samedi 23 mai 2009

La culture de la peur

Carnival of Souls | Herk Harvey (1962)

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La peur panique de la maladie, aussi extrême soit-elle, n’est pourtant que l’une des grandes frayeurs (les autres étant la peur de la violence et celle de la technologie) qui affligent, handicapent et même paralysent à l’occasion nos sociétés. Lesquelles sont paradoxalement, et de très loin, les plus saines, les plus pacifiques et les plus sécuritaires que l’humanité ait connues. Les Canadiens peuvent espérer vivre jusqu’à 80,3 ans en moyenne, 83,8 pour les femmes, du jamais vu dans l’histoire. Mais ils n’atteindront cet âge vénérable qu’après avoir été malades d’inquiétude pendant une bonne partie de leur existence...

La culture de la peur
Mario Roy, La Presse, 23 mai 2009

Les p’tits dessins
John Cuneo


Un beau portfolio en ligne que celui de John Cuneo, illustrateur de Denver, au Colorado. Pour ses dessins cochons, cliquez la page “personal”.

Michael Moore VS Wall Street

Le cinéaste américain Michael Moore a annoncé jeudi qu’il allait s’intéresser aux barons de Wall Street accusés d’être responsables de la crise économique mondiale, dans son prochain documentaire à paraître cette année.

«Les riches, à un moment donné, ont décidé qu’ils n’étaient pas assez riches. Ils voulaient plus - beaucoup plus - donc ils ont entrepris de soutirer au peuple américain son argent durement gagné», a dit Michael Moore.

Michael Moore s’en prend aux barons de Wall Street
AFP, La Presse, 22 mai 2009

Le futur comme on l’aimait | 14
Le pneu lumineux


Proposé par la Goodyear en 1961, le pneu lumineux. Vous faites une crevaison, vous changez l’ampoule. Une des “trente inventions ridicules” répertoriées sur les archives en ligne du magazine Life.

Carla, Sarkozy et les femmes

Nicolas Sarkozy est-il un homme à femmes (actuelles) ? Cherche-t-il à conquérir la gent féminine ou l’électorat féminin ? On peut se le demander en regardant cette vidéo. Écoutez spécialement le début et la fin.

Carla avoue la faiblesse de Sarkozy

AGORAVOX, Omnibuzz, 19 mai 2009

Vancouver se prépare à accueillir la planète

Les questions qui suivent auraient été adressées à un site de tourisme international par des gens intéressés à venir au Canada à l’occasion des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver en 2010. L’histoire veut que les questions soient réelles, ainsi que l’humour des réponses proposées par les responsables du site Web. Bien sûr, tout est faux. Selon Snopes, cette liste circule par courriel depuis les Jeux olympiques d’été de Sydney, en 2000. Remplacez le kangourou par un ours polaire et le tour est joué. En.voici une traduction maison.

Vais-je pouvoir observer des ours polaires dans la rue? (USA)
Ça dépend de la quantité d’alcool que vous aurez consommé.

Vais-je pouvoir marcher de Vancouver à Toronto? Pourrai-je suivre la voie ferrée? (Suède)
Bien sûr, il n’y a que quatre mille milles entre les deux. Apportez beaucoup d’eau.

Je n’ai jamais vu de climat chaud à la télévision canadienne. Comment les plantes poussent-elles? (Angleterre)
Nous importons toutes nos plantes déjà matures. Ensuite, nous nous assoyons autour et nous les regardons mourir.

Est-il sécuritaire de jouer dans les buissons au Canada? (Suède)
C’est donc vrai ce qu’on dit à propos des Suédois.

Y a-t-il des guichets automatiques au Canada? Pouvez-vous m’envoyer la liste des guichets de Toronto, Vancouver, Edmonton et Halifax? (Angleterre)
Quoi? Est-ce que votre dernier esclave est mort?

Pouvez-vous me renseigner au sujet des courses d’hippopotames au Canada? (USA)
L’A-fri-que est le continent en forme de gros triangle au sud de l’Europe. Le Ca-na-da est le grand pays au nord du vôtre... Oh puis, oubliez ça. Bien sûr, les courses d’hippopotames ont lieu tous les mardis soir à Calgary. Allez-y tout nu.

Dans quelle direction est le nord au Canada? (USA)
Placez-vous face au sud, puis tournez-vous à 180 degrés. Contactez-nous quand vous arriverez, nous vous enverrons le reste des instructions.

Est-ce que je peux apporter de la coutellerie au Canada? (Angleterre)
Pourquoi donc? Faites comme nous et utilisez vos doigts.

Pouvez-vous m’envoyer la liste des concerts du Choeur des enfants de Vienne? (USA)
L’Au-tri-che est ce petit pays accolé à l’Al-le-ma-gne... Oh puis, laissez faire. Pas de problème, le Choeur des enfants de Vienne se produit chaque mardi à Vancouver et à Calgary, tout de suite après les courses d’hippopotames. Présentez-vous nu.

