samedi 22 avril 2017

CApitaine CAnada


jeudi 20 avril 2017

Les méfaits de la drogue



Qu'arrivera-t-il si le bon maire Denis «de poule» Coderre profite de la légalisation de la marijuana? Le risque est grand que son cerveau se mette à réfléchir*!


*Blague empruntée au groupe d'humoristes Les Cyniques

Bernier aux champs


Maxime Berné se mêle de critiquer le système de la gestion de l'offre qui a profité aux agriculteurs québécois au fil des ans. Tout ce qui dévie de la sempiternelle loi du marché lui apparaît comme inique et injuste. Alors, évidemment, un système qui protège les agriculteurs d'ici contre ceux de là-bas ne peut que lui être désagréable.

Le voici tout d'un coup propulsé de l'état d'expert en «Jos Louis» à celui de gentleman agronome. C'est la version Maxime aux champs, en quelque sorte.

Ça ne le change guère, lui qui est toujours dans le champ...


mardi 18 avril 2017

Trompe de guerre et «Obamacare»



Donald Trompe, le président des Stazunis, a vu sa cote de popularité grimper en flèche depuis qu'il a décidé de bombarder la Syrie et qu'il s'est mis en tête de «mater» la Corée du Nord.

On se souvient que, vers la fin mars, ses appuis au sein de la population avaient chuté à environ 35 %; du jamais vu si tôt dans un mandat présidentiel. Cependant, le goût de la guerre est tellement profondément ancré dans ce pays qu'il a suffi de faire exploser quelques ogives conventionnelles et de menacer l'Orient d'une conflagration nucléaire pour que le public yankee retrouve confiance en son président dont la cote a grimpé à 50 % d'approbation, depuis.

Décidément, il faudrait que le peuple stazunien se sorte la tête de ses westerns pour finir par comprendre que tout ne peut se régler à coups de flingue et que le fait de se balader avec des armes n'apporte pas la paix, bien au contraire. On pourrait cependant conserver en mémoire l'allégorie du western pour faire remarquer aux ignares des Stazunis que ce n'est jamais le «bon» qui dégaine en premier. Mais à vrai dire, je ne suis pas vraiment étonné que ce même public yankee n'arrive pas à comprendre la symbolique primaire de son propre folklore.

C'est pourquoi je ne suis pas vraiment étonné non plus de constater qu'il ne comprend pas davantage que les vents dominants, au-dessus de l'océan Pacifique, vont d'ouest en est; et que, si l'Orient se couvre de champignons atomiques, les radiations vont finir par se déposer gentiment sur la bordure ouest du continent nord-américain.

Là, les gros ignares auront vraiment besoin de leur «Obamacare»!

lundi 17 avril 2017

Le peuple


Ce qu'il y a de bien, avec la démocratie, c'est qu'on peut toujours compter sur l'opinion publique pour prendre la mauvaise décision. Il en va ainsi non seulement chez nous, mais également à l'étranger, ce qui est en quelque sorte rassurant: tous les ignares ne sont pas concentrés ici. Il est vrai que l'opinion publique est très facilement malléable, mais tout de même elle pourrait s'avérer un peu plus coriace quand vient le temps de se tirer dans le pied.

J'en veux pour preuve le référendum – encore un! – qui vient d'être tenu en Turquie. Là-bas, le président Recep Tayyep Erdogan a voulu se faire attribuer de plus larges pouvoirs afin d'instaurer un gouvernement personnel quasi dictatorial au motif de vouloir garantir la sécurité. On sait qu'un putsch militaire bâclé avait échoué, récemment, et permis à M. Erdogan d'exercer une répression contre toute forme d'opposition, même celle qui avait condamné ledit putsch.

Bref, ce dimanche le peuple turc est passé aux urnes et a accepté les réformes constitutionnelles proposées par son président, lequel a maintenant les mains pratiquement libres pour entreprendre n'importe quoi. Prochaine étape? Le rétablissement de la peine de mort. Oui, parce que, avec toutes ces arrestations, les prisons doivent déborder. Alors pour le bien-être des détenus, il faudra sans doute y faire de la place.

Comment être en désaccord avec cette réplique d'un personnage de télésérie qui avait dit, dans Les rois maudits: «J'aime beaucoup le peuple. On peut lui demander ce qu'on veut et, une fois qu'on l'a obtenu, on ne lui doit rien en retour»?

À part peut-être quelques bons coups de bâton afin de le tenir dans le droit chemin; pour ne pas dire le chemin à droite.