jeudi 31 décembre 2020

Souverain poncif ter

 


Honte aux logiques

 


mercredi 30 décembre 2020

Scrupuleux meurtriers

 



Apparemment, en 2020, les Yankees se sont moins flingués qu’à l’ordinaire. C’est dire à quel point l’épidémie a traumatisé la population de ce pays. Si cette dernière en a même oublié de s’entretuer en public et en plein jour, c’est que les choses n’y tournaient pas rond.


Il demeure d’ailleurs assez troublant de constater qu’il semble que ce sont ces loups solitaires meurtriers qui auront le plus respecté les consignes sanitaires en s’isolant, tandis que nombre de leurs concitoyens refusaient avec entêtement de s’y plier.


Qui aurait cru que la Covid-19 aurait ainsi contribué à sauver des vies?


mardi 29 décembre 2020

Mots de maux


 



Deux nouveaux mots se fraient un chemin dans le vocabulaire moderne. Il s’agit de «covidiots» et de «touristatas» désignant, respectivement, des gens qui refusent de se plier aux mesures sanitaires pour combattre la contagion et ceux quittant le pays – généralement vers des destinations soleil – et qui, pendant leur escapade, en profitent pour ne plus appliquer les consignes de sécurité. A-t-on besoin de signaler que les autorités dénoncent de plus en plus sévèrement ces agissements et qu’il appert que, en conséquence, les sanctions vont croître en sévérité?


Sans vouloir souscrire à de tels agissements délictueux, est-il besoin de rappeler que, après bientôt un an de restrictions, de confinement et de distanciation, les autorités en sont encore à nous dire que la contagion bat son plein? 


Bien pis, pratiquement chaque semaine, il est un soi-disant expert qui passe sous les feux de la rampe pour dire et répéter que le pire est encore à venir. Comment reprocher aux gens, dans un tel contexte, de vouloir se payer un peu de bon temps alors que les conditions présentes s’y prêtent mieux que celles à venir?


Au fond, ce n’est peut-être pas tant du «je-m’en-foutisme», comme du «ras-le-bolisme».


Tiens, voilà un autre nouveau mot.



lundi 28 décembre 2020

J’erre quand je gère

 



Le ministre de la Santé et des Sévices sociaux 2.0, M. Christian Dubé, a fait le bilan de son arrivée à la tête du Ministère. On se souviendra que, à la suite de la «première» vague de l’épidémie, il avait remplacé au pied levé sa très compétente prédécesseure qui avait lamentablement échoué. Encore plus capable quand vient le temps de gérer par lui-même comme un grand, Christian s’est occupé de combattre la «deuxième»* vague.


Dans les deux cas, le gouvernement de ma CAQ (Collusion Avenir Québec) ne peut guère prétendre à un bilan reluisant dans le cadre de cette crise sanitaire. Tout au plus peut-il se vanter d’avoir suivi aveuglément des recommandations floues et changeantes de l’OMS (Organisation Médiocre de la Santé).


A-t-on vraiment droit à des félicitations, lorsqu’on démontre un tel manque d’imagination?


Il faudrait poser la question à M. Ratapo.








* Je mets la numérotation des «vagues» entre guillemets puisqu’il a été impossible de noter quand la première a cessé et à quel moment la deuxième a commencé. On remarque simplement que c’est après que M. Dubé a pris les rênes du Ministère que le taux de contamination est reparti à la hausse.


samedi 26 décembre 2020

Souverain poncif bis

 


vendredi 25 décembre 2020

Souverain poncif

 


mercredi 23 décembre 2020

Rien de (Br)excitant

 


mardi 22 décembre 2020

La bonne chanson de Noël

 



Avec l'arrivée du temps des fêtes, et le besoin de faire un coup d'argent rapide, voici le retour du classique de la saison. L'article idéal pour accompagner votre indigestion de dinde et d'attocas.

L'album est nouveau et amélioré, dans le sens où il est toujours exactement le même.

Joyeux Noël!