Avez-vous du parfum au Canada? (Allemagne)
Non, nous ne puons pas, nous.

J’ai développé un nouveau produit qui est une fontaine de jouvence. Où puis-je en vendre au Canada? (USA)
Partout où vous trouverez suffisamment d’Américains rassemblés.

Pouvez-vous me dire quelles sont les régions de Colombie-Britannique où la population compte moins de femmes que d’hommes? (Italie)
Oui, les clubs gays.

Célébrez-vous le Thanksgiving au Canada? (USA)
Oui, mais seulement pendant le Thanksgiving.

Est-ce qu’il y a des supermarchés à Toronto? Est-ce que le lait est disponible durant toute l’année? (Allemagne)
Non, nous sommes un peuple paisible de cueilleurs-chasseurs végans. Le lait est illégal.

Vais-je pouvoir parler en anglais à la plupart des endroits où j’irai? (USA)
Oui, mais vous devrez d’abord l’apprendre.

J’ai une question à propos d’un animal dont j’oublie le nom. C’est une sorte de cheval avec des cornes? (USA)
Ça s’appelle un orignal. C’est énorme et très violent. Ça mange le cerveau de quiconque s’en approche. Mais vous pouvez les tenir à distance si vous vous aspergez d’urine humaine avant de sortir.

Reçu de Michel. Merci!

Brian millions

Certains esprits chagrins ont contesté le fait que les frais juridiques de Brian Mulroney, qui comparaissait devant la Commission Oliphant, ont été acquittés par le contribuable jusqu’à hauteur de 2 millions $.

Personnellement, je les trouve de très mauvaise foi!

Après tout, la Caisse de dépôt et placement a perdu 40 milliards $. Et qu’est-ce que ça nous a donné? Rien.

L’administration de Gérald Tremblay à la ville de Montréal engloutit – sans jeu de mots – 300 millions $ dans des compteurs d’eau qui, à ce que l’on sache, ne serviront pas. Et qu’est-ce que ça nous a donné? Rien!

Jean-Guy Chaput, le président-directeur général de la Société de développement des entreprises culturelles, sucre ses notes de frais à grosses louches. Et qu’est-ce que ça nous a donné? Rien de rien!

Au moins, pour 2 millions $ – une somme raisonnable en comparaison – nous avons eu le plaisir de voir un Brian Mulroney, pas très gros dans ses souliers, fortiller d’embarras sur sa chaise.

Et ça, mes amis, ça n’a pas de prix!

Que faire de l’ami Brian après ça? Laissons les générations futures en décider.

À propos de la révolution...

Éphémérides: 23 mai
L’homme volant


Inspiré par les oiseaux, Otto Lilienthal, né le 23 mai 1848, réussira plus de deux mille vols planés avec son extraordinaire attelage d’ailes de papier et de bois léger. Pionnier de l’aviation, il épate et inspire les frères Wright qui reproduisent ses expériences, menant directement au vol motorisé et à l’invention de l’aéroplane.

En 1896, Lilienthal succombe aux blessures subies dans une chute de 17 mètres. Ses dernières paroles: Il faut bien faire de petits sacrifices.

Le musée Lilienthal

Le spécial de minuit six | Gérard Darmon

Mambo Italiano | Gérard Darmon (2006)

vendredi 22 mai 2009

What Goes Around... Comes Around

Un militaire américain qui se reçoit dans le dos sa propre grenade, un char qui se prend pour cible... «What Goes Around... Comes Around», qu’on pourrait traduire par «On Récolte Ce Que L’On Sème», est le thème de la dernière campagne publicitaire de l’organisation Global coalition for peace.org contre la guerre en Irak. Sa particularité: elle est composée de quatre posters (missile, fusil, tank et grenade) à enrouler autour de poteaux ou de colonnes (ce qu’on appelle de l’ambient marketing).

Zoom: On récolte ce que l’on sème
Astrid Girardeau, Libération, 19 mai 2009

À l’affiche: Joop van den Berg

Magistrales, les affiches du néerlandais Joop van den Berg. Près de 150 merveilles à voir, sur le site Mémoire des Pays-Bas.

À propos de la révolution...

Y a un émule dans la prison!


Robert Mueller est le directeur de la police fédérale yankee, mieux connue sous l’attachant sigle FBI, qui rappelle chez nous le bon jus d’orange du matin. Il n’est pas content en ce moment, car il est question que le président des Stazunis ferme le bagne de Guantanamo, celui-là même que George Walker Bush appelait, avec cet esprit coloré qui le caractérisait, «Guantanamera».

En effet, mon pote Robert craint que le transfert des bagnards représente une menace pour la sacro-sainte sécurité du territoire, qui n’en finit pas d’être menacée. Selon lui, «tout individu qui entre aux États-Unis peut représenter un risque», ce qui en dit long sur sa belle mentalité. Imaginez maintenant s’il s’agit de personnes soupçonnées – sans preuve – de complot terroriste, même si on prend le soin de les couvrir de chaînes…

Figurez-vous que son principal souci est que, même du fond de leur cellule à sécurité maximale, des pseudo-terroristes, surveillés comme ils le sont 24 heures sur 24, pourraient continuer à coordonner des attaques contre les Stazunis, tout comme les mafieux continuent à mener leurs entreprises criminelles par-delà les murs de la prison.

