vendredi 3 février 2023

Catalogue

 


On cogne à Hong-kong

Une autre aventure de Pat Britt (no 205)


Muté à la délégation commerciale de Hong-kong, Pat Britt coule des jours malheureux. En effet, sa nouvelle affectation, ennuyeuse au possible, lui semble un signe avant-coureur de sa retraite prématurée du service actif. C’est donc avec une inquiétude non dissimulée qu’il entrevoit l’avenir. Que ses craintes soient fondées ou non, le destin se charge de l’arracher à ses sombres pensées. En effet, la communauté commerciale de la ville est secouée par un scandale financier sans précédent. Des banques menacent de faire faillite, entraînant dans la ruine quantité de petits épargnants. Les grands financiers, pour leur part, craignant un tarissement des capitaux en provenance de l’étranger, supplient les autorités de les sauver de la ruine. Cependant, sur cette toile de fond d’intrigues de haut vol, les choses se corsent. En effet, la colère populaire tient responsable de la situation la communauté d’affaires étrangère. Les gouvernements décident d’évacuer les familles de leurs ressortissants, tandis que les financiers eux-mêmes, suivant en cela l’ancienne tradition commerciale internationale, décident de rester sur place. Reconnaissant ses compétences dans des situations d’urgence analogues*, la CEE donne le mandat à Pat Britt d’organiser la protection des délégations commerciales étrangères. N’ayant d’autre choix, Pat Britt réquisitionne le plus grand hôtel de Hong-kong et l’organise en camp retranché. Il est à peine étonné d’y retrouver la redoutable Natacha Bolshoï, laquelle a visiblement eu de la difficulté à se frayer un passage jusqu’à ce havre de paix. Au cours des jours suivants, la foule entreprend le siège de l’hôtel. Entassés dans leurs chambres, les assiégés s’attendent au pire. C’est au cours d’une surveillance nocturne que, laissés seuls à leur poste, Pat Britt et la redoutable Natacha Bolshoï, en évoquant leur passé commun, se rapprochent au point où ils s’abandonnent dans les bras l’un de l’autre jusqu’au matin, alors que les forces de l’ordre, coordonnées par le mystérieux Monsieur Li parviennent à dégager l’hôtel. 


 – Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Neddie Dedke – 192 p. – 1998 – Est-ce véritablement une surprise ? Les fans qui ont suivi les dernières aventures doivent reconnaître que tous les signes pointaient dans cette direction. Mais vraiment, Pat, séducteur impénitent par ailleurs, ne devrait-il pas être plus prudent ?

 – Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.




* Voir, dans la série Les aventures de Pat Britt, le roman Pas de pal au Népal.


Avis au réseau de la santé

 


jeudi 2 février 2023

S'cusez-la

 


Le mal de tête des analgésiques

 


http://buffetcomplet.blogspot.com/2022/11/anglo-fun.html

50 % islamophobe

 



On se souviendra que, en 2019, Mme Amira Elghawaby, la nouvelle représentante spéciale pour la lutte contre l'islamophobie, avait écrit que les Québécois étaient en majorité «influencés […] par un sentiment antimusulman». Son opinion ne semblait pas concerner les vrais et honnêtes CAnadiens français, notez bien; ni, encore moins, la minorité des Québécois qui ne sont ni racistes ni francophones.


Étant elle-même musulmane, Mme Elghawaby se mettait ainsi de facto à l'abri de toute critique en provenance de cette petite province qu'elle ne semblait pas apprécier tellement.


Devant le tollé que ses avis ont pu générer, et les appels à son départ de ce poste prestigieux, le premier ministre cAnadien a déclaré récemment qu'il appuyait Mme Elghawaby à 100%, rien de moins. Autrement dit, il approuve implicitement ses dires.


Or, il ne faut pas oublier que le fils de Pierre Elliott Trudeau, s'il est cAnadien par sa mère, est aussi québécois par son père. En d'autres termes, il est québécois francophone à 50% – ça s'entend, d'ailleurs –  et donc, s'il faut en croire Mme Elghawaby, également à moitié islamophobe.


Il faut dire qu'il a bien caché son jeu au fil du temps, le sacripant!


mercredi 1 février 2023

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Pas de pal au Népal

Une autre aventure de Pat Britt (no 191)