L'escrime par la pensée




En France, le Conseil national de l’Ordre des médecins a déposé des plaintes à l’endroit de six de ses membres. Ont-ils fait preuve de négligence aux dépens de leurs patients? Ont-ils détourné des fonds? Ont-ils espionné au profit de la Russie ou de la Chine? Non, non; rien de tout cela. Leur faute fut d’être en désaccord avec le discours dominant portant sur la nature et la lutte contre la Covid-19.


Soulignons qu’il est plutôt fort de café que, au pays originaire de la Déclaration des droits de la personne, on cherche ainsi à museler des individus à cause de leurs opinions. Ensuite, s’il est bien une méthode par laquelle le progrès scientifique se trouve paralysé, c’est en restreignant toute forme de critique ou de dissidence. Des siècles d’arbitraire religieux, en Occident et ailleurs, sont là pour le démontrer.


C’est assez troublant de constater que tout ce qu’Orwell reprochait à l’URSS dans son roman 1984 est en train de se produire en Occident. Au moins, les Soviétiques avaient-ils l’excuse d’être assiégés par nos soins.


Il faut bien admettre que, en matière de répression, nous en connaissons un bout.


lundi 21 décembre 2020

Macron à La Lanterne

 


dimanche 20 décembre 2020

Et c’est reparti!

 



À peine commence-t-on, à pas de tortue, le programme de vaccination qu’on nous annonce une nouvelle souche du virus à l’origine de la Covid-19 «plus contagieuse» que la présente.


Bref, on nous a donné un peu d’espoir et on nous le retire aussi sec. N’oublions pas qu’on nous a tout raconté au sujet de cette épidémie: avec masque et pas de masque; ne pas sortir de chez soi et aller faire du bénévolat; les gens qui guérissent sont immunisés et ne le sont pas; les tests sont fiables et produisent des tas de faux positifs, etc. La liste est longue.


Maintenant, c’est une nouvelle souche plus contagieuse; et, demain, elle sera plus mortelle; et, après-demain, il nous faudra payer pour deux ou trois vaccins différents, jusqu’à ce qu’on ressemble à des pelotes d’épingles.


Pas plus en santé – physique et mentale – pour autant, remarquez bien.


vendredi 18 décembre 2020

La Lanterne sans lumière

 







* Afin de rectifier les faits, notons que, si le président français s’est bel et bien retiré à Versailles, ce n’était pas à l’ancien palais des rois. Il habite en ce moment La Lanterne, une résidence secondaire de la République française. Le phylactère ci-dessus n’a été rédigé que par souci de faire un bon gag, lequel, s’il doit être expliqué de la manière présente, ne doit pas être aussi bon que le pensait son auteur.



Salvail au travail

 


jeudi 17 décembre 2020

Manu malade




Plus récente figure politique de premier plan à être contaminée par la Covid-19, Emmanuel Macron devra subir une quarantaine d’une semaine, ainsi que toutes les personnes qu’il a rencontrées ces derniers jours.


C’est assez étonnant de constater que de nombreux dirigeants des deux côtés de l’Atlantique ont testé positifs au fameux virus. On se serait attendu à ce que des précautions de base soient respectées, en particulier par leur entourage, mais il semble qu’il n’en est rien.


Finalement quand un président ou un premier ministre donne des consignes strictes afin d’empêcher la diffusion du virus, on peut être sûr de deux choses: d’abord, que cela n’aura qu’une efficacité très limitée; ensuite, que le principal intéressé ne respectera pas du tout ses propres consignes.


Bref c’est toujours la même chose: «écoutez-moi, ne m’imitez pas».



mardi 15 décembre 2020

Valérie plante

 



Ce n’est pas facile, la politique. C’est un domaine où il faut faire attention à ce qu’on dit et, aussi, comment on le dit.


Prenez la mairesse de Morial, Mme Valérie Plante, qui pensait faire l’unanimité en promouvant une motion sur l’importance de la langue française. Oui, il paraît que cela revient temporairement à la mode.


La pauvre s’est fait reprocher un de ses discours livré exclusivement en anglais. Est-il besoin de préciser que Mme Plante fut outrée de la chose? Après des protestations de convenance, cette dernière a quitté la salle du conseil en plantant là les représentants de l’opposition.