S’il a raison, on peut se demander à quoi ça sert de mettre les gens en taule; et à quoi il sert, lui.

Être informé, c’est être libre

«Être informé, c’est être libre, disait René Lévesque. Encore faut-il en avoir les moyens un peu corrects. Si on devait continuer à se faire couper les jambes, année après année, budget après budget, si la norme signifie que, désormais, on doit gérer la décroissance, comment une institution comme Radio-Canada qui a été au centre du développement des francophones et qui continue de l’être, comment cette société de services publics qui est la référence en information pourrait-elle le demeurer? On connaît les conséquences d’un nivellement par le bas, il n’y aurait que des perdants sur toute la ligne.»

— Bernard Derome

Le plaidoyer de Bernard Derome
Radio-Canada.ca, 22 mai 2009

À propos de la révolution...

Éphémérides: 22 mai
Hergé



1907, naissance de Georges Rémi, dit Hergé.

Avec le film de Spielberg à l’horizon, les Américains découvrent Tintin et son auteur et ravivent toutes les vieilles controverses: Le sympathisant Nazi, Haddock alcoolo et Tintin gay. Restera, poussière retombée, à découvrir l’oeuvre magistrale.

Le spécial de minuit six | Chet Baker

Time After Time | Chet Baker (1964)

jeudi 21 mai 2009

Site somptueux à signaler sans sursis supplémentaire

Stephen Morrison, Associated Press

Le New York Times a mis en ligne un blogue somptueux nommé «Lens», dédié à la photographie, la vidéo et le journalisme visuel. À.mettre dans ses signets. Là, tout de suite.

Lens.blogs.nytimes.com

Qui est la fille, qui est le garçon?

Regardez ces deux visages: qui est la fille, qui est le garçon?

Évidemment, vous avez répondu - comme moi - que la fille est à gauche et le garçon à droite.

En réalité il s’agit de la même personne. Pire: il s’agit de la même photo. Simplement, l’image de gauche (la face «féminine») est un peu plus contrastée que l’autre.

C’est un professeur de psychologie de Harvard, Richard Russell, qui a présenté cette fascinante illusion d’optique, «l’illusion du changement de sexe». Elle a reçu le troisième prix de la meilleure illusion d’optique 2009.

Regardez ces deux visages: qui est la fille, qui est le garçon?
Pascal Riché | Rue89 | 21/05/2009

Pizza Écolo


L’écologie, servie avec une pepperoni pas d’anchois. La Green Box se transforme en assiettes et en boîte de storage.

Le mal mystérieux d’Ottawa frappe encore

Photo: Owen Byrne, Wikimedia Commons

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En 2004, les travaux de la Commission Gomery, chargée d’enquêter sur le scandale des commandites, avaient révélé l’existence d’un mal mystérieux qui semble frapper les gens qui gravitent autour du Parlement d’Ottawa, et particulièrement ceux qui ont fréquenté l’édifice central. Pour plusieurs, le mal serait responsable des comportements erratiques, des accès de cupidité et des pertes de mémoire totale ou partielle qui affligent les personnes atteintes.

La source du mal

Victime des flammes, l’édifice central du Parlement a été entièrement reconstruit entre 1916 et 1920, sous la direction des architectes John A. Pearson et Jean-Omer Marchand. Leur mandat exigeait spécifiquement que le nouvel œuvre soit conforme au style néogothique des anciens édifices. Pour s’en assurer, les architectes ont retenu les services d’un spécialiste en sémiotique historique. Malheureusement, l’expert était un fumiste. Tous les motifs gothiques qui décorent l’édifice central et la Tour de la Paix ont été copiés de grimoires de magie noire, avec les résultats qu’on sait maintenant. En effet, comment expliquer autrement la comparution étrange de l’ex-premier ministre Brian Mulroney devant la Commision Oliphant?

Voici qu’aujourd’hui, dans La Presse, on apprend que Jean Charest serait la plus récente victime du mal d’Ottawa. Interrogé à savoir s’il avait communiqué avec M. Karlheinz Schreiber et s’il l’avait rencontré à quelques reprises, le premier ministre n’a pu cacher son trouble. Il n’a pas nié que ces rencontres ou ces échanges de lettres aient pu avoir lieu. Il n’en a tout simplement aucun souvenir!

À suivre...

Occulte

Hillary d’elle


Mme Hillary Rodham Clinton, épouse de l’autre et, en guise de prix de consolation, secrétaire d’État aux Affaires étrangères des Stazunis, a affirmé dernièrement qu’il fallait «durcir» la frontière que ce pays partage avec le CAnada.

