samedi 9 juin 2018

Ordre dispersé



Cinq clôtures pour un manifestant… Et combien de flics, de drones, d’hélicoptères, de voitures blindées ou non, en même temps? Bref, combien de pognon pour contenir un seul malheureux petit manifestant avec sa pancarte à deux sous clouée sur son manche à balai?

Au fond, ceci vient peut-être nous donner la possibilité d’ouvrir un nouveau front de la lutte sociale. Cessons de concentrer nos forces, ce qui revient à avantager l’appareil répressif. En effet, une fois qu’il peut faire s’abattre toute sa puissance en un seul endroit, il est invincible. Mais s’il est obligé de déployer autant de moyens pour rien, et que des manifestants isolés l’obligent à multiplier des dépenses colossales afin de «maintenir l’ordre établi», l’État ne pourra tenir ainsi indéfiniment. Songez un instant si, plutôt que d’avoir une seule manifestation regroupant 10 000 personnes, il y avait 5 000 manifestations avec chacune à peine 2 personnes. Comment les élites bourgeoises et leurs laquais auraient-ils les moyens de contrer cette stratégie?

Il est évident que les peuples sont maintenant engagés dans une guerre d’usure contre leurs propres gouvernements qui sont prosternés devant le grand capital. Le talon d’Achille de toute la pyramide socioéconomique est justement le pognon. En créant quantité de dépenses toutes plus inutiles les unes que les autres, il sera possible d’épuiser les ressources de l’oppression.

Et puis, ce manifestant isolé, ça ne vous rappelle rien?

Moi si.


vendredi 8 juin 2018

Pot problème


jeudi 7 juin 2018

mercredi 6 juin 2018

Moreau libéral


mardi 5 juin 2018

Net fric



La pauvre petite ministre du Patrimoine cAnadien, Mme Mélanie Joly, qui essuie le feu roulant des critiques depuis pas mal tout le temps, a décidé de revenir à l’avant-scène. En effet, elle a affirmé sa volonté de mettre un terme au «régime à deux vitesses» dans le domaine des nouveaux médias. Par nouveaux médias, on entend en règle générale ceux qui sont diffusés grâce à Internet. Ainsi, toute la saga de Netflix est un bon exemple de cette seconde vitesse, c’est-à-dire que certains médias – en particulier ceux qui sont d’ici – paient des taxes et d’autres pas.

Ce qu’il y a d’amusant dans tout ça, c’est qu’on ne remet nullement en question les ententes passées, pas plus qu’on prévoit, à ce stade-ci, proposer quelque réglementation que ce soit. Bref, la petite bonde, fidèle à sa coloration, veut plein de trucs, sauf les mesures qui vont avec. Du bon, gros, vieux libéralisme pur jus, quoi.

Des cyniques ayant un penchant envers la mécanique automobile, au nombre desquels je ne compte pas par le plus grand des bonheurs, diraient que ce n’est pas avec une marche arrière qu’on abolit la seconde vitesse.

dimanche 3 juin 2018

Aluminus