Sans mauvais jeu de mots.


Indispensable, mais dispendieux

 



Faisons l’impasse sur une explication des dessous du système électoral yankee, voulez-vous? Tout l’imbroglio auquel nous assistons présentement a pourtant de quoi donner le tournis. Essentiellement, l’intention à l’origine dudit système était d’empêcher qu’un pauvre, un immigrant ou une personne de couleur devienne président des Stazunis. On a beau se prétendre la nation indispensable et exceptionnelle, il y a tout de même des limites à s’imaginer meilleur que tout le monde.


Le président élu yankee, Joe Bidon, a livré un discours hier au cours duquel il a dit que «la démocratie l’a emporté», à la suite de l’élection de novembre dernier. Est-il besoin d’ajouter à quel point les commentateurs s’en sont flattés? Personne n’a cependant relevé à quel point cette victoire a été courte. Il s’en est fallu de peu que le vote soit renversé par une présidence aux velléités de dictature. On a beau être exceptionnel, l’important c’est de rester indispensable.


C’est d’ailleurs frappant. Il y a constamment un peuple, une race ou une nation qui se prétend choisi, supérieur ou indispensable. Malheureusement, le sentiment de supériorité a un prix. 


Pour les autres.


lundi 14 décembre 2020

Juan guano

 



Cette fois, pas d’excuses.


On se souviendra que, lors du scrutin du 6 décembre dernier, le Parti socialiste uni de Nicolas Maduro avait repris le contrôle de la législature vénézuélienne. Avant le jour du scrutin, l’opposition, menée par le pantin Juan Guaido, avait appelé au boycottage de l’élection. Par la suite, elle avait déclaré le scrutin invalide à cause du grand nombre d’abstentions.


Afin de relancer la contestation contre le régime démocratiquement élu, l’opposition a mené un sondage populaire par Internet, ce qui prête le flanc à quantité de manipulations. Or, il semble que la population vénézuélienne ait malgré tout pris son mot d’ordre d’abstention au sérieux. En effet, les sites réservés à la «consultation» sont restés très peu fréquentés. 


C’est pas de veine pour M. Guaido. pour une fois que le peuple l’a écouté…


dimanche 13 décembre 2020

iPhone pas le fun

 


samedi 12 décembre 2020

Échec et (cli)mat

 



C’est dire à quel point le discours environnemental s’est dégradé. Il n’y a pas si longtemps, dans les sommets, on discutait âprement des mesures à prendre et des objectifs à respecter afin de contrer la déliquescence climatique.


De nos jours, on en est réduit à délibérer des «ambitions» que l’on entend nourrir sur cette question. Comme je suis persuadé que nombre d’États ont des «ambitions», il ne manquera pas d’étalages de vœux pieux au cours de la prochaine conférence de la COP26, au Royaume-Uni l’an prochain. Et cette montagne de piété n’accouchera pas d’une souris, soyez-en certain.


Qu’en sera-t-il des mesures concrètes? Sans doute la même chose que d’habitude; c’est-à-dire s’en remettre à la bonne volonté des industriels et des financiers. Cela nous a tellement profité jusqu’à maintenant.


Qui sait, dans ce contexte, quelle est l’ambition du premier ministre du CAnada, lui qui a tant claironné son respect envers l’environnement.


À quelques pipelines près, bien entendu…


vendredi 11 décembre 2020

Vous avez 72 heures pour ne plus faire ça!

 


Les bœufs derrière la charrue

Voici un article intéressant – quoiqu’un peu aride, et ce, d’autant plus qu’il est en anglais – traitant de la délicate question du dépistage de la Covid-19.

L’essentiel porte sur le fameux test RT-PCR, alors qu’il est indiqué que, en temps normal, la médecine commence par poser un diagnostic en fonction de symptômes chez un patient. Par la suite, afin d’épauler le thérapeute dans l’établissement dudit diagnostic, on a recours à des tests en laboratoire.