En effet, quoique ce soit faux, Mme Clinton, à une autre époque, avait laissé entendre que les terroristes du 11 septembre 2001 étaient passés par cette frontière afin de frapper les Yankees en plein cœur. Cette notion, qui ne repose sur aucune présomption, est encore colportée aujourd’hui par d’éminents porte-parole, telle Janet Napolitano, secrétaire à la Sécurité intérieure.

En d’autres termes, le CAnada est considéré comme un maillon faible dans le système de défense nord-américain contre le terrorisme. C’est probablement parce que ce pays est si nul en matière de protection qu’il n’a connu aucun attentat grave sur son territoire.

Marguerite braie

La ministre responsable des Aînés du Québec, Mme Marguerite Blais a souligné dernièrement que les personnes bénéficiaires dans les centres de soins de longue durée sont souvent sujettes à l’ennui. Afin d’attaquer ce problème, son gouvernement a décidé de consacrer un budget de 293.000.$ à l’embauche de clowns qui auront la responsabilité de distraire cette clientèle particulière.

Cette annonce a fait bondir l’opposition qui a estimé pour sa part que cet argent eût été mieux utilisé si on l’avait consacré à perfectionner la formation du personnel soignant.

Madame Blais, déçue de cette réaction, a vertement répondu à ces critiques en affirmant que les clowns avaient leur place au sein du réseau de la santé.

Mourir de rire

Killer Klowns from Outer Space | Stephen Chiodo (1988)

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Le gouvernement Charest financera l’embauche de clowns pour divertir les personnes âgées dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée du Québec.

La ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, défend cet investissement de 293.000.$ sur quatre ans qui, selon elle, permettra de briser l’isolement et la solitude dont souffrent plusieurs bénéficiaires.

«Ce n’est pas du tout infantilisant de mettre un rayon de soleil dans la vie des gens», a-t-elle argué hier, à son entrée à la réunion hebdomadaire des députés libéraux.

La ministre Blais prend le parti des clowns dans les CHSLD
PC, Le Devoir, 21 mai 2009

Éphémérides: 21 mai
Fats Waller



Né un 21 mai, l’américain Fats Waller (1904-1943) était compositeur, interprète et pianiste de jazz. Jovial et grivois, il incarnait la folie des années ’20. Sa réputation de bon vivant et de virtuose déborde rapidement les tripots et les bordels où il avait appris son métier d’entertainer.

En 1926, à Chicago, il est enlevé par des gangsters. Croyant son heure venue, il se retrouve devant un piano dans un grand hotel, invité spécial d’Al Capone, dont c’est l’anniversaire de naissance. Le party dure trois jours et Waller repart fatigué, très saoul et les poches pleines de cash.

Réalisé en 1941, le clip montre Waller au sommet de son art. Farceur, il chante sa fidélité, combien il est bon garçon couché de bonne heure, probe et sérieux, qui garde tout son amour pour sa dulcinée. Pourtant, on le voit qui se bidonne, entouré de demoiselles, dans un soirée à tout casser.

Il s’agit ici d’un “soundie”, ancêtre direct du vidéoclip, réalisé comme complément de programme au cinéma et, l’Amérique de l’époque l’obligeant, strictement réservé aux quartiers noirs. Autre détail intéressant, le contexte est un "rent party", une tradition harlemoise. Une fois par mois, on invitait plein de gens chez-soi pour une nuitée clandestine de musique et de danse. Les invités payaient quelques sous pour entrer. Les profits, partagés avec les musiciens, servaient à payer le loyer.

Le spécial de minuit six | Youri Gagarine

Youri Alekseïevitch Gagarine est un cosmonaute qui, le 12 avril 1961, a marqué l’histoire de l’humanité et de la conquête spatiale en devenant le premier homme à voyager dans l’espace, réalisant une révolution complète autour de la Terre. Devenu un héros de l’Union soviétique, il ne sera jamais autorisé à retourner dans l’espace. Source: Wikipédia

mercredi 20 mai 2009

Les photos de famille de l’enfer

L’heure de la vengeance a sonné. Faites honte à tout le monde, ils l’ont bien cherché après tout. C’est que vous pouvez maintenant envoyer vos pires photos de famille à ce blogue qui les collectionne et les affiche avec fierté. Bon, on risque d’être moins fier de vous dans votre famille. Tant pis. Votre mère avait juste à ne pas vous gricher les cheveux.

AwkwardFamilyPhotos.com

Les bons voisins


Essai photo sur la clôture érigée par les USA sur la frontière mexicaine.

Tintin en Amérique

Peter Jackson et Steven Spielberg sur Tintin.be

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Selon une anecdote devenue célèbre, relatée par André Malraux, De Gaulle aurait déclaré un jour que Tintin était son seul rival international. Le «Grand Charles» se trompait. Il était alors incontestablement plus connu, surtout dans le monde anglo-saxon, que le petit reporter belge. Quatre vingt ans après la parution de la première aventure, Tintin au Pays des Soviets, en 1929 sous forme d’épisodes dans le supplément de l’hebdomadaire catholique Le Vingtième Siècle, et 25 ans après la disparition de son créateur Georges Remi, alias Hergé, Tintin tente de s’imposer en Amérique.