Le gouvernement népalais, déchiré entre réformateurs et traditionalistes, tente désespérément de recréer un consensus national. C’est ainsi que, afin de se concilier la frange plus conservatrice de la population, il est question d’utiliser un nouveau supplice de mise à mort : le pal. Or, les réformateurs, et les centristes surtout, s’opposent avec rigueur à une telle modification du système judiciaire. Les choses dégénèrent rapidement, dès que le président népalais est l’objet d’un attentat qui vient bien près de réussir. Cet événement plonge le pays dans l’anarchie, alors que les différentes factions prennent les armes et que la méfiance généralisée s’installe dans un climat de guerre civile larvée. C’est à ce moment que Pat Britt arrive dans la capitale avec la mission urgente d’organiser et de mener l’évacuation des ressortissants de la CEE. Rapidement, grâce à son énergie et à son efficacité coutumières, il réussit à obtenir les véhicules dont les ressortissants auront besoin afin de se rendre à l’aéroport, et à coordonner le tout avec l’arrivée et le décollage d’avions de transport. Quoiqu’à peu de distance du quartier des ambassades, l’aéroport ne peut être atteint qu’à la suite d’un lent périple dans les rues bloquées par les contrôles des diverses factions. Le voyage semble bien se dérouler jusqu’à ce que Pat Britt se retrouve coupé de ses compagnons par un groupe de fanatiques sociodémocrates qu’il doit contenir afin de permettre au convoi d’atteindre son but en toute sécurité. Capturé et en danger d’être torturé, il est sauvé in extremis par le chef de la bande qui rentre de mission à l’improviste et qui n’est autre que la redoutable Natacha Bolshoï dont le rôle dans toute cette affaire semble assez trouble. Incapable de rejoindre l’aéroport à temps pour être évacué à son tour, Pat Britt n’a d’autre choix que de faire le coup de feu au coude-à-coude avec les fanatiques jusqu’à ce qu’une étrange milice, commandée par le mystérieux Monsieur Li, ne vienne rétablir l’ordre avec l’aide de quelques éléments de l’armée encore fidèles au gouvernement. C’est d’ailleurs avec l’aide de Li que Pat Britt et la redoutable Natacha Bolshoï quitteront le pays, et ce, d’une manière pouvant être interprétée de manière quelque peu scabreuse. 


 – Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Neddie Dedke – 166 p. – 1998 – Britt, Bolshoï et Li, tous les trois nus dans le même lit ? Le lecteur incrédule devra sans doute parcourir plusieurs fois le dernier chapitre de cette aventure pour se convaincre qu’il n’a pas rêvé !

 – Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.


mardi 31 janvier 2023

La routine au CAnada




Lorsque, en juillet 2019, Mme Elghawaby a dénoncé les tendances «islamophobes» des Québécois dans les pages du Ottawa Citizen, quelque chose me dit qu'elle ne l'a fait que dans une seule langue officielle.


Certainement pas les deux…


lundi 30 janvier 2023

Dicastère à terre


 

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Piaule à Pyongyang

Une autre aventure de Pat Britt (no 190)


Attaché à l’ambassade de Pyongyang pour quelques semaines, Pat Britt doit se trouver un pied-à-terre en ville. Malgré tous ses efforts, et ceux d’une décoratrice de l’ambassade, il ne parvient pas à se sentir confortable dans cette nouvelle maison. Cet inconfort n’est pas atténué par la présence envahissante de ses voisins qui, à toute heure du jour ou de la nuit, peuvent s’avérer exceptionnellement bruyants. En outre, ces bacchanales nocturnes semblent leur servir de prétexte afin de rendre visite à leurs voisins, de leur présenter des excuses et de tenter de s’incruster chez eux pendant des heures. Intrigué par ce comportement, Pat Britt n’a d’autre choix, comme il est de mise en pareil cas, que de rapporter ces faits troublants aux responsables de la sécurité de l’ambassade. Devant l’indifférence de ces derniers, qui n’hésitent pas à laisser sous-entendre que Pat Britt s’inquiète probablement à tort, celui-ci décide de prendre les choses en main. Il organise, en achetant de manière clandestine l’équipement nécessaire, la surveillance de ses voisins. Subrepticement, il réussit à installer des micros chez eux. Enfin, il mène une filature discrète à leurs dépens. C’est alors qu’il remarque qu’il est suivi à son tour. Son expérience lui permet de déjouer son poursuivant, qui n’est autre que la redoutable Natacha Bolshoï. Celle-ci a beau nier que les inquiétants voisins travaillent pour son compte, elle ne parvient pas à convaincre Pat Britt qui la ramène chez lui afin de les confronter. Mais, en franchissant le seuil de la porte d’entrée, il n’a que le temps d’apercevoir la silhouette du mystérieux Monsieur Li qui, profitant de l’effet de surprise, l’assomme. À son réveil, Pat Britt court alerter ses supérieurs où il tombe nez à nez avec ses fameux voisins qui travaillent pour le service de sécurité de l’ambassade. Ayant sa cote de sécurité confirmée, Pat Britt reçoit une nouvelle affectation et, dans l’avion qui le mène au Népal, il relit pour une énième fois le billet que lui avait laissé la redoutable Natacha Bolshoï lors de son aventure au Canada*. 


 – Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Neddie Dedke – 320 p. – 1998 – De moins en moins sympathique, le mystérieux Monsieur Li. Qui sait, d’ailleurs, s’il n’agit pas désormais exclusivement sur les ordres de Bolshoï. Décidément, coeur de femme est comme feuille au vent...

 – Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.




* Voir, dans la série Les aventures de Pat Britt, le roman Banff ? Bof !