Or, dans le tourbillon hystérique entourant le fameux coronavirus, on a mis la charrue devant les bœufs. On commence par faire subir un test – plutôt inconfortable, par ailleurs – aux gens pour leur annoncer ensuite si oui ou non ils sont contaminés. Le problème vient de ce que l’imprécision du test engendre une quantité phénoménale de faux positifs, ce qui fait monter en flèche les statistiques, lesquelles ne correspondent peut-être pas du tout à la réalité.

Mais ne vous en faites pas. On finira bien par apprendre la vérité, après que tout le monde aura été vacciné…


jeudi 10 décembre 2020

M. Ratapo lisse

 


mercredi 9 décembre 2020

Trop tard pour bien faire

 


mardi 8 décembre 2020

Guano Guaido

 



Les élections législatives vénézuéliennes qui ont eu lieu dimanche ont permis à Nicolas Maduro de consolider son pouvoir. En dépit de la rigoureuse légalité du scrutin, les critiques n’ont pas manqué de fuser.


Déjà, les Occidentaux, Stazunis en tête, détestent le socialisme vénézuélien. Ensuite, ils ont souligné la très forte abstention qui a caractérisé le processus. D’une part, la présence de l’épidémie, là-bas comme ailleurs, a probablement incité quantité de gens à rester chez eux et à éviter les files d’attente devant les bureaux de scrutin. 


Ensuite, et plus significativement, le champion de la réaction, le petit Juan Guaido, avait appelé au boycottage des élections, car l’impopularité de la droite dans le pays était telle qu’il voulait s’éviter une défaite humiliante. En plus, le boycottage lui permettait de contester la validité des résultats.


Bref, même quand elle a ce qu’elle veut, la droite n’est jamais contente. 




P.-S. Je voudrais faire un calembour facile et blessant avec le nom de Juan Guaido, mais je ne trouve rien.


Valérie jaune

 


lundi 7 décembre 2020

Par choc


 

Gerry 25

 

L'article ici



Qui ne se souvient de Gérard Bouchard? Déjà célèbre pour être le frère de son frangin, il s’est en plus couvert de gloire cAnadienne lorsque, copilote de la Commission Bouchard-Taylor en 2008, il en était venu à la conclusion que le français n’était en rien menacé dans sa survie. 


Bref, tout ce que le Québec pouvait décider de faire pour soutenir un peu sa culture était du fascisme, du nazisme, du racisme, du totalitarisme, de l’intolérance, de l’oppression, de la répression et, en plus, ce n’était vraiment pas beau. Donc, l’application de la loi 101 était répréhensible au plus haut point.


Aujourd’hui, à la vingt-cinquième heure, ce cher, bon, gros, vieux Gerry a finalement perçu la réalité ambiante et, dans Le Devoir du 26 novembre dernier, il affirme «confirmer l’état de crise dans lequel notre langue se trouve présentement».


C’est fou la «rapidité» avec laquelle les œillères des collabos peuvent tomber; une fois qu’il est trop tard.



vendredi 4 décembre 2020

Le marché du chômage


 

jeudi 3 décembre 2020

Y est parfâ!




Le gars Legault – c’est-à-dire M. Ratapo – a évalué sa gestion de l’épidémie en cours d’année. Comme beau cadeau de Noël en avance, il nous a annoncé que ladite gestion avait été parfaite. Pas un accroc lors  de ses pléthoriques interventions, au cours desquelles il a tant payé de sa personne afin de dire aux autres quoi faire.


Notons au passage que le protagoniste soucieux de modestie aime bien dire, afin de susciter encore plus d’admiration, qu’il fera mieux la prochaine fois. Maintenant qu’il est parfait, M. Ratapo n’a plus aucun effort à déployer dans l’avenir.


Finalement, il s’est trouvé une bonne excuse pour plus tard.



mercredi 2 décembre 2020

OTAN en emporte le vent

 


Norme en do

 



C’est une tendance lourde que de confier aux médias le recyclage du personnel politique. Comme il convient, la consigne obéit à des normes implicites. Ainsi, une personne sera affectée à un média ou à un autre moins selon ses talents qu’en fonction des motifs de son départ.