Tintin en Amérique
Anne de Coninck, Slate.fr, 20 mai 2009

Interlude musical: Maria Hellwig



La chanteuse tyrolienne Maria Hellwig, avec l’ensemble Max Greger, à la télé allemande, années ‘50.

Veritas, toé!







Maudits politiciens ingrats!

Henri-Paul Rousseau témoignait hier devant la Commission des finances publiques, laquelle était chargée d’expliquer comment 40 milliards $ d’actifs avaient pu prendre le chemin du tout-à-l’égout.

Posé et fin pédagogue, mon pote Henri-Paul a répondu à toutes les questions avec clarté et diligence. La conclusion, bien entendu, étant que la tourmente qui a frappé de plein fouet la Caisse de dépôt et placement, dont il était le dirigeant à l’époque, était inévitable et imprévisible.

À preuve qu’elle était imprévisible, tous les signes avant-coureurs ainsi que les avertissements provenant des autorités des marchés, sans compter son propre revendeur de papiers commerciaux, ne sont pas parvenus à attirer son attention.

C’est bien la preuve qu’il n’y avait rien qu’on pouvait faire.

Mais ce qui m’a le plus fâché dans tout ça, c’est que, contrairement à ce qui s’est passé à la Chambre de commerce de Montréal, lorsqu’il a fini sa prestation, les parlementaires ne se sont pas levés pour donner une ovation à Henri-Paul.

Pauvre Riton, comme il a dû souffrir… encore une fois.

Éphémérides: 20 mai
Les pantalons de Monsieur Levi


Vers 1860, le marchand de textiles Oscar Levi Strauss crée des vêtements durables en toile de Nîmes, le denim, pour les prospecteurs d’or. Un tailleur du Nevada, Jacob Davis, propose d’en renforcir les coutures avec des rivets de cuivre. Le brevet est accordé le 20 mai 1873. Le jeans est né.

Le spécial de minuit six | Outsourcing

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Depuis plusieurs années déjà, les entreprises ont recours à l’outsourcing* pour réduire leurs coûts d’exploitation. [*Outsourcing: utilisation de main-d’oeuvre à l’étranger pour exécuter des tâches traditionnellement allouées à des travailleurs locaux.]

En effet, et comme de bon sens, pourquoi payer plusieurs dollars de l’heure un employé dont la seule qualité réellement particulière est d’habiter près de chez vous, ou de votre entreprise, quand un autre employé tout aussi qualifié, sinon plus, pourrait faire le même travail, sinon mieux, pour quelques sous de l’heure? Poser la question, c’est y répondre. Après tout, c’est la loi du marché qui domine, non? Et la loi du marché, c’est la loi de la nature, comme chacun sait, ou finit par apprendre, s’il est abonné à La Presse ou au magazine L’Actualité.

Bref, pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, la vidéo nous apprend que nous pouvons maintenant outsourcer nos jobs nous aussi. Dans la même logique et avec les mêmes bénéfices que les entreprises qui nous emploient et qui font notre fierté collective.

mardi 19 mai 2009

Blasé

Le bon parler frança
Fiche linguistique numéro 7

Blasé

L'incertitude économique dégénère en morosité ambiante? L'enthousiasme est à son plus faible? C'est ça: nous sommes blasés. «Blasé» est un mot particulièrement étrange. Le verbe blaser trouverait son origine au XVIIe siècle chez les Picards, qui habitent le nord de la France. Il serait d'influence allemande (en allemand: blasen). Les Picards l'employait pour désigner l'usage abusif de boissons fortes au point que les excessifs en soient blêmes ou bouffis. (Bouffis ou gonflés qui font directement référence à «souffler» comme «to blaze», en anglais, autre legs germanique)

De quelles boissons parle-t-on? Ça, on ne le sait pas. Dans «Histoire socialiste de la révolution», Jean Jaurès note combien les liqueurs fortes blasent le palais. Blasent-elles aussi les socialistes? Cela expliquerait peut-être pourquoi de grands financiers (de Bronfman à Rémy Martin en passant par Molson et Heineken) investissent autant dans l'alcool. Le grand complot capitaliste toujours en marche.

Il a fallu attendre un siècle avant que le terme trouve le sens qu'on lui donne généralement aujourd'hui pour qualifier des personnes qui n'éprouvent plus de plaisir à rien. Ça c'est issu du parler français du sud, le provençal. Le mot viendrait, dans ce cas, de «blazir» pour «faire faner». L'écrivain Jules Renard en remet: «Les gens qui se disent blasés n'ont jamais rien éprouvé: la sensibilité ne s'use pas». Bref, la question est: faut-il être blasé comme un Picard ou comme un Provençal?

