vendredi 22 mai 2015

Guess Drapeau



Ma gran' foi du bon dieu, mais Denis «de poule» Coderre, en tant que maire de Montréal, est aussi tolérant que son ancêtre Jean «Guess» Drapeau!

Et sans aucun doute aussi prompt à prévenir tout déficit provenant de projets rocambolesques et inutiles.

jeudi 21 mai 2015

John James cher est



L'ex-premier ministre du Québec, M. John James «Jean» Charest, a, depuis son départ de la vie politique, facturé à l'État québécois la rondelette somme de 368 566 $. Quoiqu'il semble pratique courante qu'un ancien premier ministre, quelque temps après son départ, puisse continuer à puiser dans l'assiette au beurre, John James a établi ici un nouveau record. Son successeur n'aura qu'à bien se tenir pour égaler la marque.

J'entends d'ici des voix se récrier devant cette pratique des plus discutables. Il ne m'incombe pas de juger. Cependant, j'encouragerais les critiques à regarder l'avers de la médaille. Personnellement, j'aurais été prêt à cracher un demi-million pour me débarrasser de John James. Avoir su, j'aurais commencé une collecte des années plus tôt.

Il faut voir la chose comme ceci. Supposons que vous achetez une magnifique propriété dotée d'un vaste pré piqué d'arbres centenaires au pied d'une belle colline, avec des bâtiments superbement entretenus. Seul hic dans ce paysage idyllique, le propriétaire précédent y a laissé la carcasse d'une vieille voiture qui achève de s'y décomposer, gâchant la vue et polluant le sol. Bien sûr que vous la faites remorquer, quitte à payer le gros prix; votre qualité de vie en dépend.

Eh bien, avec John James, c'est la même chose. La seule différence. dans ce cas-ci, c'est qu'il s'agit de vie publique.

Évidemment, si vous mettez à la place une autre épave décatie, cela n'avance guère les choses et, au final, vous payez pour rien...

mercredi 20 mai 2015

Conster nation



Consternation au sein du bureau du commissaire aux langues officielles du CAnada, le disert Graham Fraser.

Ce dernier s'était rendu célèbre, dernièrement, pour avoir critiqué le Québec, lequel, selon lui, ne reconnaissait pas suffisamment l'apport des anglophones. Précédemment, il avait affirmé que cette province n'en faisait pas assez pour protéger sa minorité de langue anglaise.

Or voici qu'un fonctionnaire fédéral francophone, frustré de n'avoir jamais pu travailler en français, alors qu'il était en poste à Montréal, décide d'intenter une poursuite à l'encontre de M. Fraser afin que ses droits linguistiques soient respectés, affirmant, dans sa poursuite, que «le commissaire n'a pas accompli son mandat de façon adéquate».

Est-il besoin de préciser que cette poursuite a complètement sidéré M. Fraser qui, en bon fonctionnaire cAnadien, a une foi profonde dans les valeurs de son pays en matière de bilinguisme, à condition – bien entendu – que tout s'y déroule en anglais.

mardi 19 mai 2015

Armes à guenons




Ces dernières années, une véritable surenchère a eu lieu aux Stazunis. Les services policiers se sont livrés à une incroyable course aux armements, transformant du même coup les forces de protection civiles en milices d'appoint, plus souvent utilisées comme armée de défense sociale; c'est-à-dire au bénéfice des plus riches*.

Cela a d'ailleurs été rendu possible grâce à la guerre contre le terrorisme. En effet, les forces armées yankees – les vraies – disposant du plus important budget militaire de la planète [plus important que celui de la Chine, de l'Arabie saoudite, de la Russie, du Royaume-Uni, de la France et du Japon réunis], elles se sont retrouvées avec quantité de matériel désuet. Qu'à cela ne tienne, elles s'en sont défaussées au bénéfice des divers services de police.

Aujourd'hui, le président Patraque O'Bama a décidé que l'utilisation de ces équipements devait désormais être limitée. Une rumeur persistante veut que, prochainement, les policiers devront rendre leurs missiles de croisière et que, finalement, les armes atomiques promises ne leur seront jamais livrées.

Il peut bien y avoir des émeutes dans les rues!



lundi 18 mai 2015

Journée des Patriotes


dimanche 17 mai 2015

Cent stades




L'athlétique et hautement sportif maire de Morial, nul autre que le resplendissant Denis «de poule» Coderre, n'en a toujours pas fini avec sa toquade baseballesque. Autant son collègue à l'autre bout de la 20, le régalien Régis, est tout à sa chimère sur glace, autant ce cher Denis est obsédé par la sienne sur gazon.

Or, la situation est toute simple. Si Morial veut nourrir l'espoir – et rien de plus! – d'obtenir une seconde concession de la ligue nationale, américaine ou autre de baseball, il lui faut nécessairement construire un beau stade tout neuf. Rien que ça. Ainsi Morial pourra, au fil des éléphants blancs, devenir la ville aux cent stades.

Dommage que ce ne soit pas «sans stade»…

Quel stade? Pourquoi pas un stade souterrain afin d'y jouer à longueur d'année? Pourquoi pas deux stades? Un pour l'équipe locale et l'autre pour les visiteurs. Ainsi, l'équipe locale courra moins de risque de perdre à répétition.

Dans le contexte économique favorable où se trouve Morial, on ne doute pas un instant qu'un autre gouffre financier sera facilement épongé par les deniers publics.

En passant, je me permets de conseiller au maire, après avoir vu la photo ci-dessus, de se mettre plutôt à la recherche d'un tailleur qui est à même de mesurer correctement la longueur de ses bras.

Humblement, je considère que son temps serait ainsi mieux employé.