Par exemple, un ancien ministre – ou quelqu’un de hautement ministrable – ayant perdu sa réélection se retrouvera à une table ronde à la télévision de Radio-CAnada en tant qu’analyste de l’actualité parlementaire. De même, un ex-ministre qui aura terminé sa météoritique carrière comme simple député recevra en apanage une chronique régulière dans les pages d’un quotidien extrêmement lu. Enfin, si la carrière politique de la personne a connu quelque remous plus ou moins douteux, celle-ci se retrouvera devant un micro radiophonique à parler comme elle chante: faux.


mardi 1 décembre 2020

Juste un Trudeau

 


Vous ne m'ôterez pas de l'idée qu'il n'a pas l'air propre avec cette moustache.



L’horreur




La responsable des dossiers de la sécurité publique de la ville de Montréal remet sa démission «à un moment critique», selon le quotidien La Presse.


Pourquoi critique? Parce qu’il est question à Morial de «définancement» de la police et de racisme systémique en son sein. Et pourquoi en ce moment? Parce que ces questions ont été soulevées en cours d’année aux Stazunis.


Alors de deux choses l’une. Ou bien il n’y avait pas de racisme systémique ni de question relative au financement des forces de l’ordre jusqu’à récemment et ces problèmes ont été importés de fraîche date du sud de la frontière. Ou alors, ces questions ont été gardées sous le boisseau jusqu’à aujourd’hui, dans l’indifférence générale, et l’actualité yankee a fourni le prétexte afin de les aborder chez nous.


Dans un cas comme dans l’autre, on en est réduit à se demander ce que nous deviendrions sans les Stazunis. Peut-être serions-nous contraints à nous responsabiliser et à devenir autonomes.


Quelle horrible perspective!







lundi 30 novembre 2020

Lesen macht frei!




Il faut admettre que le monde littéraire est souvent particulièrement «téteux»*. Novembre est le mois du Salon du livre à Montréal (c’est au Québec, tout près du CAnada). Conséquemment, en ces temps d’épidémie, il fallait trouver moyen d’en tenir une version pouvant éviter la contamination. Bref, on a mis sur pied un Salon du livre virtuel, ce qui est en quelque sorte une contradiction de termes.


Entre autres «activités», on avait établi, sous l’éminent patronage de l’Association des libraires du Québec (ALQ), laquelle est considérée comme faisant partie du monde littéraire, un Facebook Live intitulé Lire en chœur. Parmi les invités faisant part de leurs suggestions de lecture, on remarquait le gars Legault, mieux connu sous le nom de M. Ratapo. Or, les suggestions du premier ministre ont été retirées par l’ALQ. Pour quelle raison? A-t-il présenté des œuvres du genre de Tactiques de guérilla par Ernesto Guevara ou La guerre révolutionnaire par Mao Tsé-toung?


Pas du tout. Simplement, on a critiqué l’ALQ pour avoir ainsi fourni une tribune à M. Ratapo. Vous savez le peu d’estime que je porte à ce dernier, mais tout de même, pour une fois qu’on a autre chose qu’un inculte comme premier ministre, il eut fallu lui laisser la bride sur le cou.


Ce n’est pas comme si ses lectures allaient sortir des sentiers battus.


Pas plus que le reste.




*Pusillanime

samedi 28 novembre 2020

(F)rance

 



Il n’y a pas qu’aux Stazunis que la police s’en donne à cœur joie sur les manifestants, les suspects et autres irréguliers, et ce, sur la place publique. En fait, il n’est pas un pays où ce genre de débordement des forces de l’ordre ne provoque des réactions indignées de la part d’une population excédée par l’impunité dont bénéficient les flics.


En France, l’État a décidé de réagir. Non pas en encadrant de manière plus serrée le travail de sa police, non. Le gouvernement a décidé de voter une loi dite de «sécurité globale» stipulant, entre autres, qu’il était désormais interdit, sous peine d’amende, voire d’emprisonnement, de filmer les flics dans l’exercice de leurs fonctions. La raison? Protéger ces pauvres petits choux contre des mesures vexatoires de la part de citoyens qui voudraient les confronter dans la confiance douillette de leur vie privée. Comme si les flics respectaient, eux, la vie privée des gens.