Tiré du Dictionnaire absurde du vrai français étonnant, 15 678 pages, Montréal, Absurdistan unie, Éditions vacillantes, 875,99$.

Breiz atao!


Aujourd’hui, 19 mai, c’est la Saint-Yves, la fête de tous les Bretons. Évidemment, on ne peut pas dire «fête nationale», puisque la Bretagne n’est pas une nation. Elle fait partie de la France et c’est bien comme ça. D’ailleurs – je vous demande un peu –, à quoi sert-il d’être indépendant dans le contexte actuel?

En effet, avec la globalisation, la mondialisation et les unions douanières, il devient inutile de fractionner les territoires. À moins que les nationalismes servent les intérêts des grands requins.

Ainsi, le Tibet, le Kosovo et les autres pays ayant formé la Yougoslavie d’antan, les anciennes républiques de l’URSS, les Tchétchènes, et combien d’autres encore, avaient tous raison de réclamer leur indépendance.

Mais les Tamouls, les Basques, les catholiques d’Irlande du Nord et les Palestiniens, des acharnés qui ne veulent rien entendre – et qui sont de ce fait des terroristes –, et des raisonnables comme les Bretons et les Québécois, qui se font tranquillement une raison, étaient tous dans l’erreur de désirer accéder à l’indépendance au nom d’un folklorisme passéiste et rétrograde, comme l’a si bien expliqué Trudeau (pas le grand geôlier, le petit joaillier).

Bref, si vous voulez être indépendant, vous avez intérêt à faire ce qu’on vous dit…


P.-S.: Breiz atao veut dire «Bretagne toujours». C’est le cri de ralliement des indépendantistes bretons, semblable au «vive le Québec libre» qu’on n’entend plus que lors de la marche des Patriotes, comme celle d’hier où nous n’étions que «quelques dizaines», selon Radio-Canada. Parce qu’il ne suffit pas d’être fédéraliste, encore faut-il ne pas savoir compter.



(Images: Wikipedia)

Éphémérides: 19 mai
Le Géant Ferré


Né à Grenoble, le 19 mai, André René Roussimoff (1946-1993) souffrait d’acromégalie. Du haut de ses sept pieds, 500 livres, il fera sensation comme lutteur professionel. Dans la francophonie, on l’appelle Le Géant Ferré. Aux USA, il devient André The Giant. Sur la photo, le gros André pose avec Carol Vadnais et Bobby Orr.

Monstre de l’arène, sa vrai personalité se manifeste au cinéma dans le rôle de Fezzi, l’ogre au coeur d’or dans le classique Princess Bride.

Le spécial de minuit six | Michael Jackson

Black or White | Michael Jackson (1991)

lundi 18 mai 2009

Pourquoi une fête des Patriotes?

15 février 1839 | Pierre Falardeau (2000)

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Plus d’un siècle et demi s’est écoulé depuis la rébellion des Patriotes de 1837 et 1838. Et pourtant, ce chapitre de notre histoire nationale n’a rien perdu de son actualité.

Bien sûr, notre mémoire collective n’oubliera jamais le dénouement tragique et sanglant de cet épisode de notre histoire. Mais, pour mesurer précisément la signification profonde du combat qu’ont livré ces hommes et pour saisir le caractère fondamentalement modéré de leurs revendications, il faut remonter aux sources mêmes, c’est-à-dire à l’Acte constitutionnel de 1791 qui avait institué au Bas-Canada et au Haut-Canada des assemblées législatives dont les pouvoirs réels étaient, à toutes fins utiles, sans substance.

Ce que l’on oublie trop souvent, c’est que ce que l’on a appelé la rébellion des Patriotes avait été précédée de près d’un demi-siècle de luttes pacifiques, légales et politiques menées contre l’autoritarisme, l’intransigeance et la corruption du pouvoir colonial.

À côté d’une assemblée législative élue par le peuple, se trouvait un Conseil législatif dont les membres étaient non pas élus mais nommés par le gouverneur en place. Ce Conseil, où les représentants anglophones disposaient de la majorité des voix, pouvait rejeter toute loi votée par l’assemblée législative, et ne se privait pas de le faire fréquemment. De la même façon, l’administration du Bas-Canada était confiée à un Conseil exécutif dont les membres étaient aussi nommés par le pouvoir colonial et ne rendaient aucun compte à l’assemblée législative de la façon dont les deniers publics étaient dépensés.

Essentiellement, les Patriotes réunis autour de Louis-Joseph Papineau réclamaient les grands éléments de ce qui forme une démocratie digne de ce nom: un corps législatif représentatif doté de pouvoirs réels, un gouvernement responsable, le contrôle par les élus des revenus de la taxation et des institutions politiques garantes du bien commun. En ce sens, même si son terrain d’action a été local et national, la lutte des Patriotes a mis de l’avant des idéaux universels.

Les revendications des Patriotes se sont d’abord largement inspirées des grands principes de la Révolution américaine, et notamment du «no taxation without representation». Elles ont emprunté également au rejet de l’arbitraire et à la liberté des peuples, symbolisés par la Révolution française.

