samedi 2 novembre 2019

Boulot noir


J’avoue trouver particulièrement savoureux que des gens parlent encore des Stazunis comme étant les leaders du monde libre. J’admets volontiers que, à une autre époque, ce pays pouvait représenter un espoir de paix et de justice pour quantité d’opprimés. Mais si la colombe y a niché quelque temps, il y a belle lurette qu’elle a pris son vol.

Néanmoins, certaines personnes croient encore qu’ils forment l’«indispensable exception» en ce qu’ils respectent toujours le droit – pour ne pas dire la droiture –, la justice, la liberté, la dignité de la personne et la démocratie. Or, comme le mentionne un article paru récemment, deux pays seulement ont une politique officielle d’assassinat d’opposants: Israël et les Stazunis. À cet effet, l’article dont je parle présente une liste de dirigeants qui, ayant eu le malheur de déplaire à l’oncle Sam, ont été supprimés par lui, ou ont fait l’objet de tentatives de meurtre (N.B: la liste ne comprend pas ceux dont l’élimination a été commanditée par les Yankees, mais exécutée par d’autres). C’est assez édifiant.

Depuis que l’on constate que, à l’intérieur, les Stazunis sont de moins en moins démocratiques, que la dignité de la personne y a été jetée par la fenêtre et que la liberté a été minée depuis le fameux Patriot Act de 2001, les deux prochains sur la liste noire sont la justice et le droit. Il me semble d’ailleurs que, quant au droit, on travaille déjà en ce sens.

Sombre boulot…




vendredi 1 novembre 2019

Horion Dorion




jeudi 31 octobre 2019

mercredi 30 octobre 2019

Johnny cash




Lorsqu’il était au pouvoir, il n’en était pas de plus prompt à attendre des autres qu’ils consentent des sacrifices que le bon premier ministre québécois de l’époque John James Charest, de son vrai nom de l’état civil.

Combien de fois nous a-t-il rebattu les oreilles avec ses histoires d’austérité et de réingénierie (sic) de l’État? Bref, tout pour laisser la population se dépatouiller par elle-même, parce que, soi-disant, ce n’était pas du ressort du gouvernement à constituer une sorte de contrepoids au capitalisme sauvage, alias le néolibéralisme.

Selon lui, il fallait que chacun se débrouille tout seul comme un grand, sans s’attendre à ce que quiconque vienne remplir la sébile.

Sacré John James! il nous aura fait rire jusqu’au bout!

Jaune, bien entendu…




mardi 29 octobre 2019

En route vers de nouvelles aventures



L’intelligence n’est pas une vedette du porno!





Maintenant que, avec la mort du chef de Daech, il a sauvé la face quant au retrait unilatéral des troupes yankees en Syrie, retrait qui a largement bénéficié à la Turquie, à la Russie et à l'Iran – mais pas aux Stazunis –, Donald J. Trompe va-t-il quitter ses fonctions avant la fin de son mandat?

S’il faut en juger à partir de son tweet d’il y a près de 1 an, le but qu’il prétendait s’être fixé en tant que président était de défaire Daech, et non pas uniquement de s’en mettre plein les poches. Voici que le chef de cette organisation a supposément été tué là où il logeait, à deux pas des services de renseignement turcs et yankees. Désormais, M. Trompe peut prétendre avoir atteint son objectif.

Se pourrait-il que la prétendue mort d’Al-Baghdadi constitue pour lui une porte de sortie devant la pression croissante de l’opposition yankee visant à entamer une procédure de destitution contre lui? Une sorte de démission à la Richard Nixon, mais avec des airs de réussite plutôt que d’ignominie?

Encore faudrait-il que le principal intéressé ait suffisamment d’intelligence pour saisir l’occasion quand elle se présente; et, dans son cas, l’intelligence est la grande inconnue.




lundi 28 octobre 2019

Quizz ISIS





Réponse: En tuant quelqu'un à sa place, cela lui assurait une retraite autant discrète que paisible. Avec ses 72 vierges à la clé, bien entendu. Contrairement aux Yankees, Allah n'est pas un ingrat.


dimanche 27 octobre 2019

Un p'tit pipeline avec ça?


Le bon gars




S’il faut en croire les premiers comptes rendus, Abu Bakr Baghdadi, le chef suprême de Daesh – une organisation terroriste créée et financée par les Stazunis – serait mort à la suite d’une opération menée par les services spéciaux de l’armée yankee.

À l’heure actuelle, la version officielle raconte qu’un raid surprise aurait acculé Baghdadi, lequel portait à ce moment – comme tout le monde doté d’un minimum de conscience professionnelle – une ceinture d’explosif. Malhabilement, il aurait tenté de fuir en empruntant une impasse et, là, cerné, il se serait fait exploser plutôt que de se rendre.

C’est tout de même la faute à pas de chance. La dernière fois que les Yankees ont supprimé le chef d’un réseau terroriste de leur création, c’était Oussama Ben Laden et les commandos qui l’ont abattu s’étaient empressés de larguer son corps dans la mer depuis leur hélicoptère. Cette fois, après l’explosion, il ne sera pas aisé d’identifier la cuillerée qui restera de Baghdadi.

Dommage tout de même que, chaque fois que les Yankees se débarrassent d’un ex-employé, il n’y ait jamais moyen d’affirmer avec certitude que les tueurs professionnels ont bien dégommé le «bon» gars.




Montréal vue du sol

Le bel automne