Bref, la France, pays d’origine des droits de la personne, prend de plus en plus un goût… Comment dire ?







jeudi 26 novembre 2020

Tant que ce n'est pas le punching ball

 

M. Ratapo, cadre supérieur



Zigues heil!

Cela se passe de commentaire.



Le 18 novembre dernier, la Troisième commission des Nations unies (TCNU) a présenté une résolution intitulée Lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à alimenter les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée. Peut-être, un jour, présentera-t-elle une résolution encourageant la concision…


Mais là n’est pas la question. La résolution a été approuvée par la TCNU avec 122 voix pour, dont la Russie et la Chine, 2 contre (Stazunis et Ukraine) et 53 abstentions. Que l’empire vote contre, ainsi que son pantin noyauté justement par des néonazis, il n’y a rien là d’étonnant. Comme c’est le genre de résolution risquant de leur donner mauvaise presse, on comprend qu’ils cherchent à se couvrir eux-mêmes.


Mais qui a bien pu s’abstenir de cette manière sur une résolution devant normalement faire consensus? Ce sont tous les pays composant l’OTAN et tous les pays membres de l’Union européenne, plus le Japon et l’Australie. Bref, le club des nantis et quelques-uns de leurs larbins.


Quand on voit qui sont les zigues qui hésitent à combattre le fascisme, on ne peut que penser que ce ne sont pas toujours les meilleurs qui gagnent les guerres, fussent-elles froides.


mercredi 25 novembre 2020

Doigt de la personne

 



Cette grande démocratie occidentale qu’est l’Allemagne vient de donner tout son sens à l’expression «droits de la personne». En effet, la chambre basse (Bundestag) et la chambre haute (Bundesrat) ont voté une loi dite «sur la protection contre les infections» (Infektionsschutzgesetz). Cette nouvelle législation permet désormais à la police d’entrer chez les gens sans avoir à recourir à une décision de justice et remet en question la protection de l’intégrité corporelle.


Le prétexte tout trouvé est l’épidémie qui sévit autant en Europe que partout ailleurs. Visiblement, l’occasion est trop belle pour les détenteurs du pouvoir d’asseoir un peu plus leur autorité. D’autant que leur discours sur la mondialisation et l’ultralibéralisme perd de sa crédibilité au sein de la population. Alors, ils prennent les moyens afin, le cas échéant, de contrôler les mauvais esprits qui auraient l’idée saugrenue de défendre leurs droits fondamentaux.


En fait de droit, c’est plutôt de doigt dont il est question; et je ne dirai pas lequel.


mardi 24 novembre 2020

Fêtes à l'os

 

C'est par ici –>


Si vous n'êtes pas un habitué, suivez la flèche ci-dessus.


Il n'y a pas de quoi.



Le groupe

 



Le printemps dernier, si vous vous souvenez, le Québec était la région la plus durement touchée par l’épidémie. Évidemment, la profonde incompétence de la ministre de la Santé d’alors, Mme Danielle McCann, y était largement pour quelque chose. Ne serait-ce qu’en envoyant des personnes infectées dans des CHSLD, elle avait fait preuve d’une insondable négligence.


Par comparaison, le CAnada demeurait relativement épargné, s’il fallait en croire les statistiques officielles de l’époque. Mais les choses ont bien changé, depuis. En effet, toutes proportions gardées, les provinces de l’Ouest sont maintenant des foyers de contagion échappant à tout contrôle. Encore pis, l’Ontario et surtout la Colombie-Britannique présentent des taux de contagion approchant celui du Québec. Ai-je besoin de préciser que, lorsqu’une province cAnadienne commence à ressembler au Québec, on tire vigoureusement la sonnette d’alarme.


Le printemps dernier, on se demandait pourquoi le Québec était le plus durement touché, en faisant des pointes autour de l’incurie gouvernementale. Aujourd’hui, personne ne demande pourquoi c’est mieux au Québec.


Aurait-on commencé à y développer une immunité de groupe, par hasard? Et de groupe francophone, par-dessus le marché.


Ça va vraiment mal, au CAnada.