De Montesquieu à Rousseau, elles ont aussi largement puisé aux grandes idées politiques et sociales du siècle des lumières, les notions de séparation des pouvoirs, de volonté générale et de bien commun. Et enfin, par son caractère national, la lutte des Patriotes s’est largement inscrite dans le grand mouvement d’émancipation des nationalités qui gagnait l’Europe et l’Amérique du Sud à la même époque.

Le mouvement patriote a été, dans une large mesure, une coalition d’intérêts divers: une coalition d’agriculteurs, de marchands et de membres de professions libérales, mais aussi de citoyens d’origines anglaise, irlandaise et écossaise. En somme, les Patriotes n’ont pas été les aventuriers qu’une certaine tradition folklorique tente, encore aujourd’hui, de décrire. Les Patriotes ont été, d’abord et avant tout, des gens animés d’idéaux de liberté et de démocratie.

Les Patriotes comptent parmi nos premiers véritables démocrates. Réunis autour de Louis-Joseph Papineau, de Jean-Olivier Chénier, des frères Robert et Wolfred Nelson et du chevalier de Lorimier, ils se sont battus avec courage pour des idéaux de droit, de justice et d’égalité pour leur peuple, y perdant leurs biens, leur liberté et, pour des dizaines d’entre eux, leur vie.

La veille de sa mort, le chevalier de Lorimier écrivit cette lettre vibrante, véritable testament politique, dont voici quelques lignes:

«Je meurs sans remords, je ne désirais que le bien de mon pays dans l’insurrection et l’indépendance; mes vues et mes actions étaient sincères et n’ont été entachées d’aucun des crimes qui déshonorent l’humanité et qui ne sont que trop communs dans l’effervescence des passions déchaînées. [...] Malgré tant d’infortunes, mon cœur entretient encore du courage et des espérances pour l’avenir: mes amis et mes enfants verront de meilleurs jours, ils seront libres, un pressentiment certain, ma conscience tranquille me l’assurent. [...] je meurs en m’écriant: Vive la liberté! Vive l’indépendance!»

Extraits de l’allocution du premier ministre, M. Bernard Landry, à l’Assemblée nationale à l’occasion de la fête des Patriotes. Québec, le mardi 27 novembre (?) 2001.

Voir la réparation de Hubble

Sur le site de Boston Globe (Big Picture):


Ch'ais pas vous, mais moi, ça me scotche à terre, depuis que je suis gamin.

Se rappeler que des hommes sont là-haut.

(Source: The Big Picture).

Caisse qui se cache


Il était une fois un auteur qui s’appelait Mario Pelletier. Cet auteur, qui ne connaît rien à rien apparemment, a écrit un livre sur les dessous de la Caisse de dépôt et placement. Comme cet ouvrage, intitulé La Caisse dans tous ses états, n’est qu’un tissu de mensonges, paraîtrait-il, cette vénérable institution a décidé de recourir à une mise en demeure afin d’en empêcher la publication.

On reconnaît bien là le souci d’économie de ses dirigeants et leur volonté de ne pas occasionner de dépenses inutiles avec les deniers publics. En effet, s’il avait fallu réfuter une à une les allégations de M. Pelletier, cela aurait pu entraîner des débours allant peut-être jusqu’à deux mille dollars. Il était sans doute beaucoup plus économique de payer des honoraires d’avocats.

Voilà pour la liberté d’expression.

Prochain objectif: la liberté de pensée.

À propos des révolutions...

Éphémérides: 18 mai
Fête Nationale des Patriotes


C’est aujourd’hui la Fête Nationale des Patriotes. Dans le reste du Canada, on célèbre la fête de la reine Victoria.

Voila, vous avez tout compris.

Le spécial de minuit six | Godley & Creme

Cry | Godley & Creme (1985)

dimanche 17 mai 2009

Le bonhomme dans la Lune

Le site Very Short List annonce la sortie du film Moon pour le 12 juin aux États-Unis. Vérification faite, on l’annonce pour la même date sur Cinéma Montréal. Premier long métrage de Duncan Jones qui, en plus d’être réalisateur, est le fils de David Bowie, jadis connu sous le nom de Zowie Bowie. C’est bien pour dire.

Le film met en vedette l’excellent Sam Rockwell, dont le personnage doit passer trois ans en solitaire sur la Lune, sa compagnie étant sans doute trop avare pour lui payer un compagnon autre qu’un ordinateur qui parle avec la voix de Kevin Spacey. Tout va relativement bien, il peut voir grandir son bébé et garder le contact avec sa blonde grâce à Internet ou quelque chose du genre. Puis, finalement, au bout de trois ans, son remplaçant se pointe. Sauf que c’est lui le remplaçant. Enfin, un autre lui. Ce qui naturellement le porte à se demander s’il n’aurait pas un peu perdu la boule. Cliquez sur le lien suivant pour voir la bande-annonce.

