évidemment, il a été énergiquement ignoré par les médias occidentaux, toujours aussi impartiaux en ce qui concerne les guerres qui arrangent leurs commanditaires. De même, ce recours de plus en plus fréquent à des actes allant à l'encontre du droit international serait symptomatique d'une dégradation de la discipline au sein de l'armée de Kiev, laquelle serait en plein délitage.

On en vient à se demander s'il y aura une solution diplomatique à ce conflit. On peut tout autant se demander si les puissances occidentales désirent qu'une solution diplomatique soit trouvée à ce conflit. Après tout, il ne peut s'agir que d'une épine dans le flanc de leur éternelle rivale, la Russie.

Si on ne désire pas une fin rapide et pacifique à cette guerre, il y a une solution toute trouvée: y envoyer des diplomates incapables et un tantinet ineffable.

Justement, le Parti libéral du CAnada (PLiC) en a mis un en disponibilité. Et pas des moindres!


mardi 10 janvier 2017

Coq louche


lundi 9 janvier 2017

Inquiétudes russes

L'insistance yankee à l'effet que les Russes – pour ne pas dire Vladimir Poutine personnellement – ont indûment influencé le cours des dernières élections présidentielles aux Stazunis a semé l'inquiétude au sein des cercles du pouvoir à Moscou.

Tandis que des illuminés claironnent que cette ingérence a été une agression, d'autres parlent de plus en plus ouvertement d'une renaissance de la guerre froide. En effet, les cercles influents en connaissent un bout sur les interventions illégales dans les affaires internes des pays étrangers. Les Yankees ne sont-ils pas ingérés plus de 50 fois dans la politique d'autres pays, au mépris du plus élémentaire droit international?

Quoi qu'il en soit, ce discours agressif qui monte aux Stazunis a engendré nombre de réactions à Moscou. Vladimir Poutine a même fait le commentaire suivant.






dimanche 8 janvier 2017

Bye-bye Barack


Drelin



L'île Bell – «cloche», en français – est située dans les Bahamas. Une autre de ses particularités est qu'elle est une propriété privée appartenant exclusivement à l'Aga Khan. Quand? Mais depuis longtemps, semblerait-il. Et qui est l'Aga (manque-t-il un «r»?) Khan? Mais voyons, c'est le chef spirituel des musulmans ismaéliens nizârites. Eh oui, ces musulmans-là. Essentiellement, c'est comme les chrétiens: il en faut bien des sortes pour embêter tout le monde.

En plus d'être un potentat local et un chef religieux, l'Aga Khan est aussi un ami de longue date de la famille du fils de Pierre Elliot Trudeau. Alors comme Noël est une fête familiale, que diable, M. Khan a invité toute la smala Trudeau pour le temps des fêtes sur son île.

En passant, avez-vous remarqué, que ces gens-là qui débordent de pognon s'arrangent toujours pour s'installer le plus loin possible de ceux qui les ont enrichis? Car soyons bien honnête, vous en rencontrez beaucoup, vous, des musulmans ismaéliens nizârites quand votre yacht accoste à Nassau? Moi non plus.

Bref, il ne faut pas se formaliser de l'absence du premier ministre lors des fêtes de fin d'année, car, à strictement parler, il n'était pas vraiment à l'extérieur du CAnada. En effet, puisque l'île appartient à M. Aga et que, dans ce cas, Khan a reçu la citoyenneté cAnadienne de nul autre que M. Stephen Harper, l'ancien premier ministre du CAnada, le fils de Pierre Elliot Trudeau était en fait un peu dans son pays, le temps qu'il a passé là-bas.

Décidément, Harper, Trudeau, Aga Khan, l'île Bell; rien ne cloche.