Starman
Very Short List, May 15, 2009

«Ta loi fait mes délices.» (Psaume 119-118 v.77)

Le magazine GQ a mis la main sur des rapports confidentiels du Secrétaire à la Défense américaine datant de l’ère Bush junior, alors que Donald Rumsfeld en occupait la fonction. Les pages couvertures et le choix des extraits de la Bible qui les illustrent sont l’oeuvre du Major-général Glen Shaffer, un directeur du renseignement travaillant à la fois pour le Comité des chefs d’États-majors interarmées (Joint Chiefs of Staff) et pour le Secrétaire à la Défense.

Selon le journaliste Robert Draper, qui signe ce long papier sur Donald Rumsfeld, le Secrétaire à la Défense n’aurait vu aucune objection à l’utilisation de références bibliques, croyant plutôt qu’elles réconforteraient le président Bush, un fervent chrétien né de nouveau.

Bien sûr, si cela avait été su par la presse (tous des gauchistes), il se serait certainement trouvé quelque démocrate ou autre terroriste pour crier à la guerre sainte. N’importe quoi...

And he shall be judged
Robert Draper, GQ magazine, mai 2009

Bonjour la police!

Toutes nos félicitations aux deux constables de la police du métro de Laval. Leur prompte intervention aura sans doute sauvé la vie de cette dangereuse contrevenante, de sexe féminin et de race étrangère, qui osait descendre l’escalier roulant sans tenir la rampe et ce, malgré les demandes répétées des représentants de l’ordre.

Comme l’a expliqué la porte-parole de la police de Laval, Nathalie Laurin, «si la dame avait dit «d’accord, pardon» et qu’elle avait mis sa main sur la rampe, ça se serait terminé là. C’est son entêtement à refuser de mettre sa main sur la rampe... Quand les policiers le lui ont répété deux ou trois fois, à ce moment, elle était évidemment en infraction et ils n’avaient pas le choix d’appliquer ce règlement.»

Malheureusement, les deux policiers n’ont pas utilisé de pistolet Taser contre la terroriste. Peut-être qu’ils n’en avaient pas sur eux. Ce qui soulève bien sûr la question de la sécurité de nos valeureux agents de la paix, appelés à patrouiller les entrailles de la terre en compagnie de la racaille qui n’a même pas les moyens de se payer une automobile.

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Même le célèbre blogue BoingBoing a cru bon de relater l’exploit. D’accord, le prix de l’amende a changé, et ils attribuent le fait d’armes à la police de Montréal, mais c’est juste parce que personne ne connaît Laval, qui de toute manière n’existerait pas si ce n’était de Montréal. Non, vraiment, de la publicité comme ça, ça ne s’achète pas.

Montreal cop cuffs, busts and fines student $450 for not holding escalator rail in subway
Cory Doctorow, BoingBoing, May 17, 2009 7:51 AM

Attention: lire la mise en garde avant d’utiliser

The Original Off-Road Commode, 39,95$ US

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La liste des gagnants du Wacky Warning Labels Contest vient d’être dévoilée. Le premier prix a été attribué à Convenient Sports International, distributeur de l’Original Off-Road Commode.

Éclairage sur le produit: il s’agit d’une simple lunette de toilettes portables qui se fixe sur le système de boule amovible de son véhicule sport – la chose qui sert à accrocher une remorque. Objectif: permettre au chasseur-campeur de se délester, confortablement assis sur un semblant de siège de toilettes, tout en profitant des charmes de la nature. La compagnie précise toutefois que ce produit «ne doit pas être utilisé sur un véhicule en mouvement». Le célèbre comique britannique Benny Hill n’aurait pas pu imaginer mieux.

Un écran non comestible, des mangeurs pressés et une pub surréelle
Fabien Deglise, Le Devoir, 16 mai 2009

Les mémoires de Palin

La maison d’édition Harper Collins a annoncé dernièrement que la gouverneure de l’Alaska, et ex-candidate à la vice-présidence des États-Unis, Sarah Palin allait bientôt publier ses mémoires.

La nouvelle a occasionné un certain choc au sein des milieux conservateurs, car il était peu connu jusqu’alors que la figure de proue des républicains lors de la dernière campagne présidentielle sût écrire. En effet, la droite, dans ce pays, estime généralement que ce genre de talent frôle l’intellectualisme.

Par ailleurs, le parti démocrate a commenté sobrement la nouvelle lors d’un point de presse donné en fin de journée, vendredi. Il s’est contenté de mentionner que, pour un tel ouvrage, le pluriel n’était peut-être pas de mise.

Éphémérides: 17 mai
Ville-Marie


Fondation, en 1642, de Montéral — alors Ville-Marie — sous la direction de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve. Sans doute serait-il enchanté de l’allure héroïque de la statue qui l’honore, Place d’Armes, lui qui est mort dans l’oubli total à Paris, en 1665.

Le spécial de minuit six | Arthur H

Dancing With Madonna | Arthur H (2008)